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Timescape - le passager du Futur, le film de 1992Feu vert cinéma

Timescape (1992)
Traduction du titre original : Un paysage du Temps / Avec vue sur le Temps.
Autre titre : Grand Tour, Disaster In Time (Superbe excursion : désastre à travers le Temps)

Sorti aux USA le 9 mai 1992.
Sorti en DVD français le 17 février 2010 (format 1.33:1, français et anglais DD 2.0, image médiocre, son correct)

De David Twohy (également scénariste), d'après le court roman Vintage Season (1946) de Henry Kuttner et C.L. Moore (Lawrence O'Donnell) ; avec Jeff Daniels, Ariana Richards, Marilyn Lightstone, Emilia Crow, Mimi Craven, David Wells, Nicholas Guest, George Murdock.

Pour adultes et adolescents.

Un cheval galope dans la neige épaisse, tirant une calèche. Sur une route, une jeune femme conduit une voiture qui passe sous un pont couvert. À la sortie du pont couvert, la calèche arrive sur la route, le cheval rue face à la voiture et en retombant, ses sabots traversent le pare-brise et tuent la passagère.

Ben Wilson, veuf, se réveille en sursaut après s’être assoupi sur son canapé après avoir trop bu. Le lendemain, Wilson conduit sa fille Hilary au lycée de Greenglen, lui faisant réviser sa leçon d’histoire : début de la première guerre mondiale ? 1914, quand un type australien s’est fait assassiné. Pas australien, corrige Wilson, autrichien. Le krach boursier du jeudi noir ? 29 octobre 1929. Le procès de Scopes ? 1925 au Tennessee… à ce point, Wilson soupçonne sa fille de voir à travers ses cartes-mémoire. Puis il propose la date du 7 décembre 1941, pensant que cette fois, elle ne trouvera pas, mais pour Hillary , c’est facile, c’est la date de Pearl Harbour. 3 janvier 1959 ? L’Alaska devient le 49ème état membre. 6 juillet 1954 ? Hillary ne trouve pas et pour cause, c’est la date de naissance de son père.

L’église locale. Un automate va pour frapper la cloche mais se coince avant. Ailleurs, à l’extérieur de la ville, l’auberge en rénovation de Ben Wilson : un autobus vient s’arrêter sous les fenêtres des Wilson, occupés à repeindre. Débarque une curieuse Mme Hillary , qui demande combien de chambres ils ont, et s’en va explorer l’hôtel. Wilson finit par l’arrêter, rappelant que l’hôtel est fermé. Elle finit par entrer dans une chambre et déclarer que la vue sur la ville est superbe. Mme Hillary demande alors le prix pour trois nuits et cinq chambres. Wilson lui propose alors d’aller plutôt à l’autre hôtel, qui est en ville, mais Mme Iovine refuse catégoriquement et insiste : le prix de Wilson sera le sien. Hillary propose alors d’aider à donner un coup de balai, et le bus klaxonne : le chauffeur veut savoir s’il peut décharger les bagages.

Wilson finit par accepter mais rappelle que si Iovine et ses amis restent à son hôtel, ils ne devront pas se plaindre du manque de confort. C’est alors que Wilson remarque à quel point les amis de Mme Iovine ont l’air bizarre – tous très grands et minces, impeccables, lunettes noirs, sans un mot, ils se dirigent en fil indienne vers l’entrée de l’hôtel, abandonnant leurs bagages au chauffeur, comme s’ils se fichaient de tout. Résigné, le chauffeur commence à monter les bagages, tandis que Wilson débarrasse les cartons des couloirs, et Hillary se dépêche de passer un coup de balai pour enlever tout ce qui traîne par terre.

Dans les étages, Mme Iovine répartit les chambres. Le chauffeur veut laisser les bagages à l’entrée mais Iovine l’appelle lui demandant d’aller à l’étage. L’un des invités, essaie en vain d’allumer un plafonnier, alors Wilson intervient : c’est l’ampoule, il va la changer. Wilson se présente, l’autre, qui semble un peu perdu, répond s’appeler Spall. Wilson demande s’ils ont fait bon voyage, et Spall répond que leurs voyages sont toujours un peu long. Wilson demande alors d’où ils arrivent. Spall hésite, puis répond qu’ils arrivent du sud de la Californie.

Le soir, Wilson et Hillary se précipitent à l’église, mais quand Hillary pose la main sur la porte, la marche nuptiale se fait entendre, et Hillary se lamente que la cérémonie a déjà commencé. Wilson répond alors que ce n’est pas grave : ils seront les premiers à la fête qui suit. Là-bas, Wilson discute avec le pasteur de la cloche de l’église qui est en panne depuis dix ou douze ans. Il est interrompu par Hillary qui veut de l’argent pour la jarretière. Le pasteur voudrait que Wilson fasse un devis pour réparer la cloche.

Puis, visiblement ivre, le père de la mariée, le Juge Cardwell, arrive, proposant à Wilson de l’aider à rénover son hôtel en prenant tout ce qu’il veut dans son magasin, car après tout, il est de la famille. Le pasteur est surpris car il ne savait pas que le juge et Wilson étaient de la même famille. Wilson précise que le juge est le père de Carolyne, la femme de Wilson morte il y a quelques années de cela dans un accident de voiture. Cardwell prend alors à parti Wilson : comment a-t-il pu oser se présenter à la fête ? Wilson préfère partir avec sa fille plutôt que de confronter Cardwell, qui clame alors haut et fort que Hillary mériterait un autre père. Puis Cardwell sort à son tour pour interpeller Wilson : quel genre de mari oserait abandonner sa femme en train de mourir ? Hillary revient alors sur ses pas pour demander à Cardwell ce qu’il faut faire pour qu’il laisse tranquille son père, mais quand Cardwell s’approche d’elle en disant que plus elle grandit, plus elle ressemble à sa mère, Wilson l’appelle et Hillary s’empresse de le rejoindre.

Alors qu’ils se sont installé sur le capot de leur 4x4, Hillary s’émerveille de la quantité d’étoiles filantes dans le ciel. Puis elle demande à son père quel était la musique que sa mère jouait sans arrêt au piano. Hillary ne veut pas entendre d’explication quand à ce que raconte son grand-père. Puis Hillary aperçoit le chauffeur endormi dans le car. Wilson ne veut pas qu’ils le réveillent, et ils montent se coucher. Wilson finit par dire à Hillary que le morceau au piano était la Lettre à Élise, et après avoir joué les premières notes sur le piano au rez-de-chaussée, Wilson remonte l’escalier et entend alors Mme Iovine parler : elle affirme que leur séjour à l’hôtel Wilson sera l’un de leurs plus beaux voyages : le site est remarquable, et elle promet un spectacle proprement fantastique.

Puis l’attention de Wilson est attiré par des sortes de pleurs de femme, et il s’approche d’une autre chambre, dont la porte a été remplacée par un rideau de plastique. L’un de ses clients écarte alors brutalement le rideau, et Wilson s’excuse, confus, prétendant avoir senti une odeur bizarre. Impassible, le client demande à Wilson quel genre d’odeur il a senti : de la fumée, une odeur de fumée assez douce. Le client répond alors que c’est du thé. Puis il s’en va. Wilson distingue à travers le plastique les jambes de la cliente blonde, qui était renversée sur le lit, et effectivement, elle se lève pour boire un thé, qui fume un peu trop et commence à se masser sensuellement le décolleté à l’huile. Wilson quitte alors les lieux, honteux.

Wilson est réveillé au milieu de la nuit par un coup de sonnette, mais c’est Mme Iovine qui s’est précipité pour ouvrir : c’est l’un de ses clients, Monsieur Quish, qui est en retard comme à son habitude. Quish est couvert de cendres, et déclare l’architecture de l’hôtel très intéressant, ne réalisant même pas que Wilson lui tendu la main. Mme Iovine insiste alors sur le fait que Wilson est le propriétaire des lieux et réside avec eux. Puis elle demande à Quish comment s’est passé son voyage. Il répond que son voyage s’est déroulé absolument parfaitement. Wilson, très surpris, réalise alors que Quish ne sait pas nouer ses lacets de chaussures. Alors Mme Iovine relève Quish, désirant l’emmener dans sa chambre pour qu’il prenne un bain et que Wilson puisse se reposer.

Timescape - le passager du Futur, le film de 1992

Timescape - le passager du Futur, le film de 1992

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