Les neuf princes d'Ambre, le roman de 1970 Feu vert livre / BD

Nine Princes in Amber (1970)
Traduction du titre original : Neuf princes en ambre.

Sorti aux USA en 1970 chez DOUBLEDAY US (grand format)
Sorti aux USA en juin 1972 chez AVON US (poche, couverture de Jeff Jones)
Sorti en France en décembre 1974 chez DENOEL FR (poche, traduction de Roland Delouya)
Sorti en France le 11 octobre 2000 chez FOLIO FR (poche, traduction de Roland Delouya).

De Roger Zelazny.

Pour adultes et adolescents.

Corwin se réveille amnésique dans un hôpital de New York, où il était apparemment maintenu dans le coma contre son gré. Il ne tarde pas à découvrir qu'il a le pouvoir de passer d'un monde à l'autre, et que des membres de sa famille ont comploté contre lui.

Les neuf princes d'Ambre, le roman de 1970Les neuf princes d'Ambre, le roman de 1970

***

Le texte original de Roger Zelazny de 1970

Chapter I

 

It was started to end, after what seemed most of eternity to me.

I attempted to wriggle my toes, succeeded. I was sprawled there in a hospital bed and my legs were done up in plaster casts, but they were still mine.

I squeezed my eyes shut, and opened them, three times.

The room grew steady.

Where the hell was I?

Then the fogs were slowly broken, and some of that which is called memory returned to me. I recalled nights and nurses and needles. Every time things would begin to clear a bit, someone would come in and jab me with something. That’s how it had been. Yes. Now, though, I was feeling halfway decent. They’d have to stop.

Wouldn’t they?

The thought came to assail me: Maybe not.

Some natural skepticism as to the purity of all human motives came and sat upon my chest. I’d been over narcotized, I suddenly knew. No real reason for it, from the way I felt, and no reason for them to stop now, if they’d been paid to keep it up. So play it cool and stay dopey, said a voice which was my worst, if wiser, self.

***

La traduction au plus proche

Chapitre I

Cela avait commencé à s'arrêter, après ce qui m'avait semblé être presque l’Éternité.

Je tentai de remuer mes orteils, et réussis. J'étais étendu là dans un lit d'hôpital et mes jambes étaient plâtrées jusqu'en haut, mais c'était encore les miennes.

Je fermai fort mes yeux, et je les ouvrai, trois fois.

La chambre devint stable.

Par l'Enfer, où étais-je ?

Alors les brumes se déchirèrent lentement, et un peu de ce qui s'appelle la mémoire me revint. Je me rappelai de nuits, d'infirmières et d'aiguilles. Chaque fois que les choses commençaient à s'éclaircir un peu, quelqu'un entrait et m'injectait quelque chose. C'était ce qui s'était passé. Oui. Maintenant, cependant, je me sentais à mi chemin de retrouver ma dignité. Il fallait qu'ils s'arrêtent.

N'est-ce pas ?

Le doute vint m'assaillir: Peut-être que non.

***

Les neuf princes d'Ambre, le roman de 1970Les neuf princes d'Ambre, le roman de 1970

Les neuf princes d'Ambre, le roman de 1970Les neuf princes d'Ambre, le roman de 1970

Les neuf princes d'Ambre, le roman de 1970Les neuf princes d'Ambre, le roman de 1970

La traduction de Roland Delouya de 1975

I

ça commençait à se dissiper, mais après ce qui me parut une éternité.

J'essayai de remuer les orteils. J'y réussis. J'étais sur un lit d'hôpital, les jambes dans le plâtre. C'étaient bien mes jambes.

Je fermai les yeux avec force et je les rouvris. Trois fois.

La chambre reprit son aplomb.

Où diable étais-je ?

Les brumes se déchirèrent lentement et la mémoire me revint. Je me souvins de nuits, d'infirmières et d'aiguilles. Chaque fois que je commençais à reprendre mes esprits, quelqu'un entrait et me piquait avec quelque chose. C'était exactement ce qui s'était passé. Exactement ça. Mais maintenant j'étais à peu près conscient. Ils allaient bien être obligé d'arrêter leur petit jeu.

Non ?

Une pensée jaillit: Peut-être pas.

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce roman.

***