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Le jour des Triffides, le roman de 1951  Feu vert livre / BD

The Day of the Triffids (1951)
Autres titres : La révolte des Triffides, Les Triffides.

Adapté au cinéma dans La Révolte des Triffides (1963, The Day of the Triffids)
Adapté en mini-série télévisée de 10 épisodes dans The Day of the Triffids (1981)
Adapté en téléfilm (deux parties) dans Le jour des Triffids (2009, The Day of The Triffids).

Sorti en Angleterre en août 1951 chez MICHAEL JOSEPH UK (grand format)
Sorti aux USA en décembre 1951 chez DOUBLE DAY US (grand format)
Sorti en France en 1956 chez FLEUVE NOIR ANTICIPATION FR (poche, traduction de Michel Duino)
Sorti en France le 14 novembre 1974 chez OPTA FR (grand format, traduction de Marcel Battin, couverture de Moebius)

De John Wyndham.

Résumé à venir.

Le jour des Triffides, le roman de 1951  Le jour des Triffides, le roman de 1951

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Le jour des Triffides, le roman de 1951    

Le jour des Triffides, le roman de 1951   Le jour des Triffides, le roman de 1951

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(traduction au plus proche)

I

LA FIN COMMENCE

Quand un jour que vous savez être un mercredi commence en sonnant comme un dimanche, il y a quelque qui cloche sérieusement quelque part.

Je l'ai senti dès l'instant où je m'éveillai. Et malgré cela, quand je commençai à fonctionner plus clairement, j'en doutais. Après tout, le plus probable était que je me trompais - et pas le reste du monde - bien que je ne voyais pas alors comment cela aurait été possible. Du coup, j'attendais, aiguillonné par le doute. Mais soudain j'eus mon premier début de preuve objective - une horloge lointaine qui sonnait ce qui semblaient être huit heures. J'écoutais avec extrême attention et soupçon. De suite une autre horloge commença à sonner, clairement, décisivement. Nonchalamment, elle indiqua huit heures, irréfutablement. Alors je sus que les choses avaient mal tourné.

La manière dont j'en vins à rater la fin du monde - ou, en tout cas, la fin du monde que j'avais connu depuis bientôt trente ans - fut un pur hasard: comme dans beaucoup de cas de survie, quand vous y réfléchissez un peu. Par la nature des choses, il y avait toujours beaucoup de gens quelconques dans un hôpital, et la loi des moyennes m'avait choisi pour être l'un d'entre eux plus ou moins une semaine auparavant...

***

(texte original)

I

THE END BEGINS

When a day that you happen to know is Wednesday starts off by sounding like Sunday, there is something seriously wrong somewhere.

I felt that from the moment I woke. And yet, when I started functioning a little more sharply, I misgave. After all, the odds were that it was I who was wrong, and not everyone else - though I did not see how that could be. I went on waiting, tinged with doubt. But presently I had my first bit of objective evidence - a distant clock struck what sounded like eight. I listened hard and suspiciously. Soon another clock began, on a loud, decisive note. In a leisurely fashion it gave an indisputable eight. Then I knew things were awry.

The way I came to miss the end of the world - well, the end of the world I had known for close on thirty years - was sheer accident: like a lot of survival, when you come to think of it. In the nature of things a good many somebodies are always in hospital, and the law of averages had picked on me to be one of them a week or so before...

***