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The Cell, le film de 2000 Feu orange cinéma

The Cell (2000)
Traduction du titre original : la cellule.

Ne pas confondre avec Cell (2016, Cellphone)

Sorti aux USA le 18 août 2000.
Sorti en Angleterre le 15 septembre 2000.
Sorti en France le 18 octobre 2000.
Sorti en DVD français édition prestige le 18 juillet 2001 (Image 2:35, format respecté ; Français et anglais DD 5.1, commentaire du réalisateur, documentaire, scènes coupés et piste musicale isolée)

De Tarsem Singh ; sur un scénario de Mark Protosevich ; avec Jennifer Lopez, Vince Vaughn, Vincent D'Onofrio, Colton James, Marianne Jean-Baptiste, Gerry Becker, Musetta Vander, Patrick Bauchau,Catherine Sutherland, James Gammon, Jake Weber, Dean Norris, Lauri Johnson, John Cothran, Jack Conley, Kamar de los Reyes.

Pour adultes.

Catherine Deane est une psychothérapeute capable d'entrer dans les rêves d'un jeune patient, Edward, un garçon réfugié dans un état catatonique de peur de se transformer en monstre. Ce jour-là, elle traverse au galop un désert rouge sous un ciel bleu roi, en robe blanche montée sur un cheval noir. Lorsqu'elle descend du cheval au bas d'une dune, celui-ci se métamorphose en un cheval de cuivre plat. Elle gravit la dune et marche tout le long de la crête, jusqu'à apercevoir le reflet du soleil sur une montre en argent, un éclat qui la guide jusqu'à un verger d'arbres morts sur un lit de sel : Edward l'attend, adossé à un arbre noir abattu.

Catherine commence par remercier Edward pour le cheval. Le garçon lui demande si elle a aimé le cheval, et Catherine répond qu'il était merveilleux, mais qu'elle pensait qu'ils feraient de la voile ce jour-là, Edward l'avait promis. Le désert résonne alors du bruit de la mer, et de la cloche d'un bateau, mais quand Catherine se retourne, il n'y a derrière elle que l'épave d'un cargo rouillé à moitié enseveli dans le sable : ce bateau est trop vieux, remarque Catherine. Alors elle aperçoit un voilier miniature abandonné sur le sol craquelé. Catherine sourit: selon la jeune femme, ce voilier-là conviendra. Et elle invite Edward à la rejoindre tandis qu'elle marche jusqu'au bateau miniature. Mais Edward refuse de la suivre : le bateau est cassé. Catherine demande au garçon qui a dit une chose pareille. Edward répond que c'est Mokelock ("mokilok") qui l'a dit. Catherine répond qu'ils avaient un accord : Edward ne devait plus mentionner Mokelock. Edward proteste: Mokelock est le Croquemitaine ! Mokelock veut que Edward reste où il est. Catherine répond qu'ils peuvent réparer le voilier et ramasse le jouet. Elle entend une espèce de sifflement et soupire, puis rappelle à l'ordre Edward. Mais le garçon, dont les traits se sont grotesquement déformés et les canines allongées émet un feulement, puis part en courant. Catherine lâche le voilier, et presse un point bleu entre son pouce et son index.

Dans la réalité, la jeune femme est couchée suspendue à des câbles dans une tenue nervurée grenat, le visage recouvert d'un linge. Elle a levé le bras et pressé le bouton placé au bout de sa manche. Elle est dans une grande salle avec un poste de contrôle derrière une vitre avec un homme et une femme qui observe. L'homme demande alors à Catherine, par l'interphone, de "chanter une chanson à six sous". Comme Catherine ne répond pas, il répète sa demande et Catherine répond enfin, d'une voix lasse : "une poche pleine de seigle". La femme, la professeur Miriam Kent, fait le tour de la salle et se présente à la double porte vitrée, et déclare "quatre et vingt oiseaux noirs". Catherine répond : "cuits dans une tourte". Miriam Kent entre dans la salle, au sol comme un miroir, et pousse une petite table roulante jusqu'à Catherine, toujours suspendue à ses câbles - tout comme le petit garçon non loin d'elle, revêtu de la même combinaison grenat. Deux parallélépipèdes montent alors du sol pour se placer comme des tables sous les deux corps suspendus. Kent retire le linge du visage de Catherine et ironiquement lui dit de se lever et de briller (comme le Soleil). Kent ôte ensuite le linge sur visage du garçon - qui a les yeux ouverts, et, resté derrière la vitre de la salle de contrôle, l'homme annonce dans l'interphone que "Monsieur E", alias Edward Baines se porte bien.

Kent commence par détacher les câbles retenant les pieds de Catherine et demande à la jeune femme s'ils sont partis faire de la voile... Catherine répond qu'ils y étaient presque arrivés, mais Mokelock s'est montré. Kent répète : "Mokelock est le croquemitaine, Mokelock me veux là où je suis", et Catherine répond que Mokelock est un mal au cul. Un homme chauve en complet veston, Barry, entre alors dans le centre de contrôle et demande d'où Edward a tiré ce Mokelock déjà. Catherine répond que cela vient des contes de Ma Mère l'Oie (Mother Goose). Kent demande à Barry ce qui se passe, et celui-ci annonce que les parents d'Edwards sont venus leur rendre visite. Plus tard, dans la chambre où est étendu Edward, toujours sans aucune réaction, sa mère annonce que son père se pose la question de la réalité des contacts oniriques que Catherine réalise, et veut retirer Edwards du centre pour le placer dans un hôpital plus classique. Le père le répète, Catherine n'a aucune preuve de la réalité de ses interactions avec Edward.

Au même moment, dans le désert, un pick-up roule jusqu'à des citernes. En descend un homme blond et son chien blanc. Il entre dans le bâtiment à côté des deux citernes et vient admirer une jeune femme qui vient apparemment d'être noyée dans une cuve que le blond a spécialement aménagé. La jeune femme soudain convulse, et le blond apeuré se réfugie à un poste de contrôle où sa victime a été filmée sous quantité d'angles différents. Puis il ouvre une vanne et l'eau est vidée dans le champ d'à côté.

A l'institut, Catherine apprend qu'ils ont encore six mois pour sauver Edward. Elle insiste : elle veut inverser le système de communication et amener Edward dans son propre esprit. Seulement Miriam Kent objecte : Edward n'a aucune idée du monde dont il s'est privé, ils n'ont aucune idée du choc que cela sera pour lui de découvrir le monde de Catherine. Plus, la Kent s'interroge : est-ce que Catherine fait encore des cauchemars ? Catherine prétend que non, mais elle ment. Catherine rentre chez elle, et pendant qu'elle propose du lait à son chat, fume un joint en écoutant de la musique douce puis s'assoupit en regardant la Planète sauvage de René Laloux à la télévision, le tueur blanchit le corps de sa victime dans une baignoire au fond d'une cave et se repasse la vidéo de l'agonie de sa victime...

Évidemment, Catherine rêve du cauchemar du jeune Edward. Le lendemain matin, la police et l'agent spécial Ramsey du FBI découvre le corps de la jeune fille emballé dans du plastique, jeté depuis un pont enjambant un canal presque à sec. C'est la septième victime maquillée en poupée et portant un collier fabriqué par le tueur. Au même moment, le tueur est en ville déjà en quête d'une nouvelle victime. Plus tard, dans un diner, l'équipe du FBI compulse le rapport d'autopsie : la nouveauté, c'est un poil de chien albinos. Le chef de l'équipe se réjouit car ce genre de chien est rare. Et au même moment une nouvelle jeune fille, Julia, est enlevée dans un parking - et le FBI a 48 heures pour la retrouver. L'équipe du FBI remonte alors la piste du chien albinos, Valentine, jusqu'à la maison d'un certain Carl Stargher, et lui envoient les commandos, supposant que Julia est sur place. Le FBI donne l'assaut, retrouve le chien, retrouve Stargher catatonique, et dans la cave, sa réserve de décolorant, sa collection de poupées mutilées et les images de la noyade de sa précédente victime - tandis que Julia, elle, se réveille enfermée dans la cuve destinée à la noyer, à des kilomètres de là. Et Valentine est le seul à savoir où elle se trouve. Comme l'agent Ramsey insiste alors que le neurologiste est certain que le tueur ne se réveillera pas, le neurologiste lui propose un plan de la dernière chance : le centre Campbell et la possibilité que Catherine parvienne à faire parler Stargher. Pour sauver Julia, Catherine décide de prendre le risque de se confronter aux cauchemars du monstre.

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