Resident Evil, le film de 2002 Feu vert cinéma

Resident Evil (2002)
Traduction du titre original : Le Mal à domicile.

Sorti aux USA le 12 mars 2002.
Sorti en France le 3 avril 2002.
Sorti en Angleterre le 12 juillet 2002.
Sorti en blu-ray américain le 1er janvier 2008.

De Paul W.S. Anderson (également scénariste) ; d'après le jeu vidéo ; avec Milla Jovovich, Michelle Rodriguez, James Purefoy, Eric Mabius, Ryan McCluskey, Oscar Pearce, Indra Ové, Anna Bolt, Joseph May, Robert Tannion, Heike Makatsch, Jaymes Butler, Stephen Billington, Fiona Glascott, Colin Salmon, Martin Crewes, Pasquale Aleardi, Michaela Dicker, Torsten Jerabek, Marc Logan-Black.

Pour adultes et adolescents.

Rapport confidentiel.
Sujet : Les évènements ayant mené à l’incident de Raccoon City.

Au début du 21ème siècle, la Corporation Umbrella devint la plus grande entité commerciale des Etats-Unis. Neuf foyers sur dix contiennent ses produits. Son influence politique et financière se fait sentir partout. Officiellement, c’est le leader mondial en matière de technologie informatique, produits médicaux, sécurité sociale. Officieusement, et à l’insu même de ses propres employés, ses profits massifs sont générés par la technologie militaire, l’expérimentation génétique, les armements bactériologiques.

En combinaison environnementale, un laborantin télé-manipule des produits derrière une vitre épaisse. Ces produits sont conditionnés sous la forme de capsules contenant des hélices bleus et vertes que le laborantin place dans une valise, avec un pistolet pour les injecter. Puis il récupère la valise – et lance à travers la pièce une capsule à hélice bleue, qui se fracasse contre une table. Le laborantin referme derrière lui une lourde porte blindée hermétique, tandis que le liquide répandu sur le sol émet une vapeur chargée d’agents mutagènes – laquelle rapidement atteint la trappe d’aération.

Le laboratoire est apparemment situé dans une tour d’un quartier d’affaire – les employés y circulent comme si de rien n’était. L’un d’eux est bousculé par quelqu’un de très pressé et se retrouve éclaboussé par le café qu’il tenait à la main. Il entre avec ses collègues de travail dans un ascenseur. Quelque part un labrador noir dans une cage détecte une odeur suspecte dans l’air et se met à aboyer comme un fou. Les caméras se mettent alors à chercher dans les laboratoires un détail anormal et repèrent la capsule en miette. Automatiquement, ce qui semble un ordinateur déclenche l’alarme incendie. L’alarme résonne à travers le bâtiment ; l’ascenseur où se trouve l’employé à la chemise tâchée de café est bloqué ; dans un autre laboratoire, les recherches en cours sur la table sont douchées par les extincteurs automatiques alors qu’il n’y a aucun feu – et les employés se précipitent pour essayer de sauver leur travail.

Les employés dans l’ascenseur sont bloqués au 10ème étage et s’étonnent que les portes ne s’ouvrent pas. Une femme décroche le combiné d’alarme, mais il n’y a pas de tonalité. Du côté du laboratoire, les laborantins réalisent que les portes sont bloquées, que la salle est étanche et se remplit. Puis les employés de l’ascenseur entendent l’autre ascenseur chuter et les passagers hurler. Quelques secondes plus tard, c’est leur tour de chuter, mais les freins de l’ascenseur les arrêtent brutalement au troisième étage. Dans les couloirs de l’immeuble, les employés sont alors gazés et meurent derrière les portes vitrées blindées bloquées.

Dans l’ascenseur, ils arrivent à ouvrir les portes, mais sont coincés entre deux étages. Ils découvrent alors le couloir jonché des corps de leurs collègues. L’une des femmes veut alors se glisser par l’écartement très étroit des portes… Plus tard, quelque part, une jeune femme aux cheveux blonds vénitiens se réveille nue dans une luxueuse salle de bain. Elle se regarde dans un miroir, ne se reconnait pas ; elle trouve une marque sur son épaule – et le souvenir lui revient de s’être évanouie dans la douche et d’avoir heurté la margelle en tombant. Elle enfile un peignoir, trouve une courte robe rouge préparée pour elle sur un grand lit, et une inscription au feutre sur un bloc-note : « Aujourd’hui, tous tes rêves se réalisent ». Immédiatement, elle recopie le début du texte, et constate que ce n’est pas son écriture. Puis elle ouvre un tiroir de la commode – pour le découvrir rempli d’armes lourdes.

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