The Grudge, le film de 2004 Feu rouge cinéma

The Grudge (2004)
Traduction du titre original : La rancune.

Ce film est le remake américain de Ju-On: The Grudge (2002) par son propre réalisateur scénariste.

Sorti aux USA le 22 octobre 2004.
Sorti en Angleterre le 5 novembre 2004.
Sorti en France le 29 décembre 2004.
Sorti en blu-ray américain le 12 mai 2009 (français et anglais dolby true HD.
Sorti en blu-ray français le 2 mars 2010 (français et anglais DTS HD MA)

De Takashi Shimizu (également scénariste) ; sur un scénario de Stephen Susco ; avec Sarah Michelle Gellar, Jason Behr, Clea DuVall, KaDee Strickland, Grace Zabriskie, Bill Pullman, Rosa Blasi, Ted Raimi, Ryo Ishibashi, Yôko Maki, Yuya Ozeki, Takako Fuji, Takashi Matsuyama, Hiroshi Matsunaga.

Pour adultes et adolescents.

Quand quelqu’un meurt en proie à une rage puissante… une malédiction naît. Cette malédiction s’agrège dans le lieu de la Mort. Ceux qui la rencontreront seront consumés par sa fureur.

Un appartement avec vue sur les quais d’un fleuve oriental. Un homme, Peter, va au balcon. La jeune femme qui est dans son lit s’éveille et lui dit bonjour. Il ne répond rien. Elle lui demande si tout va bien – il s’est levé tôt ce jour-là. Peter ne répond rien et plonge par-dessus la rambarde. La jeune femme étouffe un cri, puis va au balcon et regarde en bas – le corps désarticulé de son amant. En bas, les passants accourent et chuchotent, horrifiés.

Yoko, une jeune fille japonaise arrive en bicyclette dans une maison au portail traditionnel. Elle appelle en vain à l’entrée, puis trouve un mot d’une certaine Jennifer partie marcher. Puis elle va trouver dans le salon une femme âgée hagarde. Elle lui demande si elle se souvient d’elle, puis met un tablier et la met au lit. Elle téléphone à une amie et ramasse les papiers qui traînent dans l’escalier. À l’étage, elle entend un bruit, comme un meuble que l’on pousse. Elle entre dans une chambre qui ne contient que des cartons, commence à ramasser les papiers et entend à nouveau le bois grincer, comme s’il y avait quelque chose sur le toit. Puis elle entend un bruit de chute dans un placard. Elle ouvre le placard – vide. Elle s’assoit alors dans le placard et ouvre une trappe dans le plafond. On entend le vent qui souffle, mais cela ne l’empêche pas d’allumer son briquet tempête pour inspecter le grenier, plein de toiles d’araignée…

Le lendemain matin, un jeune homme, Doug, cherche un tee-shirt à manche longue propre. Après avoir reniflé tous les tee-shirts chiffonnés abandonnés dans la chambre, Karen se réveille et lui dit d’essayer le tiroir du bas de la commode. Doug, ravi, déclare qu’elle le connait bien. Puis comme elle veut qu’il revienne au lit, Doug répond qu’il ne peut pas : il va être en retard pour ses partiels d’architecture. Karen lui répond de regarder sa montre, et Doug ne comprend pas. Karen explique alors qu’elle a avancé le réveil d’une heure. Doug remarque alors que peut-être elle le connait trop bien.

Revenu dans le lit cajoler Karen, Doug demande à la jeune femme si elle est sûre de son choix de l’avoir rejoint au Japon. Karen le rassure. Comme elle grimpe sur lui, Doug s’étonne qu’elle n’ait pas classe ce jour-là. Karen lui répond qu’elle n’a qu’un livre à aller chercher et qu’il peut bien prendre dix minutes pour elle – elle lui promet qu’elle l’amènera à temps pour son examen.

Comme ils marchent dans la rue main dans la main, Doug s’étonne de la direction prise par Karen et lui demande où elle va. Karen veut montrer à Doug quelque chose. Ils grimpent sur le parapet, qui permet de voir au-dessus du mur qui sépare la rue d’un cimetière bouddhiste où un couple âgé dépose des fleurs et fait brûler de l’encens. Karen explique que c’est rituel ancien : la fumée de l’encens emporte les prières jusqu’aux esprits des ancêtres du couple, ce qui aide ces derniers à trouver la paix. Pas vraiment inspiré, Doug s’allume une cigarette. Karen déclare alors que le vieux couple a dû perdre quelqu’un qu’ils aimaient. Doug regarde Karen en souriant.

Ils arrivent à l’université et Doug veut presser le pas. Ils se séparent et Karen va récupérer son livre au Foyer. Elle entre, va prendre l’escalier mais est appelée par Alex à la réception, qui veut savoir si Karen est libre pour l’après-midi. Karen n’a qu’un examen à préparer. Elle demande pourquoi. Alex tend un dossier à Karen : son vœu a été exaucé, ce sera sa première visite seule – elle doit seulement vérifier que la patiente a ce dont elle a besoin et l’aider pour le ménage. Alex explique que c’est normalement Yoko qui s’en occupe mais elle ne s’est pas présenté pour travailler ce matin-là. Alex n’arrive pas à la joindre, elle doit être malade ou quelque chose dans le genre. Et c’est elle qui a la fichu clé pour entrer dans la maison.

Karen demande alors à Alex d’expliquer une phrase du dossier. Alex répond que cela veut dire « léthargie grave avec démence légère ». C’est-à-dire que la patiente dort la majorité de la journée. Selon Alex, la belle-fille de la patiente ne travaille pas, donc elle sera probablement sur place. Ils parlent anglais dans la maison donc Karen ne devrait pas avoir de problèmes. Alex donne l’adresse à Karen, elle n’a qu’à utiliser le planning au mur, et elle ne doit pas oublier d’emporter une carte de la ville. Alex s’en va, se ravise pour dire à la jeune fille de ne pas s’inquiéter : elle est prête.

Karen prend le métro, presque perdue, puis demande son chemin à une passante qui lui indique la maison. Comme Karen sourit à la petite fille de la passante, celle-ci se cache derrière sa mère. Puis Karen remonte une allée isolée pleine de feuilles mortes et arrive au portail de la maison en question. Elle pousse le portail, passe devant le vélo de Yoko. Sonne deux fois sans réponse. Frappe à la porte, essaie la poignée : c’est ouvert. La maison est en désordre, avec des papiers déchirés et de la nourriture renversée partout.

Karen appelle plusieurs fois sans réponse, puis aperçoit des mains qui frottent contre la porte vitrée de la chambre. C’est la patiente, à terre, incapable de répondre. Karen la relève et la met dans sa chambre. Karen étend le linge, puis se présente comme étant Karen Davis du Centre de Santé. Puis elle lui fait sa toilette et la couche. Elle monte alors à l’étage avec l’aspirateur, trouvant des papiers déchirés partout. Elle appelle, entre dans une chambre vide. Entend des grattements. Puis elle s’aperçoit que le placard est entièrement bloqué par du ruban adhésif. Elle entend à nouveau gratter, et un chat gémir. Elle arrache le ruban : pas de chat, mais un livre. Alors elle voit enfin le chat…

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