Les aventures de Shark Boy et Lava Girl, le film de 2005 Feu vert cinéma

The Adventures of Sharkboy and Lavagirl 3-D (2005)

Sorti aux USA en 3D anaglyphe (!) le 10 juin 2005.
Sorti en France le 17 août 2005.
Sorti en Angleterre le 26 août 2005.
Sorti en blu-ray américain le 8 novembre 2011 (région A, anglais DTS HD MA 5.1, sous-titré anglais, pas de version française)

De Robert Rodriguez (également scénariste) ; sur un scénario de Racer Rodriguez (Racer Max) et Marcel Rodriguez ; avec Taylor Lautner, Taylor Dooley, Cayden Boyd, Jacob Davich, George Lopez, Kristin Davis, David Arquette, Sasha Pieterse, Rocket Rodriguez, Racer Rodriguez, Rebel Rodriguez, Robert Rodriguez.

Pour tout public.

Tout ce qui est ou était, commença avec un rêve…

Sharkboy (le garçon-requin) n’a pas toujours été moitié requin, moitié garçon. Il était un biologiste marin, ou tout au moins, il s’entraînait à le devenir. Son père étudiait les grands requins blancs, et il avait surnommé son fils Sharkboy à cause du fait qu’il aimait tant s’occuper des requins : il leur faisait des Sushi et leur avait tous donné donné des noms : Goodmilk (bonlait), Peggy, Eggbat et Crackett.

Mais un jour, un incroyable, un mystérieux orage survint, qui emporta la totalité du laboratoire flottant. Grâce à leurs radeaux de sauvetage, Sharkboy et son père survécurent – mais ils survécurent chacun d’un côté différent de l’épave, s’en allant flottant chacun dans une direction opposée : Sharkboy était complètement seul. Presque complètement, car il était encerclé de requins. Mais l’un des requins le reconnut : hé, c’est Sharkboy, dit le requin ; lui mangez pas un morceau les garçons, c’est un ami.

Ils emmenèrent Sharkboy jusqu’à leur maison-grotte où il serait en sécurité et au sec : sa nouvelle famille était des requins. Des centaines de requins. Les requins l’élevèrent comme l’un des leurs, lui enseignant le savoir des requins : il devait continuer d’être en mouvement pour survivre, aller toujours de l’avant, sans jamais reculer – vivre d’instinct, et d’instinct seulement. Il finit par se voir pousser des ouïes, et des serres acérées en guise de griffes. Ses dents devinrent si acérées qu’elles devinrent pointues. Il lui poussa des nageoires, toutes sortes de nageoires.
Mais c’était des années auparavant. Max a rencontré pour la première fois Sharkboy alors qu’il pêchait sur un ponton cet été-là : d’après la nageoire qui avait fait surface, il avait ramené un requin, mais c’est Sharkboy qui émergea. Il paraissait perdu.

Ce jour-là, les parents de Max se disputaient sur les finances de la maison, alors Max fit entrer Sharkboy en douce chez lui, alors que ses parents étaient trop occupés pour remarquer quoi que ce soit. Il le garda nageant dans sa douche transformée en aquarium, et le nourrit. Sharkboy voyageait à travers tout l’univers à la recherche de son père. Il raconta à Max ses dernières aventures sur une planète si cool que vous en auriez bavé. Et il disait que Max aussi un jour pourrait aller sur la planète Bave un jour et Max prenait tout en note sur son carnet.

Puis une nuit, Max fut visité par une lumière luisante : une fille extraordinaire avec des flammes mauve en guise de cheveux et une peau en lave en fusion apparut dans l’embrasure de la porte de la salle de bain. Je l’appelai Lavagirl (Fille de Lave). Elle sourit à Max, parce qu’il semblait que c’était son nom. Elle lui dit qu’elle avait besoin de Sharkboy pour retourner avec elle à la planète Bave, car une grande crise s’y préparait. Elle demanda à Max s’il pouvait venir avec eux. Il lui répondit qu’il avait école le lendemain. Elle jeta un regard triste à Max et s’en alla, en flammes, emmenant Sharkboy avec elle. Et Max n’a plus revu ni Sharkboy, ni Lavagirl depuis…

Et voilà ce que Max dit à l’école qu’il avait fait l’été dernier. La classe entière lui balance alors une tempête de boulettes de papier, tandis que le professeur Electricidad leur crie d’arrêter, sans bouger de son bureau. Puis d’ajouter que quelqu’un va ramasser tout ça par terre et cela ne sera pas lui. L’un des garçons de la classe objecte : ils étaient supposés raconter des histoires vraies. Max rétorque que l’histoire de Sharkboy et Lavagirl est vraie.

Puis une fille au premier rang demande si Lavagirl a des pouvoirs spéciaux. Le professeur Electricidad intervient : Lavagirl n’existe pas. Mais Max cherche dans son carnet… Elle peut lancer de la lave à partir de ses mains. Electricidad se lève et demande combien de ses élèves pensent que l’histoire de Max est vraie. Seule la fille du premier rang lève la main tandis que les autres répondent, blasés, que ce n’est pas vrai, c’est inventé. Puis Linus, celui qui le premier avait objecté lance que si c’est une histoire vraie, Max devrait pouvoir présenter à la classe Sharkboy et Lavagirl dès le lendemain. Max répond qu’ils sont partis et qu’il ne sait pas où ils sont allés. Alors Electricidad ramène Max à sa place dans la classe. Puis le professeur annonce que c’est à Linus de lire son exposé. Linus bouscule Max de son épaule, faisant tomber le garçon tandis que la classe éclate de rire.

Alors Linus commence : cet été il a rencontré un nouvel ami, qui était à moitié neuneu et à moitié garçon, alors il l’a appelé Neuneu-boy. Toute la classe rit, et Linus s’empresse de préciser que le vrai nom de Neuneu-boy était Max. Il l’a invité à dîner, mais il sentait si mauvais que tout le monde à table s’est mis à vomir. Electricidad intervient enfin, disant que cela suffira – et la sonnerie de la fin du cours retentit. Electricidad demande alors à Linus et Max de rester.

Les autres élèves partis, Electricidad annonce à Linus qu’il vient d’avoir un moins pour sa conduite de ce jour-là : c’est une nouvelle année – et le professeur demande aux deux élèves s’ils pensent qu’ils peuvent être amis. Les deux garçons se regardent et répondent ensemble que non. Electricidad annonce alors que c’est décidé : ils seront les meilleurs des amis, ce qui signifie que Linus ne devra plus harceler Max.

Linus s’en va, et Electricidad s’adresse alors à Max : Max est en quatrième année de primaire ; il y a des enfants bien dans cette classe, à lui de les trouver, de devenir leur ami : rêver empêche Sam de voir ce qui est juste en face de lui. Cette vie n’est pas un rêve, c’est la réalité. Puis le professeur s’arrête car il a perdu son fil, tandis que Max écrit sur la dernière page de son cahier : pas de rêverie. Puis Max déclare qu’il a compris et, refermant son carnet, veut partir. Electricidad demande alors qu’est-ce que tient Max, et Max répond que c’est son journal des rêves, là où il conserve ses rêves les plus précieux, et il ne s’en séparera jamais aussi longtemps qu’il vivra.

Mais alors qu’il sort de l’école, Max est interpellé par Linus, qui lui propose d’être des amis imaginaires : Max n’aura qu’à essayer de traîner avec eux, et ils feront semblant que Max n’existe pas. Puis Linus lui montre un dessin qu’il a fait sur son cahier : Sharkboy électrocuté par des anguilles électriques puis dévoré par celles-ci. Max s’approche, puis déclare commençant comme s’il allait faire un compliment, que Linus est vraiment faible en dessin.

Linus bondit avec deux de ses acolytes et tente d’arracher des mains le carnet de Max, mais celui-ci catapulte le carnet au nez de Linus – le carnet rebondit et Max le récupère. Linus annonce alors qu’il va péter la bulle du Garçon-Rêveur. Max prend la fuite ; Linus et ses acolytes le poursuivent, Linus criant aux autres d’attraper le carnet de Max. Malgré l’adresse de Max, Linus s’empare du carnet et promet une édition révisée pour le lendemain.

Un orage tonne au loin. Max se réveille. Il est quatre heure du matin. Max aperçoit des traces de pas humides. Puis trouve un verre de lait… fondu, et trouve un cookie à demi dévoré par quelqu’un qui a les dents pointues. Surpris par ses parents qui croient que c’est Max qui a mangé les cookies auquel il n’a pas droit et qui étaient pour les enfants de sa classe, pour qu’il se fasse des amis. Comme Max repart se coucher, ses parents ont une courte dispute : pour son père, les enfants ont besoin de leurs rêves ; pour sa mère – qui regarde alors lourdement son mari, les enfants doivent grandir ; comme elle s’en va, son mari mange un bout de cookies et rétorque que ce n’est pas avec ces gâteaux-là que Max se fera des amis – et il le recrache dans l’évier. Max espère alors qu’il y aura une tempête de neige le lendemain pour qu’il ne soit pas obligé d’aller à l’école…

Le lendemain matin, le père de Max essaie de convaincre son fils de continuer à construire un robot. Max refuse parce que son père lui-même avait dit que cela ne fonctionnerait jamais. Puis comme il sort, sa mère s’étonne des traces de pas brûlés dans le gazon devant la maison, et Max répond que de toute manière le gazon était mort. Sa mère lui demande alors pourquoi il est si morbide, et Max répond qu’il souhaiterait simplement que quelque chose arrive pour qu’il n’ait pas à aller à l’école ce jour-là. Mais sa mère lui répond que cela n’est pas réaliste – c’est suffisamment mal que son père ait la tête dans les nuages, alors pas Max. Qu’il mette de côté ce rêve et aille de l’avant. Max lui demande alors si c’est comme pour le rêve de sa mère, avec lui et son père dedans. Sa mère répond qu’elle a bien un rêve à leur propos, mais comme Max a dû le constater, son père et elle ne sont pas compatibles.

Puis elle s’excuse de lui dire tout cela avant l’école, mais l’école l’attend. Ils habitent juste en face de l’école, et Max demande s’ils avaient vraiment besoin d’habiter si près de l’école. Sa mère lui répond que son père pensait économiser de l’essence. Puis elle demande à Max de revenir à la maison de suite après l’école car ils auront besoin de parler d’un certain nombre de choses. Comme elle s’en va, Max soupire : il souhaiterait que n’importe quoi arrive ce jour-là pour qu’il n’ait pas à rentrer chez lui.

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