Rollerball, le film de 1975 Feu vert cinéma

Rollerball (1975)

Sorti aux USA le 25 juin 1975.
Sorti en Angleterre le 3 septembre 1975.
Sorti en France le 12 novembre 1975.
Sorti en blu-ray américain édition limitée twilight time le 13 juin 2014 (région A, anglais seulement DTS MA 5.1; DTS MA Mono ; musique seulement DTS MA 2.0; épuisé)
Sorti en blu-ray anglais le 23 mars 2015 (région B identique à l'édition américaine twilight time, augmenté des bonus)
Sorti en blu-ray américain édition limitée twilight time "encore" le 14 juin 2016 (région A, anglais seulement DTS MA 5.1; DTS MA Mono ; musique seulement DTS MA 2.0)
Sorti en blu-ray français steelbook édition limitée le 4 décembre 2018 chez L’Atelier d’image.
Sorti en blu-ray et 4K (éditions séparées) allemand le 4 mars 2022 chez Capelight. 

De Norman Jewison ; sur un scénario de William Harrison, d’après sa propre nouvelle Roller Ball Murder dans le magazine Esquire numéro de septembre 1973 ; avec James Caan, John Houseman, Maud Adams, John Beck, Moses Gunn, Pamela Hensley, Barbara Trentham.

Pour adultes et adolescents

Une piste de roller obscure. Les lumières s’allument et par une trappe, des hommes en combinaison blanche entre. Le panneau d’affichage indique HOU contre MAD. L’arbitre allume un but sur un côté de la piste puis inspecte un point de la piste. Dans une loge, des hommes d’âge mûr se félicitent en complet veston, et la foule remplit complètement les gradins. Sous les acclamations et les joueurs casqués en vert débarquent sur la piste, certains à motos vrombissantes, d’autres en patins à roulettes.

Le commentateur du match commence son boniment, souhaitant la bienvenue à tous à Houston, la Cité de l’Energie, foyer des tenants du titre de Champions du Mondes de Rollerball. Ce match international clé les font s’affronter avec l’équipe de Madrid, en vert. Entre alors les champions en titre de Houston, en orange. L’arbitre indique qu’il est prêt, tandis que les trente caméras multi-visions de la chaine s’alignent pour capter toute la vitesse, le frisson et l’excitation de ce match capital.

Et comme les deux équipes s’alignent sur la piste circulaire en deux carrés adjacents serrés, les haut-parleurs annoncent l’hymne corporatif, et tout le public se lève, tandis que les joueurs retirent leurs casques. Un orgue commence à jouer tandis que l’un des joueurs de Houston frappe rythmiquement contre sa cuisse de son poing ganté et garni de pointes.
Alors que tout le monde a l’air sinistre, les dernières notes de l’hymne retentissent et la foule acclame à nouveau. Le commentateur annonce alors que le tir traditionnel de la balle de test va bientôt indiquer le début du match. Et effectivement, un canon de métal placé le long de la piste circulaire tire à pleine vitesse une balle d’allure métallique dans une gouttière, tandis que l’on annonce dans les haut-parleurs le nom de l’arbitre : D.A. Nielhaus.

Les joueurs remettent leurs casques, le commentateur annonce que les officiels ont donné leur approbation pour le match, et précise que l’équipe de Houston sera menée par le fameux athlète Jonathan E. L’équipe en orange se met à patiner le long de la piste, en haut, suivie de l’équipe en vert, tandis qu’en bas les motos tournent. La première balle est lancée, Jonathan E attrape la première balle et doit la tenir haute suffisamment longtemps alors que les verts – patineurs comme motos foncent droit sur lui. Les motos et les joueurs volent dans tous les sens, quelques joueurs verts tentent de défendre le but vert, mais Jonathan E marque – et on ramasse un espagnol blessé. Déjà la seconde balle est tirée, et c’est à nouveau le chaos sur la piste…

Plus le match avance, plus le match est violent, et après que l’un de leur joueur ait été blessé, les orange en sont à rouler sur la tête des joueurs verts étalés. Comme Johnny E encourage l’un des siens, celui-ci s’élance et fait tomber une moto verte, récupère la balle, saute par-dessus quatre patineur vert et marque, faisant basculer le score en la faveur de Houston. Jonathan E de retour sur la piste marque à nouveau et le match est gagné. Jonathan et son second Moonpie se félicitent sous la douche – puis les officiels viennent les féliciter dans les vestiaires, dont Bartholomew, qui annonce que cette saison, Jonathan E. sera particulièrement célébré lors d’une émission spéciale en Multivision – jamais un joueur n’a reçu un tel honneur, et il sera regardé par le monde entier.

Puis c’est le toast, et comme Bartholomew s’étonne qu’ils ne boivent que du jus de fruit, il tend à Moonpie des petites pilules blanches. Moonpie en prend une, et Bartholomew lui souhaite de faire de beaux rêves. Bartholomew s’assoit et déclare que Moonpie a une mauvaise habitude, qui le fera rêver qu’il est un décideur en costume gris qui prend des décisions… Mais Moonpie sait-il de quoi rêvent les décideurs à leur bureau : ils rêvent qu’ils sont des grands joueurs de Rollerball, qu’ils sont Jonathan, qu’ils ont des muscles et qu’ils éclatent la figure de leurs adversaires. Bartholomew se lève alors sous les acclamations des joueurs et souffle à son entourage qu’ils s’en vont : ils ne peuvent pas garder les garçons au vestiaire toute la nuit. Puis il ajoute à l’attention de Jonathan de venir le voir le lendemain, et quitte sur ces derniers mots : c’est une grande équipe, une grande ville, de grandes choses sur le terrain.

Le lendemain, Jonathan est reçu seul à seul par Bartholomew et lui annonce qu’il va prendre sa retraite. Jonathan est troublé et rappelle qu’il veille sur son équipe. Bartholomew lui rappelle alors le principe de gouvernance du monde : il n’y a plus de guerre, même plus entre corporations, tout le monde peut vivre une vie décente – et même luxueuse dans le cas de Jonathan, à la condition qu’il ne remette jamais en cause la décision des corporations. Jonathan rappelle alors à Bartholomew que les corporations lui ont déjà pris son épouse Ella, parce qu’un des directeurs exécutifs la voulait pour lui. Bartholomew refuse d’en discuter à nouveau, et prétend que de toute manière Ella voulait le quitter. Puis il rappelle que le Rollerball est un jeu stupide et atroce, et que Jonathan ne peut qu’être heureux de le quitter. Comme Jonathan se déclare confus, Bartholomew lui propose de prendre quelques jours pour réfléchir, et comprendre – parce que lui ne comprend pas la résistance de Jonathan – et personne ne la comprendra.

Rollerball, le film de 1975

Rollerball, le film de 1975

Rollerball, le film de 1975

Rollerball, le film de 1975

Rollerball, le film de 1975

Rollerball, le film de 1975

Rollerball, le film de 1975

Rollerball, le film de 1975

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

***