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Timeless, la série télévisée de 2016 Feu orange télévision

Timeless S01E01: Pilot (2016)
Traduction du titre original : Intemporel.

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Ici l'article de ce blog sur la série Timeless (2016)

A ne pas confondre avec le film Timeless (2016 ?).

Diffusé aux USA le 3 octobre 2016 sur NBC US.

De Eric Kripke et Shawn Ryan ; avec Goran Visnjic, Malcolm Barrett, Abigail Spencer, Matt Lanter, Matt Frewer.

USA, 6 mai 1937. Sur un vaste terrain d’aviation, des journalistes se sont massés pour photographier et filmer l’arrivée du dirigeable Hindenburg à New-York. Le nez de l’énorme cigare métallisé émerge des nuages bas et les marins chargés d’arrimer l’aérolithe accourent de toutes parts, tandis qu’à bord une mère et ses trois enfants admirent par une baie vitrée l’action en contrebas. Dans la nacelle de pilotage, le capitaine fait sonner la cloche et donne l’ordre de lancer la corde d’arrimage. Au même moment un mécanicien avance le long de la passerelle suspendue entre les ballons d’hydrogène, sans remarquer la déchirure par laquelle le gaz hautement inflammable s’échappe, ni entendre le sifflement conséquent – comme si ce n’était pas son métier de vérifier ce genre de chose. La corde est lancée et traine ensuite dans l’herbe mouillée.

Suivant le mouvement des marins, une blonde journaliste tout de cuir vêtue s’approche au plus près de l’action pour prendre des photos. Elle est interpellée par un marin qui lui demande si elle est supposée s’approcher d’aussi prêt, elle répond que probablement non. Puis le marin s’étonne que quelque chose d’aussi gros puisse voler, et elle répond par une remarque sexiste selon laquelle ce serait seulement les hommes qui seraient obsédés par la taille des objets, comme si un ballon dirigeable aurait pu voler porté par une minuscule baudruche.

Pendant ce temps, la corde continue de traîner dans les flaques d’eau… À bord du dirigeable, le mécanicien s’appuie sur une rambarde de métal et s’étonne de voir jaillir un minuscule éclair d’électricité statique, comme si c’était la première fois que ce genre de chose pouvait lui arriver et qu’il ignorait tout des risques que cela impliquait. Comme le mécanicien relève les yeux, des éclairs plus grands jaillissent de la structure métallique au bout de la cursive, et les ballons du fond explosent. La boule de feu avançant doit sur lui, le mécanicien se couvre les yeux sans songer à fuir.

Les flammes jaillissent du dessus du dirigeable à l’arrière, et aussitôt, l’arrière du dirigeable descend violemment, faisant tomber tout le monde à bord. Tandis que le public venu admirer l’arrimage se met à crier, un journaliste commente que le dirigeable est en feu et en train de s’écraser… Dans la nacelle des passagers, le piano qui n’était pas ou mal amarré va rouler en direction du fond du salon, et de toute manière, les flammes de l’incendie jaillissent par le plafond. Des passagers tentent de se jeter par les baies vitrées ou sont projetés eux-mêmes en flammes tandis que le dirigeable s’écrase complètement dans le sol à la verticale dans une nuée ardente et la jolie journaliste blonde, qui pendant tout ce temps n’a pas imaginé courir s’abriter, se reçoit le haut du dirigeable embrasé dans la figure.

De nos jours. Lucy Preston, une jolie brune professeur d’Histoire se pavane devant un grand amphithéâtre plein d’étudiants. Elle commente son diaporama en évoquant la réponse du président Lyndon B. Johnson à un envoyé spécial à la Maison-Blanche qui demandait pourquoi les USA étaient au Vietnam : sortir son pénis et répondre que c’était pour cela. Et d’insister sur le fait que l’anecdote est véridique et qu’il appelait son penis « Jumbo ».

Lucy conclut de cette anecdote embarrassante pour les hommes blancs (car elle n'aurait jamais osé citer une anecdote embarrassante sur les femmes, sur les noirs et ainsi de suite sinon sa série aurait été annulée avant même d'avoir été lancée) que pour le meilleur et pour le pire – et dans ce cas, le pire, c’est l’histoire véritable. Pour la comprendre, elle et ses étudiants doivent entrer dans la tête de ces gens – et sur les deux grands écrans de l’amphithéâtre, une photo d’époque du président Johnson s’affiche (mais pas celle où il se masturbe) – connaître leurs goûts, leurs manies – leurs Jumbos. Et ce disant, elle imite le « V » de la victoire que le président Johnson fait sur une autre photo d’époque affichée derrière elle sur les deux grands écrans de l’amphithéâtre.

Lucy a bien fait rire ses étudiants, et sourire l’homme qui venait la trouver à la fin du cours : au grand dam de Lucy, ce dernier est venu lui annoncer que le conseil d’administration de l’université – pas lui personnellement – a annulé la réunion en vue de la titularisation de la jeune femme. L’homme lui propose d’en parler calmement autour d’un café, mais Lucy ne veut rien entendre : cela fait dix ans qu’elle se casse les fesses pour obtenir sa titularisation. L’homme veut alors rapporter les arguments du conseil d’administration, mais Lucy lui coupe la parole : c’est la mère de Lucy qui a créé le département d’université en question : pour Lucy, la vérité vrai est que l’homme aurait très pu faire le forcing pour que la titularisation ait lieu.

Et Lucy part retrouver sa mère dans leur maison. La mère de Lucy est visiblement très malade et alitée, tandis que Amy, la jeune sœur de Lucy, veille dans un fauteuil à côté du lit médicalisé. Lucy s’approche, dépose une barre Snickers de plus sur la table de nuit à côté des médicaments et de la photo d’elle, de sa sœur et de sa mère. Selon Amy, l’état de leur mère n’a pas varié. Comme Lucy propose d’offrir un verre à Amy, les deux femmes sortent de la chambre – et aussitôt, Lucy, buvant une bière au goulot, raconte ce qui vient de lui arriver et promet d’aller trouver le Doyen et de faire de sa vie un enfer s’il le faut.

Amy propose une solution alternative : démissionner, elle trouvera mieux ailleurs. Lucy rétorque qu’alors elles trois vivront des revenus (inexistants) du podcast d’Amy. Mais Amy insiste : Lucy est un professeur doué, elle doit aller enseigner dans un établissement où l’on veut bien d’elle. Mais Lucy s’entête : le département où elle enseigne est l’héritage de leur mère, Lucy a travaillé pour toute sa vie. Amy explique qu’elle veut seulement dire que Lucy doit arrêter d’avoir peur de décevoir leur mère : Lucy doit construire son futur à elle.

Pendant ce temps, dans un hangar brillamment illuminé abritant un laboratoire de haute technologie, avec une grosse capsule en forme d’œil trônant au milieu, Rufus Carlin, un technicien noir en survêtement passe de la musique rock à plein volume dans ses écouteurs, tout en circulant au milieu d’une masse d’électronique visiblement fragile et sous tension, donc dangereuse. Il va s’asseoir en face de sa station informatique et commence immédiatement à mater sa jolie voisine, Jiya... Au même moment, une camionnette sombre on ne peut plus suspecte se présente au portail protégeant le passage des grillages surmontés de barbelés défendant l’accès au hangar.

Le passager dans la camionnette compose un code et le portail s’ouvre. Ce passager tient sur ses genoux un épais carnet ressemblant à un journal de bord, et le conducteur lui demande s’il est certain qu’il peut faire confiance au carnet, et le passager – Garcia Flynn – hoche la tête plusieurs fois. Le portail étant complètement ouvert, Flynn referme le carnet, le chauffeur démarre. Mais ils sont immédiatement arrêtés par deux gardes qui veulent voir leurs papiers d’identité – il y a six autres hommes assis à l’arrière de la camionnette…

Dans le hangar, le professeur Anthony Bruhl, un homme âgé grand, mince et chauve interpelle Rufus, qui s’empresse de retirer ses écouteurs qui continuaient de jouer à fond de la musique rock. Bruhl, une main familièrement posée sur l’épaule de Rufus, lui fait remarquer que ce jour est mardi – le jour des Tacos, et que c’est au tour de Rufus d’aller chercher les Tacos. Puis il ajoute que Rufus n’a qu’à demander à Jiya de l’accompagner, ce qui sera toujours mieux que de la fixer du regard douze heures durant par jour. Rufus reste penaud presque une minute, puis range ses écouteurs – quand soudain, une détonation retentit.

Tous les techniciens se retournent de leurs consoles, tandis que Flynn fait son entrée dans le hangar en tirant plusieurs fois en l’air et crie à tout le monde de se mettre à terre. Rufus court rejoindre Jiya et ils s’accroupissent. Puis le commando mené par Flynn abattent les gardes. Flynn met alors en joue le professeur Bruhl et lui ordonne d’avancer – tandis que dehors, trois voitures de police arrivent, sirènes hurlantes. Flynn conduit Bruhl et d’autres membres du commando à l’intérieur de la capsule en forme d’œil, regarde bien la caméra de surveillance vidéo, puis éloigne l’escalier roulant... Alors, sous les yeux éberlués de Rufus et Jiya, les lumières autour de la capsule en forme d’œil se mettent à tourner, un vrombissement se met entendre, puis la capsule disparait dans un souffle de vent puissant. Entre les policiers qui ordonnent à Rufus et Jiya de mettre les mains en l’air et leur demande où est parti le commando. Rufus ne répond rien.

Alors que Lucy est chez elle assise au bord du lit de sa mère, à comparer le visage souriant de la photo avec celui actuel fatigué et chauve, on sonne à leur porte : c’est l’agent Kondo de la Sécurité du Territoire (Homeland Security). Le prenant pour un représentant, Lucy veut lui fermer la porte au nez. Alors Kondo brandit son badge et répète sa présentation, exigeant qu’elle le suive. Amy arrive et demande à Kondo ce que Lucy a fait, et Kondo répond qu’ils ont besoin de son aide...

Kondo amène évidemment Lucy au laboratoire. Elle le fait attendre dans un salon sans fenêtre aux armes des Industries Mason, avec un jeune homme brun, Wyatt Logan. Comme ce dernier a les yeux mi-clos, elle lui demande en chuchotant s’il dort – et il répond que non, sans ouvrir davantage les yeux. Puis elle lui demande s’ils se trouvent dans les locaux de la compagnie de Connor Mason – il ne répond rien – et s’il sait pourquoi ils se trouvent là – Logan répond qu’il n’en a aucune idée.

Comme Lucy fait remarquer qu’ils ont pratiquement le même âge alors il peut arrêter de l’appeler « Madame », entre l’agente Denise Christopher, de la Sécurité du Territoire, qui sert immédiatement la main de Lucy, la complimentant sur sa réputation de professeur d’Histoire et d’Anthropologie de classe internationale. Lucy, surprise, répond qu’elle n’est qu’une enseignante et que c’est sa mère qui est de classe internationale. L’agente Christopher répond qu’elle a lu tous les livres de la mère de Lucy et qu’elle est désolé de la maladie qui frappe celle-là.

Puis l’agente Christopher va serrer la main du Sergent-Maître Wyatt Logan des Delta Force, qui semble également avoir à ses yeux une réputation de classe internationale. L’agente Christopher déclare alors qu’ils sont au chrono donc qu’ils doivent la suivre et qu’ils tiennent bon sur leurs jambes. Dans un autre salon aux vitres brisées, l’agente Christopher leur présente sur un grand écran plat au mur Garcia Flynn, un ex agent de la NSA en Europe de l’Est.

Logan demande depuis quand Flynn a quitté la NSA : depuis un an, après avoir tué son épouse et son enfant et avait disparu des écrans. La Sécurité du Territoire pensait qu’il se cachait en Tchétchénie mais, apparemment non – le grand écran plat montre alors la vidéo-surveillance où Flynn embarque dans la capsule en forme d’œil. Logan demande alors pourquoi Flynn aurait voulu faire l’attraction du Tour des Etoiles. C’est alors que la capsule disparait dans les airs, et Flynn demande s’il s’agit d’un effet spécial.

Entre Connor Mason lui-même, un grand noir chauve, qui demande à Logan et Lucy s’ils n’ont jamais entendu parler d’une courbe quasi-temporelle fermée (closed timelike curve). Lucy répond que non, alors Mason prend une feuille de papier représentant le temps et prétend que si l’on peut obtenir un champ gravitationnel assez puissant, on peut faire se recourber le temps sur lui-même, et obtenir une boucle qui permettrait alors de traverser le temps jusqu’à un point plus en arrière. Comme Lucy est incrédule, l’agente Christopher confirme : Connor Mason a bien inventé une machine à voyager dans le temps.

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