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Image  Feu vert télévision

Black Mirror S02E02: White Bear (2013)
Traduction du titre original : L'Ours blanc.

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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Black Mirror (2011)

Diffusé en Angleterre le 18 février 2013 sur CHANNEL 4 UK.
Diffusé en France le 5 juin 2014 sur FRANCE 4 FR.
Actuellement disponibles en France sur NETFLIX FR.

De Charlie Brooker (également scénariste) ; réalisé par Carl Tibbetts ; avec Lenora Crichlow, Michael Smiley, Tuppence Middleton, Ian Bonar.

Pour adultes et adolescents

Des images vidéos numériques endommagées défilent devant les yeux fermés de la jeune femme tandis que du son numérique également endommagé crépite à ses oreilles par intermittence… Elle ouvre les yeux.

Elle est assise dans une chaise en bois, nauséeuse, un terrible mal de crâne. Elle porte un bandage autour des deux poignets, comme si elle s’était ouvert les veines et qu’elle avait été soignée. Elle ne se souvient de rien. Il y a une petite télévision à écran plat sur laquelle est affichée un curieux logo blanc sur fond noir, que zèbrent par instant quelques interférences. Comme la jeune femme essaie de se lever, elle remarque à ses pieds, répandus sur le tapis, deux flacons renversés – des minuscules cachés blancs et des gélules jaunes.

Il fait jour, les rideaux sont tirés. Elle les écartent. Elle a vu sur un parc – un terrain de jeux pour enfants. Elle se voit dans un miroir, en bas de survêtement et tee-shirt, l’air ravagée. Sur la télévision, le logo continue de tressauter. Elle éteint la télé, voit que la porte de la chambre est ouverte ; elle appelle sans réponse, descend dans le salon du rez-de-chaussée. La télévision est aussi allumée, elle affiche le même logo blanc sur fond noir. Elle aperçoit un verre vide sur le comptoir de la cuisine. Elle s’élance, l’attrape, le remplit au robinet et le boit d’un trait, le repose, s’essuie la bouche. Elle se retourne, avance à travers le salon en direction de l’ordinateur – il y a un calendrier accroché au mur juste au-dessus de l’ordinateur, et d’après les croix, ils seraient le 18 octobre. Elle continue de faire le tour de la pièce : sur le manteau de la cheminée, il y a des cadres de photos.

Dans un cadre, deux photos : une petite fille noire avec des nattes, qui sourit mais qui a perdu une dent de devant – et un couple, elle et un jeune homme brun à l’allure un peu voyou. Elle prend la photo de la petite fille, qui avait été coincée dans le bord du cadre. Alors elle a à nouveau des flashs en forme de vidéo numérique abîmée : la même petite fille qui joue sur le tapis et qui lui sourit à elle – tandis qu’un son suraigüe vrille les oreilles. Elle regarde à nouveau la photo de son couple, mais aucune image ne lui revient. Elle va éteindre la télévision, puis apercevant une paire de baskets noires, elle les enfilent, et enfile un haut de survêtement, puis sort dans le jardin de la maison par la porte-fenêtre. Aucun bruit dans la rue ou dans le parc. Le vent souffle.

Comme elle marche le long des palissades, elle se rend compte qu’il y a des gens à l’étage des maison, chacun en train de filmer avec leur téléphone portable. Elle les appelle en vain… C’est la même chose avec les maisons aux alentours. Elle appelle à nouveau, demandant si ils peuvent l’aider, s’ils savent qui elle est… elle ne peut pas se souvenir de qui elle est !

Soudain, elle entend le déclic de quelqu’un qui prend une photo et, plus loin devant, une petite silhouette vêtue d’un anorak disparait derrière la palissade voisine. Elle se lance à la poursuite de ce qui ressemble à une jeune fille blonde aux cheveux longs. Puis elle entend une porte claquer, et elle voit un père et son petit garçon à la fenêtre au-dessus d’elle, et le père est en train de la filmer avec son téléphone portable… Elle appelle à nouveau, et réclame de l’aide à nouveau – en vain, encore une fois.

Puis elle voit une voiture bleu s’arrêter de l’autre côté de la pelouse, et un homme avec un manteau rouge cagoulé de noir, avec le même logo blanc qu’il y avait sur les télévisions. L’homme va au coffre de la voiture, en sort un fusil, et se met à marcher, résolu, dans la direction de la jeune femme. Puis il la met en joue et se met à courir…

Comme elle fait volte-face et cherche un appui, des gens de tous les âges sortent de partout, leur téléphone portable à la main, pour filmer l’action au plus près. Elle passe devant eux, en courant, en les appelant à l’aide, mais personne ne lui répond : les gens se contentent de la suivre avec leur téléphone portable levés dans sa direction. Alors elle aperçoit une jeune fille en treillis et avec un chapeau chapka, laquelle est en train de faire le plein d’essence. Apercevant la fugitive, la jeune fille crie à son camarade qu’ils doivent partir immédiatement. L’homme au fusil ouvre alors le feu…

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