Les trois mousquetaires 3D, le film de 2011 Feu vert cinéma

The Three Musketeers (2011)

Ceci n'est pas une adaptation fidèle du roman Les Trois Mousquetaires.

Sorti en Autriche et en Allemagne le 1er septembre 2011.
Sorti en France et en Angleterre le 12 octobre 2011.
Sorti aux USA le 21 octobre 2011.

De Paul W.S. Anderson ; sur un scénario de Alex Litvak et Andrew Davies, d'après le roman d'Alexandre Dumas père ; avec Milla Jovovich, Logan Lerman, Matthew Macfadyen, Ray Stevenson, Orlando Bloom , Luke Evans, Mads Mikkelsen, Til Schweiger, Christoph Waltz, Freddie Fox, Carsten Norgaard, Gabriella Wilde, James Corden, Juno Temple.

Pour adultes et adolescents.

C’est l’aube du 17ème siècle. Après l’assassinat de son père, le jeune roi Louis XIII monte sur le trône français. Sa nation autrefois en paix est cernées de toutes parts par les ennemis. Même à l’intérieur des frontières, le Cardinal Richelieu, conseiller du roi, complote pour accaparer le pouvoir. Louis, l’inexpérimenté, et sa promise, la reine Anne, se retrouvent sans aucun ami et si cette poudrière vient à exploser, le continent entier sera engouffré par la guerre… Seuls quelques hommes peuvent prévenir l’apocalypse qui approche.

Venise, en Italie. La nuit est illuminée de feux d’artifices tandis qu’un garde s’approche du canal à l’entrée d’un des palais. Il est frappé à la gorge d’un dard. Émerge un personnage masqué de noir et armé de ce qui ressemble à deux sabres. Quatre gardes alarmés se précipitent pointant leurs hallebardes en direction de l’assassin – qui dégaine les épées – en fait deux arbalètes à répétition ( !) dont les carreaux trucident instantanément les quatre gardes en même temps !
L’assassin replit ses… arbalètes à répétition et les rengaine dans leurs fourreaux respectifs ; l’assassin retire son masque : c’est un homme brun portant barbiche et moustache, alias Athos. Il retire sa combinaison (de plongée ?) et du talon pousse les corps des quatre gardes occis dans le canal.

Comme Athos veut entrer dans le palais, une femme pointe le canon d’un petit pistolet en nacre contre sa tempe, lui ordonnant de ne plus bouger, et faisant remarquer qu’Athos, selon elle, deviendrait négligent. La femme, Milady de Winsor, vêtu d’une grande robe blanche et tenant devant son visage à masque ajouré doré. Athos répond sans se troubler qu’il partage l’avis de la dame… indiquant de son regard baissé le poignard qu’il tient pointé contre le cœur de Milady de Winsor.

Milady baisse son masque et sussure qu’elle préfère qu’on lui dise « je t’aime ». Elle baisse son pistolet, Athos son poignard et ils s’embrassent fougueusement avec la langue. Ils se séparent et Athos fait remarquer à Milady qu’elle aurait pu s’annoncer ; Milady répond que cela n’aurait pas été amusant. Athos demande des nouvelles de l’évêque ; Milady sort une clé et répond que l’évêque se porte moins bien qu’Athos, qui sourit : Milady est incorrigible ! Milady range la clé dans son corsage et répond qu’elle parie qu’Athos dit la même chose à toutes les filles. Et d’embrasser à nouveau Athos.

Pendant ce temps, une grande gondole arrive avec trois gondoliers et un dais rouge aux galons dorés, sous lequel une jolie jeune fille proteste auprès du galant à ses genoux : elle est une gente dame ! Le galant n’écoute pas et l’embrasse dans le cou. Au-dessus, sur un toit, une silhouette encapuchonnée de noir guette tandis qu’au loin le feu d’artifices continue de plus belle. L’homme murmure le Notre-Père à voix basse tout en égrenant un chapelet. Arrivé au bout de sa prière, il bondit droit sur le dais de la gondole qui passait dans le canal en contrebas. La gondole craque, il envoie un premier gondolier à l’eau ; les deux autres sortent des épées – il les balaye à coups de rame.

S’étant débarrassé des gardes, l’agresseur soulève le dais et exige que le galant lui remette la clé. Le galant dégaine son épée. L’agresseur le désarme et maintient quelques secondes la tête du galant dans l’eau. Lorsque le galant peut ressortir la tête, il a une clé à la main et demande si c’est la bonne. L’agresseur arrache la clé, balance le galant dans le canal, puis s’approche de la jolie jeune fille qui lui demande son nom. L’agresseur retire son capuchon – c’est Aramis, qui déclare qu’il n’est pas prêtre. La jeune fille lui répond qu’elle n’est pas une dame. Aramis lui répond qu’il a dix minutes, et s’assoit à côté d’elle, l’entourant de sa cape…

Ailleurs, au fond d’un cachot, un homme enchaîné raconte à deux gardes l’histoire d’une femme fatale qui était endurante au mal et avait un penchant malsain pour les poulets et les lapins. Un homme richement vêtu masqué d’argent et à tricorne arrive devant le prisonnier et déclare qu’il s’attendait à mieux de la part d’un homme d’une telle réputation. Le visiteur retire son chapeau, puis son masque, demandant si son prisonnier aurait la moindre idée d’où pourraient se trouver Athos et Aramis. Le prisonnier répond qu’il n’a jamais entendu parlé de ceux-là.

Le visiteur ricane. Son prisonnier rote. Le visiteur reprend et accuse : ce que les espions français peuvent être très, très arrogants – stupides et terriblement… Le prisonnier l’interrompt : sexy. Le visiteur se détourne et regrette d’avoir mis si longtemps à attraper l’espion. Celui-ci répond que l’autre ne l’a pas attrapé. Le visiteur ne comprend pas. Son prisonnier cesse de sourire : l’autre ne l’a pas attrapé. Le visiteur, dubitatif, demande alors ce que l’espion fait alors dans son cachot enchaîné. L’espion – qui n’est autre que Porthos – répond très sérieusement qu’il est venu attraper son visiteur, lequel éclate de rire.

Alors Porthos tire sur ses chaînes et en arrache les fixations au mur, puis désarme et assomme les deux gardes avec. Le visiteur tourne des talons, mais Porthos l’attrape avec ses chaînes et le ramène à lui, puis se libère de ses menottes. Porthos demande alors au visiteur enchaîné et médusé la clé. Après une seconde d’hésitation, le visiteur sort la clé en question et Porthos la prend – avant d’assommer le visiteur d’un coup de tête. Porthos conclue l’affaire par un « vive la France » (avec un terrible accent anglais dans le texte).

La chambre forte de Léonard De Vinci : De Vinci la conçue pour protéger les plans de ses inventions… Athos, Milady, Aramis et Porthos avancent dans une immense galerie pour s’arrêter devant quatre fixations dorées scellées dans le dallage. Chacun sort sa clé et l’insère au centre d’une fixation, qui révèlent un mécanisme pivotant. Le dallage devant eux s’enfonce pour former un escalier qui s’enfonce dans les profondeurs du palais et Athos se tourne vers Milady, lui déclarant que son rôle est accompli et qu’elle doit se rendre au point de ralliement. Milady éclate de rire : ils sont venus ensemble, ils repartiront ensemble…

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