The Mist, le film de 2007 Feu vert cinéma

The Mist (2007)
Traduction du titre original : La brume.

Sorti aux USA le 12 novembre 2007.
Sorti en France le 27 février 2008.
Sorti en Angleterre le 4 juillet 2008.
Sorti en blu-ray américain le 16 septembre 2008 (multi-régions, deux versions : couleur / noir et blanc, anglais Dolby True HD 5.1 anglais, version française inclue DD 5.1).
Sorti en blu-ray français le 5 juillet 2009 chez TF1 Vidéo (région B ) - Attention blu-ray défectueux !

De Frank Darabont (également scénariste) ; d'après le court roman (novella) de Stephen King ; avec Thomas Jane, Marcia Gay Harden, Laurie Holden, Andre Braugher, Toby Jones, William Sadler, Jeffrey DeMunn, Frances Sternhagen, Nathan Gamble, Alexa Davalos, Chris Owen, Sam Witwer, Robert C. Treveiler, David Jensen, Melissa McBride.

Pour adultes et adolescents.

L’orage gronde tandis que David Drayton, un illustrateur (apparemment l’auteur d’une affiche pour The Thing de Carpenter) achève dans son atelier la couverture d’un roman fantastique (apparemment La Tour Sombre, le Pistoleros) avec en fond musical un jazz nonchalante de la New-Orléans. Les éclairs illuminent l’atelier, immédiatement suivis d’un violent tonnerre. David ne se trouble pas. Il utilise le dos de sa main comme palette, ajoutant un côté clair à la tige d’une rose rouge sur le côté de son cow-boy aux allures de Clint Eastwood.

Soudain, la musique s’éteint, avec toutes les lumières de l’atelier. À travers sa fenêtre, David voit les éclairs frapper plusieurs fois le lac en face de la maison. Il rassemble sa petite famille – sa blonde épouse, Stephanie, et son blond jeune fils, Billy, et ensemble, descendent à la cave avec des oreillers. Le tableau reste seul dans l’atelier illuminé par les éclairs – jusqu’à ce qu’un arbre s’abatte et traverse la pièce, éjectant le chevalet et la toile dans un grand bris de verre. Le lendemain, les oiseaux chantent à nouveau. Le garçon est le premier à sortir de la maison, émerveillé par les dégâts dans le jardin. Tandis que David examine à la lumière du soleil l’état de sa toile, son épouse Stephanie fait remarquer que la nourriture va pourrir dans leur congélateur. David répond qu’il a fait une liste et qu’il va se rendre au supermarché avant que ce dernier ne soit dévalisé.

David regarde dans tous les sens, lâche un juron. Stephanie lui demande s’il pourra sauver sa toile, David répond que non, impossible. Il va devoir tout reprendre à zéro. Il appellera le studio quand les téléphones fonctionneront à nouveau, pour voir s’ils peuvent lui accorder un délai supplémentaire. Comme il jette la toile en direction de l’arbre abattu qui a fracassé la fenêtre de son studio, Stephanie lui demande quel autre choix le studio pourrait avoir. David soupire : elle plaisante ? Ils peuvent très bien torcher un poster photoshoppé en un après-midi ! Ils le font tout le temps – deux grosses têtes… Il aurait dû descendre son tableau à la cave la nuit d’avant. Et de se traiter de stupide.

Stéphanie lui répond qu’il ne pouvait pas prévoir qu’un arbre s’envolerait à travers sa fenêtre. David répond qu’il ira aussi au magasin de bricolage acheter du plastique et du gros ruban adhésif, histoire de sceller la fenêtre avant la tombée de la nuit. Il passera commande pour une nouvelle vitre. Alors Stephanie réalise que c’est l’arbre que le grand-père de David avait planté. David rappelle qu’enfant, il avait l’habitude de grimper dans cet arbre – mais tout ça, c’est seulement des trucs. Sa famille est en sécurité, c’est la seule chose qui compte…

Billy revient en courant : il faut que ses parents voient ça… La remise à bateaux est en mille morceaux ! L’enthousiasme de son fils fait sourire David, et Stephanie sourit à son mari : comment ses deux hommes arrivent-ils toujours à la faire rire ? David répond qu’il lui en faut incroyablement peu... Ils vont constater les dégâts – et effectivement, l’arbre du voisin, Norton, a complètement détruit la remise à bateaux. L’arbre mort que David demandait de faire couper depuis trois ans. Alors Stéphanie remarque le banc de brume qui descend d’entre les petites montagnes de l’autre côté du lac.

Bill demande à son père ce que c’est. David répond : de la brume. Stéphanie s’étonne : sur le lac ? David répond qu’ils en ont déjà eu. Mais Stéphanie n’est pas convaincue : qui descend de la montagne comme ça ? David hésite : deux fronts qui se rencontrent – des restes de l’orage, quelque chose dans le genre… Il n’est pas météorologue. David demande alors à son épouse de ramener Billy à la maison pour l’habiller car il veut l’emmener avec lui en ville. Stéphanie s’étonne que David ne les suivent pas, mais David veut avoir une petite conversation avec leur voisin à propos de son arbre…

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