Wolfen, le film de 1981Feu vert cinéma

Wolfen (1981)
Traduction : lupin.

Noter qu'il existe plusieurs montages de ce film et que le montage actuel n'est pas la version du réalisateur.

Sorti aux USA le 24 juillet 1981.
Sorti en France le 3 mars 1982.
Sorti en blu-ray américain le 2 juin 2015 chez Warner Archive, multirégions (anglais DTS-HD Master Audio 5.1 (48kHz, 24-bit) sous-titré anglais).
Sorti en blu-ray anglais le 9 mars 2020 HMV Exclusive.

De Michael Wadleigh, sur un scénario de David M. Eyre, Jr., Michael Wadleigh, Eric Roth, d'après le roman The Wolfen de Whitley Strieber de 1978 ; avec Albert Finney, Diane Venora, Edward James Olmos, Gregory Hines, Tom Noonan.

Pour adultes

New Tork dans le couchant. Au sommet d’une des piles du pont de Brooklyn, deux amérindiens libèrent un pigeon. Plus loin sur la rive, un quartier en ruine est en cours de démolition. Dans l’église aux vitraux crevés, quelque chose regarde un hélicoptère passer à travers le toit dépourvu de tuiles. Et à deux pas de l’église, un riche politicien nommé Van der Veer pose la première pierre d’un édifice.

La nuit est tombée. Le même Van der Veer revient en limousine d’une fête et ordonne à son chauffeur qu’ils se rendront avec sa dame à son penthouse (= luxueux appartement au dernier étage d’un immeuble résidentiel)... mais pas sans faire un arrêt à Battery Park (le parc des canons, au bout de l’île de Manhattan).

Devant son écran, une employée de la société de surveillance chargée de la sécurité de Van der Veer s’inquiète : mais que va-t-il faire à six heures du matin à Battery Park ? Un collègue lui répond cyniquement que Van de Veer va visiter ses ancêtres, et son supérieur, à l’écran d’à côté intervient : Van de Veer va faire tout ce qu’il peut vouloir faire là-bas.
Dans la limousine, la blonde qui accompagne Van der Veer s’enfile un rail de cocaine. Une silhouette furtive traverse le pont avant que la limousine blanche ne le passe. Puis lance une bouteille sur le capot de la limousine. La blonde pousse un cri de frayeur, la limousine continue. C’était l’un des deux indiens qui se trouvaient au sommet de la pile du pont plus tôt dans la journée.

Ils s’arrêtent à Battery Park, à côté des ruines, et lâche leur lévrier pour qu’il fasse ses besoins. La blonde va à des carillons qui semblent la fasciner, puis ils vont se promener jusqu’à la pierre posée plus tôt dans la journée, désormais ornée d’une plaque qui dit : « Réplique du premier moulin à vent d’Amérique, un moulin hollandais horizontal dressé sur ce site en 1625 par Peter Vander der Veer. » Et effectivement un tourniquet à voiles triangulaires est animé par le vent. Comme elle réalise qu’elle est seule avec son lévrier, la blonde appelle plusieurs fois Chris, et le chauffeur de la limousine, inquiet descend du véhicule. Alors Chris Van der Veer jaillit de derrière une voile en rugissant, et la blonde éclate de rire. Le chauffeur est rassuré.

Mais quelque chose approche du moulin. Le lévrier s’enfuit. La chose suit le chauffeur, qui s’arrête. Un carillon d’une horloge sonne dix heures. Le chauffeur se remet à marcher sur la grille en fer. S’arrête à nouveau puis entendant grogner se retourne, dégaine son arme. Sa main arrachée avec le pistolet s’envole dans les airs. Pendant ce temps, Van der Veer s’allume une cigarette. Il est alors intrigué par quelque chose dans le moulin, et appelle Pauline. Van der Veer est alors projeté contre un tronc d’arme, et Pauline s’écroule tandis que son collier de perles ensanglanté explose.

Le lendemain, Dewey Wilson un ancien capitaine de la police de New-York se lève, va acheter en survêtement un café et des journaux, puis il rappelle la police, et s’étonne que son patron Warren soit levé si tôt : en fait, ils ont un problème – un cauchemar à Battery Park, trois cadavres, avec de la mutilation, possiblement une agression sexuelle, du démembrement et peut-être même du cannibalisme. Wilson répond qu’il adorerait voir ça mais qu’il est en retard pour la messe et il a un rendez-vous important au golf. Warren répond qu’il va voir ça, parce que c’est bizarre et très étrange, tout comme lui, Wilson. Donc, c’est retour au boulot. Et s’il est à Staten Island, il n’a qu’à voler pour arriver sur la scène du crime.

C’est donc en hélicoptère que Wilson débarque en survêtement à Battery Park avec ses journaux et ses provisions sur le bras. Il commence par prendre un autre café, puis retrouve Warren au bord de l’eau. Wilson demande alors qui a été tué, le gouverneur ? Warren lui répond que c’est quelqu’un de plus important, un président potentiel. Warren demande à Wilson de jeter un coup d’oeil autour, de « renifler ». Puis comme Wilson voit le maire arriver, il le salue. Le maire l’ignore. Déclare que c’est merveilleux, qu’est-ce qu’il va se passer après. Puis il demande à Wilson ce qui a bien pu se passer. Pas un vol, apparemment.