Fondation aka Foundation, la série télévisée de 2021Feu rouge cinématoxique


Fondation (2021)

Une saison de 10 épisodes de 45 minutes à une heure environ.

Attention, cette série emprunte le titre du roman d'Isaac Asimov et le nom de certains de personnages et entités (planètes, royaumes etc.) racontant une histoire qui n'est pas celle des romans, à l'opposée des valeurs du roman par une production au service de valeurs contre lesquelles Asimov s'est engagé dans sa jeunesse. Il greffe des éléments qu'Isaac Asimov a ouvertement rejeté tout au long de son oeuvre et de sa vie et empruntés à d'autres récits, certains déjà propagandaires et en particulier des récits de propagande d'actualité plus ou moins récentes. Les éléments plaqués forment un tissu inepte et grossier tant au niveau des dialogues que des intrigues et servent la propagande de haine que l'on retrouve dans beaucoup de séries et films du moment. *

Ne regardez pas cette série sans avoir lu le texte original d'Isaac Asimov, ne vous exposez pas à ce récit propagande si vous êtes fatigué ou si vous ignorez les faits d'actualité comme l'invasion illégale de l'Irak sur une accusation de possession d'armes imaginaires en brandissant le rapport qui concluait exactement le contraire de ce qu'affirmaient les USA, l'Angleterre et autres de ses alliés.

Diffusé à l'international pour le 24 septembre 2021 sur APPLE TV INT (deux épisodes puis un par semaine)

De David S. Goyer et Josh Friedman, d'après les romans d'Isaac Asimov, avec Lee Pace, Jared Harris, Lou Llobell, Leah Harvey, Laura Birn, Cassian Bilton, Terrence Mann, Alfred Enoch.

Pour adultes

Quand j’étais enfant, j’ai dit à ma mère que je voulais apprendre (le nom de ?) chaque planète de l’Empire Galactique, en commençant par le centre et en m’éloignant jusqu’à Star’s End (le bout de l’étoile, serait-ce une erreur de typo, Stars End, étoile au pluriel et là ça aurait un sens, en gros le bout de la galaxie la dernière étoile avant qu'il n'y en ait plus jusqu'à la prochaine galaxie ?). Chaque nuit elle m’a raconté des histoires. J’ai voyagé des années lumières, mon esprit s’étirant pour retenir toujours davantage de mondes. Mais je n’ai jamais atteint Terminus, chevauchant les plus lointaines marches de la civilisation dérangées par l’Humanité, c’était le bout. Et son histoire resta obscure pour moi jusqu’à de nombreuses années plus tard. Jusqu’à ce qu’elle devienne mon histoire. Jusqu’à ce qu’elle devienne la seule histoire.

Sur une planète gelée, un chasseur file du jour jusqu’à la nuit, pour arriver à une colonie aux maisons consistant en des containers posés sur le sol qui laisse ses enfants sortir la tête nue par une nuit apparemment bien froide, juste pour rigoler. Un petit brun et une grande blonde rejoignent toute une bande qui, euh, à l’aube cinq minutes plus tard ont l’intention de se réunir à l’orée de la colonie sans qu’aucun adulte ne s’en inquiète, malgré la présence d’une vie indigène et ailée probablement carnivore et se déplaçant en meute. Dans le ciel brillent selon l’erreur classique deux énormes satellites dont la taille devraient immédiatement causer de gros dégâts sur la planète selon les lois pourtant universelles de la gravité, mais clairement ignorées par la production.

Les quatre gamins se figent en entendant un hurlegrondement relativement proche, une serre d’évêque, déclare l’un d’entre eux. Cela ne semble pas plus les troubler que cela et ils reprennent leur escalade. Arrivés à la crête, ils se retrouvent face, non pas au monstre carnivore, mais à une espèce de monument flottant dans les airs (quelqu’un avait des ressources à gaspiller), la crypte (quelqu’un n’a pas consulté son dictionnaire avant de trouver un nom à un truc aérien). La crypte, selon la narratrice qui a oublié de se présenter, projetait un champ (de force, je suppose) conçu pour garder les gens à distance (apparemment c’est raté) que personne ne pouvait rompre (et c'est encore raté, voir ci-après).

Les gamins étant arrivé à une micro-plantation de drapeaux, l’un des sales gamin(e)s demande qui va y aller en premier, l’autre rétorque que c’était censé être celui qui pose la question. L’intéressé répond d’un haussement d’épaule : à celui qui lui a répondu et il n’aura qu’à mettre sa marque après le rocher et il ou elle lui laissera toucher l’un de ses tétons pendant dix secondes ou bien il pourra regarder les deux pendant trente seconde. Le garçon répond à la (le ?) dénommé(e) Gia de le jurer sur la lune (laquelle ?), ce que Gia fait sans hésiter.

Le garçon se lance et pris de nausée fait marche arrière sans avoir atteint la ligne et nous aurons échappé à la scène p…p.rn.graphique suggérée par les auteurs-créateurs de cette série et qui ne figure absolument pas dans les romans du très prude et très bon père de famille Isaac Asimov. Le petit brun qui veut voir le fantôme marche et s’écroule au milieu des drapeaux, inanimé. Les autres l’appellent (Poly) mais il ne répond pas, les gamins décident donc d’aller chercher du secours. Et devinez quoi, le soi-disant champ de force infranchissable est aisément franchis par une femme noire en combinaison noire, qui une fois Poly réveillé reçoit de la nourriture : c’est elle le fantôme, et le fantôme (vous suivez ?) n’existe pas. Et elle s’appelle Salvor (Hardin). Et Salvor insiste : personne ne pénètre le champ nul (elle vient de le faire), pas même les insectes.

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