Imprimer

Zone 414, le film de 2021Feu rouge cinéma

Zone 414 (2021)

Autre titre : City of Robots (la cité des robots).

Sorti aux USA le 3 septembre 2021.
Sorti en ligne en France le 13 septembre 2021 sur PRIME INT / FR.
Sorti en blu-ray américain le 2 novembre 2021.
Sorti en blu-ray allemand le 26 novembre 2021.

De Andrew Baird, sur un scénario de Bryan Edward Hill, avec Guy Pearce, Matilda Lutz, Jonathan Aris, Travis Fimmel.

Pour adultes

Un taxi jaune roule le long d’une voie d’une route suspendue. Un hélicoptère survole une zone industrielle et son port. La tour Veidt Corporation. Un homme à la veste de cuir marche le long d’un couloir, franchit une porte à code grillagée, contrôlée par un scan facial. Il prend un pistolet, le charge tandis qu’une jeune fille aux cheveux courts et noir lui dit qu’il faut que cet endroit s’arrête et qu’elle entend une voix qui dit que tous les hommes là-haut mourront seul avec ceux qui n’ont pas aidé. Elle tombe à genoux, l’homme l’exécute d’une balle en plein front, puis décolle le cuir chevelu de sa victime pour révéler une capsule dont le centre clignote en bipant. L’homme récupère le centre tandis qu’on emmène le corps de la « jeune femme » dans un sac à cadavre.

Un homme arrive qui se présente comme Joseph Veidt se présente comme le psychologue de la famille et l’invite à s’asseoir : aucune hésitation, Jane était programmée pour apitoyer son exécuteur et le tueur n’a pas hésité une seule seconde. Il explique qu’il sait faire la différence entre ce qui est vivant ou pas. L’homme était inspecteur de police, il a pris sa retraite. Mais Veidt veut entendre pourquoi il a choisi de quitter son travail : lorsque son équipier était pris en otage, l’homme a refusé de suivre le protocole. Veidt lui demande s’il regrette sa décision. Le tueur l’admet. Puis il explique qu’il a besoin d’argent, et qu’il tuerait sans hésiter quelqu’un. Veidt déclare que son évaluation est terminée, le tueur a gagné le droit de rencontrer son frère.

Il est 22h57 à l’heure indiquée par la caméra de surveillance. La limousine amenant le tueur se gare devant le château, avec deux maîtres-chiens pour l’accueillir. On fait entrer « David » dans le hall tandis que carillonne façon big ben une horloge quelque part. Veidt sénior lance un « bienvenue dans mon empire » et David le suit dans un salon. La mission est la fille de Veidt, Melissa ; il n’a pas besoin que la police la retrouve, car il sait exactement où elle se trouve et il veut quelqu’un qui ne ruine pas le pragmatisme avec des principes. David répond qu’il n’est pas certain de comprendre. Veidt senior répond qu’il est certain que David n’en soit pas certain, alors il va l’aider : que sait-il de la zone 414 ? David répond que c’est le seul endroit où des androïdes peuvent interagir librement avec des êtres humains. Veidt senior corrige avec fierté, ses androïdes.

Puis Veidt s’approche et demande à David s’il sait ce que Veidt a fait avec sa technologie : il prend David par le bras et l’entraine tout en expliquant qu’il a construit l’antidote à la solitude du monde moderne. Trouver de la compagnie est rare de nos jours : il a vu un vide et il l’a comblé. Veidt tire alors une chaise de la table, et David s’y assoit. Veidt reprend son explication : alors le gouvernement a récompensé Veidt avec la zone 414, un endroit où il pourrait tester sur le terrain ses créations, afin de voir comment elles interagissaient avec l’humanité : la zone 414, la cité des robots. Est-ce que David y est déjà allé ? David répond embarrassé que le salaire d’un flic ne permet pas habituellement de s’offrir des produits de luxe, donc non. Toujours aussi fier, Veidt confirme que la zone 414 est devenu la destination touristique du moment, son petit Eden métropolitain, avec toute la crasse et aucun crime. Il écarte les bras et une gouvernante âgée vient immédiatement retirer sa veste.

Veidt senior reprend : on lui a recommandé de faire payer l’entrée 100.000 livres (sterling), et il a répondu : « non, faites payer ça un million ! » et cinq jours plus tard, il avait une liste d’attente de six mois : pour 20 millions de livres, on pouvait acheter l’une de ses merveilleuses créations, et il en a vendu dix-sept l’année dernière. Bien sûr, il faut se porter candidat pour une autorisation et se soumettre à la surveillance gouvernementale et blah et blah et blah. David répond qu’il ne savait pas qu’il était légal d’en posséder en dehors de la zone. Et Veidt de confirmer : c’est illégal pour quelqu’un comme David. Puis Veidt senior insiste : Mr Carmickael, ma fille est dans la zone 414 et j’ai besoin de vous pour la ramener de là-bas… et dans la foulée, qu’il ramène Jane, sa création la plus unique.

***