Star Trek Strange New Worlds, la série télévisée de 2022Feu rouge télévisionImage


Star Trek Strange New Worlds (2022)

Cette série est censée rebooter le premier pilote de la série Star Trek Original 1966, recyclé dans l'épisode The Menagerie S01E11-12, diffusé pour la première fois le 15 octobre 1988 sur NBC US, en VHS le 14 octobre 1986.

Diffusé aux USA à partir du 5 mai 2022 sur PARAMOUNT+ US.

De Akiva Goldsman, Alex Kurtzman et Jenny Lumet, d'après la série télévisée Star Trek 1966 de Gene Roddenberry ; avec Anson Mount, Rebecca Romijn, Ethan Peck, Babs Olusanmokun, Christina Chong, Celia Rose Gooding, Paul Wesley.

Pour adultes.

(Space Opera propagandaire fasciste toxique) Une alarme sonne dans ce qui ressemble à un couloir souterrain, avec des lampes rouges qui clignotent. Une femme marche l’air décidée jusqu’à une salle de contrôle où une autre voix de déclare qu’un objet volant non identifié vient de surgir de nulle part, un peu comme tous les objets volants non identifiés. D’ordinaire, ce genre de nouvelle s’accompagnent de points de repère, d’une direction (vecteur) et d’une vitesse de progression, mais apparemment pas sur cette base dont le personnel semble entièrement féminin. Ceci expliquerait-il cela ?

Une certaine Una nous raconte que peu importe le nombre d’étoiles dans le ciel, peu importe le nombre de galaxies qui tourbillonnent au-delà de la nôtre, peu importe les probabilités mathématiques ou le nombre de fois où nous déclarons ‘nous ne sommes pas seuls dans l’univers’, notre première visite en provenance des étoiles est toujours la contrée des histoires pour enfants (comme le Talmud, la Bible, le Coran etc.) et de la Science-fiction…

La femme du couloir se retourne et son front semble quelque peu balafré par de très gros sourcils et ses yeux jaune. Elle porte des triangles lumineux verts sur son col : c’est sûrement une extraterrestre. On lui déclare que la télémétrie confirme que l’objet volant n’est pas d’origine planétaire. Je rappelle que la télémétrie est la mesure de la distance d’un point A au point B, donc si l’objet volant n’est pas d’origine planétaire, d’abord comment une mesure de télémétrie pourrait l’établir puisqu’il pourrait s’agir d’une fusée de retour sur la planète après un tour du système solaire ?

Quoiqu’il en soit, le type au pupitre affirme catégoriquement que l’objet provient de l’extérieur de leur système solaire. Una poursuit ses platitudes : un premier contact avec des extraterrestres s’inscrit toujours fermement dans l’impossible, le premier contact est seulement un rêve, jusqu’à ce qu’un jour il ne le soit plus. On annonce que le poste d’observation vient d’obtenir un visuel stable. Le visuel en question est la soucoupe à nacelles d’un vaisseau de la Fédération époque Star Trek Original. Je suppose que les extraterrestres en question trouvaient rassurant de projeter la forme d’un astronef fictionnel d’une série des années 1960 de l’ancienne terre… incidemment sans s’annoncer le moins du monde ni tenter un contact radio.

Et la première directive interdisant à la Fédération d’entrer en contact avec une civilisation à moins qu’elle n’ait envoyé un vaisseau spatial au long court dans l’espace ? Quelqu’un n’a pas vu ces fameuses séries Star Trek, Next Generation et le film Premier contact ?

Des éoliennes défigurent un paysage de montagne alors qu’une tempête de neige menace. Nous sommes à Bear Creek, dans le Montana aux Usa où l’électricité n’a apparemment pas été encore coupée. Selon un certain Klaatu possiblement du film Le jour où la Terre s’arrêta, l’univers devient de plus en plus petit chaque jour, et la menace d’une agression par n’importe quel groupe, n’importe où, ne peut plus être tolérée : il doit y avoir la sécurité pour tous ou personne n’est en sécurité. Dans ce cas, je vous le demande, pourquoi les USA et leurs alliés (France inclus) qui en sont à la sixième (Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Yemen, Russie par Ukrainiens interposés, bientôt l’Algérie, sans compter l’Amérique du Sud) invasions illégales récente consécutives — dont on ne compte plus les invasions et génocides précédents et pourtant ce serait édifiant — n’ont pas été anéantis depuis longtemps ?

Générique. Sur Vulcain, en un lieu nommé Raal, de style vaguement asiatique, dans un couchant incendié à moins que ce soit midi ou n’importe quelle autre heure : après tout nous sommes sur une de ces planètes typiquement Space Opera où il n’existe qu’un climat partout sur le globe. Dans un burger grill avec vue panoramique super chicos, le jeune Spock et une Kardashian (la famille, pas les humanoïdes lézardesques de Deep Space Nine) sont en plein dîner romantique. Voici leur dialogue verbatim :

Spock : Query. (oui, sur Vulcain on ne parle qu’en anglais)
T’Pring : Response.
Spock : Vulcans are so formal.
T’Pring (glaciale) : Aren’t we, though ?
Spock : Query.
T’Pring (sensuelle) : Response.
Spock (sourire pulpeux) : Well said.
T’Pring (enthousiaste) : Thank you.
T’Pring (comme à un petit enfant) : Perhaps simply asking the question rather than prefacing it with a declaration that a question is coming would be more efficient.

Traduction du dialogue :
Spock : Requête.
T'Pring : Réponse.
Spock : Les Vulcains sont si formels.
T'Pring (glaciale) : Ne le sommes-nous pas, cependant ?
Spock : Requête.
T'Pring : Réponse.
Spock : Bien dit.
T'Pring : Merci.
T'Pring : Peut-être simplement poser la question plutôt que de la faire précéder d'une déclaration qu'une question va arriver serait plus efficace.

(Mary Sue prouve ainsi au téléspectateur béat à quel point les vulcaines sont plus intelligentes, spontanées (donc émotives) et fortes et tout et tout que Spock, qui après tout n’est qu’un mâle, et même pas un vulcain à 100%, or, comme chacun le sait (sauf les auteurs / créateurs de l’épisode) la pureté du sang, ça compte sur Vulcain.

Puis T’Pring Kardashian se met en devoir de se quereller de manière parfaitement puérile le jour de son anniversaire de leur premier rendez-vous galant, parce que les Vulcains, voyez-vous, observent strictement les coutumes américaines du « dating », y compris ce qui est censé arriver la seconde fois quand tout se passe bien — ne soyez pas naïf, cela va plus loin en pratique d’un baiser sur la joue, la main sur la seconde base (aka les seins) ou même un roulage de pelle.

Toujours est-il que Spock soupire visiblement après avoir levé les yeux au ciel (que d’émotions et si expressives !). Il s’excuse platement pour avoir reproché à sa, euh, fiancée de ne lui avoir posé aucune question il y a un an déjà car elle en a posé des tas, notamment s’il couchait avec une fille dans chaque astroport et combien de quart de vulcains il avait déjà eu, et si c’était vrai toutes ces rumeurs sur internet qui couraient sur lui et la totalité des membres de l’équipage, en particulier ses supérieurs hiérarchiques.

Et comme il s’écrase comme une grosse m.rde, la Kardashian l’air lassée lui coupe la parole et sort un jouet sexuel pointu en métal doré qu’elle pose devant lui sur leur table. Puis elle lui pose « la » question que visiblement Spock attendait : veut-il l’épouser ? Parce que dans cet univers parallèle, les mariages ne sont plus ni arrangés ni forcés sur Vulcain. Toutes les traditions se perdent, et en particulier celles que l’on croyait inscrites noir sur blanc dans la « bible » de la série originale.

Bref, Spock continue de s’aplatir, en fait il s’incline servilement et la Kardashian lui met un genre de laisse bling-bling avec un truc très pointu au bout, sans doute le côté sadique de la culture vulcain finalement préservé dans cette vision toute particulière de l’univers de Gene Roddenberry, mais, hé, c’est un univers parallèle, donc on peut raconter tout et n’importe quoi, et pas besoin d’avoir à bosser pour construire et respecter l’univers : si ce que l’on déblatère ne nous plait plus, ou que l’on n’est pas capable de relire ses propres notes, on change de dimension et hop, on recommence à raconter n’importe quoi, à la Doctor Who. Qu’est-ce qu’ils disaient déjà dans le dossier de presse et bêtement copié collé dans toutes les critiques en ligne de la semaine : c’est un retour joyeux à la série originale, que les mêmes critiques n’ont pas dû regardée ou même écoutée (récemment ou moins récemment).

Et Spock d’attraper (tendrement) sa Kardashian par le cou pour lui rouler une pelle (vraiment) dans la salle de restaurant désert, le serveur leur demande alors de quitter les lieux pour « aller faire cela ailleurs », sans avoir à régler l’addition. Vont-ils poster leur sex-tape sur internet comme tout le monde ? pas besoin, la caméra les suit dans une chambre à coucher avec des baies vitrées et des miroirs partout pour que toute la ville puisse regarder, plus tous les vaisseaux et autres bases en orbite.

Mieux, voilà-t-y pas que Pike visiotéléphone et immédiatement Spock décroche s’exposant graphiquement à son correspondant — lui-même et sa Kardashian. Pike demande aussitôt si Spock est nu, et de mentir Spock lui répond que non : il est en effet torse nu, ce qui implique qu’il est nu. Il n’est pas complètement nu, mais il est bien nu. Et sa Kardashian de préciser à Pike : non, mais ils allaient l’être car c’est une nuit spéciale… Va-t-elle détailler à un parfait inconnu extravulcanestre toutes les gâteries qui rendront cette nuit si spéciale ?

Même pas, et Pike de s’écraser à son tour comme une m.rde parce que son subordonné se permet de l’allumer sexuellement quand il l’appelle pour lui donner des ordres officiels, et que sa fiancée surenchérit espérant rendre le capitaine de son sex toy à piquant jaloux. Ou possiblement organiser un plan à trois.

Et Spock de planter là sa Kardashian pour s’enfuir avec son capitaine chercher euh, son capitaine en second, car, je cite, pourquoi partir à la chasse de ce que l’on a déjà ? Et à ces mots, elle le taze à l’aide du collier électrifié qu’elle lui a offert en cadeau de nuit, euh, de sexe prénuptial.

Star Trek Strange New Worlds, la série télévisée de 2022

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