Les contes d'Hoffmann, le film musical de 1951Feu orange cinéma

The Tales Of Hoffman (1951)

Attention, l'opéra original de Jacques Offenbach a été altéré, transformé en ballet chanté, les paroles françaises originales adaptées en anglais.

Sorti en en Angleterre le 26 novembre 1951.
Sorti aux USA le 13 juin 1952.
Sorti en blu-ray anglais le 23 mais 2015,
Sorti en blu-ray français le 14 avril 2015,
Sorti en blu-ray allemand le 14 janvier 2016.
Annoncé en blu-ray américain le 7 juin 2022 chez Criterion.

De Michael Powell (également scénariste) et Emeric Pressburger, sur un livret de Dennis Arundell, d’après le livret de Jules Barbier de l’opéra inachevé de Jacques Offenbach, d’après les nouvelles de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann aka Ernst Theodor Wilhelm Hoggmann ; avec Moira Shearer, Robert Helpmann, Léonide Massine, Robert Rounseville, Pamela Brown, Ludmilla Tchérina, Ann Ayars et le Royal Philarmonic Orchestra de Londres.

Pour adultes et adolescents.

(épouvante fantastique / prospective, opéra ballet) Prologue : la scène se passe à Nürenberg où les girouettes couronnant toits pointus font une forêt de coqs et l’horloge du clocher de la cathédrale fait tourner des personnages médiévaux. Nous voilà devant les vestiaires du théâtre de la ville, et sur le comptoir est posé le programme du spectacle de la soirée, la Libellule enchantée, un ballet en trois actes.

Le sévère conseiller Lindorf fait son entrée dans un salon où les domestiques en perruque et livrée somnolent vautrés sur les chaises dorées. Il réveille d’un coup de canne l’un des deux domestiques, puis s’en va courir de chaises en chaise dans un large vestibule tendu de velours rouge jusqu’à arriver dans un hall dallé à colonnades où il tombe en arrêt devant l’annonce pour de main du ballet Don Giovanni, avec en vedette la première ballerine Stella. Le conseiller chausse ses binocles, pour scruter le dessin charmant d’une innocente jeune fille en tutu – puis il se précipite à nouveau, arrivé dans les coulisses du théâtre.

Embusqué derrière un décor, il guette la danseuse en collant figurant quelque palpitante naïade au fond de l’eau. Lindorf n’est pas le seul à jouer les voyeurs en coulisse, puisqu’un gros homme réjoui en costume de gitan concentre son attention sur les formes de la jeune femme en scène. C’est alors, qu’en toute discrétion, la danseuse dépose dans la poche du « gitan » un petit paquet, que le gros homme s’empêche d’ouvrir : noué dans un mouchoir blanc à dentelles, une clé dorée à ruban d’argent noué, et écrit sur le mouchoir à l’encore noir : « Je t’aime Hoffmann », signé S. Ayant surpris le geste de la danseuse, le conseiller Lindorf se cache davantage, apparemment choqué. Lindorf suit le « gitan » qui va pour sortir des coulisses — passe devant lui et commence à compter sous son nez des pièces de monnaie. Le gros homme fait la moue et prétend s’éloigner, alors Lindorf ajoute dans sa paume trois pièces.

Le « gitan » prétend chasser Lindorf, qui se remet sur sa route et ajoute davantage de pièces, jusqu’à ce que le gros homme retrouve le sourire, et tende la main, pour échanger le mouchoir et la clé contre l’argent. Et pendant ce temps, Stella est retournée sur scène sautiller sur des nénuphars tandis qu’un danseur grimé en démon cornu rouge vient la rejoindre pour un pas de deux.

Hoffmann, un poète ; Nicklaus son fidèle ami et compagnon, le conseiller Lindorf, Stella la première ballerine. Dans le public, il y a le jeune poète Hoffmann, qui n’a d’yeux que pour Stella. A l’entracte, les étudiants qui assistaient au ballet se ruent pout boire de la bière et du vin à la Cave de Luther, chantant et dansant une farandole endiablée. Parmi eux, Hoffmann, tandis que le conseiller Lindorf continue de suivre et d’observer, immédiatement remarqué par Niklaus, le jeune meilleur ami d’Hoffmann.

Les contes d'Hoffmann, le film musical de 1951

Les contes d'Hoffmann, le film musical de 1951

Les contes d'Hoffmann, le film musical de 1951

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film musical.

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