Le territoire des ombres II : le monde interdit (2010)Feu orange cinéma

La herencia Valdemar II: La sombra prohibida (2011)
Traduction du titre original : L'héritage Valdemar 2 : l'ombre interdite.
Titre français : le territoire des ombres 2: Le monde interdit.

Ce film est la seconde partie du récit commencé dans Le territoire des ombres 1, le secret des Valdemars.

Ici la page de ce blog consacrée à la première partie du Territoire des Ombres (2010)

Sorti en Espagne le 28 janvier 2011.
Sorti en blu-ray espagnol le 19 juillet 2011.
Sorti en blu-ray français le 4 septembre 2013 (image bonne, son bon, bonus : Lovecraft décrypté part 2, making of part 2, plus livret papier H. P. Lovecraft, Lovecraft et le cinéma).

De José Luis Alemán (également scénariste) ; avec Rodolfo Sancho, Silvia Abascal, Laia Marull, Daniele Liotti, Paul Naschy, Ana Risueño, Óscar Jaenada, Paco Maestre.

Pour adultes et adolescents.

(horreur lovecrafienne) La nuit est tombée et Eduardo et Ana, les responsables de l’agence immobilière roulent en direction du manoir Valdemar pour aider à retrouver Luisa, leur agente disparu, sur ordre direct de leur patron, Maximilian Corvin. Eduardo s’impatiente auprès de Ana, qui, assise dans le siège du passager, déchiffre la carte routière de la région avec une lampe. Eduardo essaie ensuite de faire de l’humour : toujours pas l’ombre d’une civilisation en vue, est-ce que les gens parlent seulement l’espagnol dans le coin ?

Ana soupire et repose la carte, et Eduardo s’alarme aussitôt : qu’est-ce qui se passe ? est-ce qu’il a dit quelque chose de mal ? Ana rassure son mari : ce n’est pas ça. C’est qu’ils ne peuvent rien faire ensemble depuis trois mois et qu’elle espérait qu’ils profiteraient cette fois de leur week-end. Eduardo répond immédiatement que s’ils en profitaient, Ana aurait des remords ; quand ils auront retrouvé Luisa…

Ana dément : elle ne dit pas ça seulement pour Luisa : le silence autour de toute l’affaire l’inquiète. Eduardo répond que la discrétion est une constante dans leur firme, Inmobérance : ils ont bien signés une clause de confidentialité, non ? Le salaire est bon, la prime de retraite aussi : il ne faut pas se poser de question. Ana insiste : et si on en posait, quelle réponse à tout ça ? Deux dissimulations de crime, deux silences, deux disparitions ?

Eduardo hausse le ton : il ne faut pas exagérer, Luisa n’est plus une enfant… Alors Ana crie « attention ! » : une femme est au milieu de la route, dans leurs pleins phares. Eduardo fait un écart, la femme un roulé-boulé en avant sur le côté, et la voiture d’Eduardo se met en travers de la route. A l’arrêt, Eduardo demande à Ana si ça va, elle répond que lui. Pendant ce temps, derrière les buissons sur le côté de la route, un tireur au visage recouvert d’un masque à gaz se poste.

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