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Hocus Pocus 2, le film de 2022Feu rouge cinémaRécit toxique à ne regarder qu'avec prudence et esprit critique

Hocus Pocus 2 (2022)

Woke toxique révionniste : apologie du cannibalisme, tous les personnages mâles présentés comme des lavettes, toutes les héroïnes odieuses en toute impunité encourageant à l’être, incitation des mineurs à fréquenter des adultes se comportant sexuellement avec eux pour découvrir leurs « pouvoirs », revisionnisme permettant de cacher aux spectateurs la réalité historique du puritanisme et des procès de Salem visant à permettre la reproduction des erreurs de l’époque.

Annoncé à l'international et en France pour le 30 septembre 2022 sur DISNEY MOINS INT/FR.

De Anne Fletcher, sur un scénario de Jen D'Angelo, David Kirschner, Blake Harris, d'après le film de 1993, avec Bette Midler, Sarah Jessica Parker, Kathy Najimy, Doug Jones, Whitney Peak, Lilia Buckingham, Belissa Escobedo, Hannah Waddingham, Tony Hale, Sam Richardson.

Pour adultes et adolescents ?

(comédie fantastique révisionniste woke toxique) Salem 1653… Un genre de corbeau à épaulettes rouges survole le littoral jusqu’à la paisible bourgade de Salem. Or donc, la « ville » n’est constituée que d’une rue de terre bordée de grosse maisons de bois à trois étages aux toits pentus et aux grosses cheminées de briques fumantes, et il y a du monde à se promener – aucune femme à filer, tisser, tailler et coudre chez elles, ils doivent importer tous leurs vêtements d’Asie comme aujourd’hui. Personne à la ferme ou au poulailler non plus, ils doivent faire leurs courses au supermarché du coin.

Malgré les flaques, seuls deux hommes portent des bottes d’allure anachroniques tandis que les autres pataugent en soulier et bas dans la boue, mais ils ont l’étrange avantage d’avoir une rue de terre qui ne se creuse pas par le milieu et sans aucune trace de roues de lourds chariots et autres carrioles. Ils doivent se faire livrer et voyager en hélicoptères. Au moins les femmes sont coiffées et portent le corset, mais il est probable que ce sera bien les seules traits caractéristiques de leurs comportements d’époque qui seront respectées. Plus tout le monde a l’air drôlement joyeux, sains et paisibles pour les habitants d’un village assiégé par les amérindiens. Aucun soldat, aucun garde. Ce n’est pas jour de marché ni de foire, ni la sortie ou l’entrée à la messe, tous ces gens sont seulement dehors pour se montrer à la caméra et se faire bousculer par… votre wokette standard, une garce insolente qui peut tout faire à l’écran sans risquer de le regretter amèrement, pas comme dans la réalité.

La wokette court en criant de dégager de son chemin, et parvient à trouver sur son chemin en ligne droite dans l’unique rue que nous venons juste de voir, une large ronde d’enfants qui n’y étaient pas. Des enfants du 17ème siècle qui comme à l’ordinaire à cette époque font tout ce qu’ils veulent et s’amusent en pleine journée, en pleine rue, sans que leurs parents ou leur pasteur n’y trouvent à redire, mais il faut dire que leurs parents n’ont pas l’air de faire grand-chose non plus à part se promener, et de pasteur, le plus étonnant, à Salem par-dessus le marché, il n’y en a aucun.

La wokette dérange apparemment tout le monde sur son passage, sauf que personne ne bouge, personne n’intervient, et tout le monde connait son nom, alors qu’elle apeure une vielle dame, donne un coup dans un seau porté par un homme, détruit volontairement les œufs que portait une jeune femme, qui s’écrit en anglais « How dare thee ? » (traduisez « comment oses toi ? »), au lieu de « How darest thou ? » (« comment oses-tu ? ») et un homme de nommer celle que les spectateurs auront déjà reconnue : Whinyfred Sandersen.

La wokette, aka Whinyfred , ouvre violemment la porte de sa propre maison à laquelle apparemment elle se rendait, et là ses deux petites sœurs — qui ne lui ressemble pas, leur mère a dû avoir beaucoup d’amants, ceci expliquant non seulement cela mais le reste, s’il faut en croire Disney — l’ont attendue avec une banderolle où elles auraient brodées elles-mêmes « béni soit le jour de naissance ». Juste, comment les orphelines Sandersen mangent ou achètent quoi que ce soit ? Elles rackettent leurs voisins ?

Restée devant la porte, Whinyfred s’écrie que c’est le pire jour de sa vie. Ses deux sœurs s’empressent de replier et cacher la banderole. La cadette prétend alors avoir inventé la jelly, s’appropriant soit-dit en passant la recette de Hannah Glasse publiée en 1748 à Dublin et seulement en 1805 en Amérique du Nord. Sacrés américains, toujours à s’approprier les inventions des autres y compris plusieurs siècles après tout en accusant les autres de s’approprier les leurs.

Mais Whinyfred ne veut pas manger un dessert que ses petites sœurs se sont apparemment bien gardées de goûter, et qui gigoterait parce qu’elles ont ajouté une goutte de sang de chèvre à leur préparation à base de poudre d’os et de peau de porc (aka de la gélatine). Whinyfred est trop remuée parce qu’on vient de lui dire qu’elle devient vieille, un point sur lequel saigner de l’entrejambe tous les mois ne l’avait apparemment pas alertée. Bref elle doit épouser un certain John Pritchett : c’est le révérend Traske qui a arrangé ça. Le révérend a dit que c’était son devoir (de la marier) puisque le père (apothicaire) de la jeune fille (de seize ans) est mort. Et apparemment aussi leur mère mais ni les trois sœurs, ni personne d’autre ne semble la regretter.

La cadette demande si Whinyfred a refusé. Bien sûr, puis elle a juré deux fois au nom du Seigneur, en vain, et seul un homme vraiment scélérat aurait pu lui faire dire des choses pareilles. Et de casser l’assiette favorite de la benjamine (Sarah). La cadette (Mary) propose alors à Whinyfred d’oublier le révérend et John Pritchett en ouvrant quelques cadeaux. Et de déposer sur la table un coffret en boite : elle va adorer car ses petites sœurs ont cherché après la plus grosse qu’elles puissent trouver. Whinyfred ouvre le coffret qui contient une araignée, effectivement plutôt grosse, que Whinyfred trouve adorable. Et de demander comment elles devraient la prénommer ?

On cogne alors à la porte et Whinyfred est persuadée que c’est le Révérend. Whinyfred crie alors bien fort à ses deux sœurs de se cacher et de faire comme si elles n’étaient pas à la maison. Impossible que quelqu’un à la porte ne les ait pas entendues alors. On frappe encore et on ordonne d’ouvrir la porte. Sarah, « cachée » derrière un rideau du lit à baldaquin, crie qu’elles ne sont pas là. Whinyfred fait mine d’être furieuse contre Sarah, puis ouvre la porte à côté de laquelle elle s’était embusquée, tout sourire, alors qu’une cinquantaine de villageois se sont assemblés, certains avec des fouches et des faux, et qui crient « âme scélérate ! » « regardez-là ! ».

Le révérend, qui était dans la foule à dix pas alors qu’il vient de frapper à la porte moins de cinq secondes auparavant, s’avance, annonçant qu’il va miséricordieusement donner à Whinyfred Sanderson une chance de plus : qu’elle expie pour ses mots dégoûts et qu’elle accepte d’épouser John Pritchett, qui s’avère être un garçon de son âge et non un homme beaucoup plus âgé comme ce serait plutôt l’usage à l’époque. Par ailleurs, le pasteur n’a strictement aucune raison de demander son avis à Whinyfred : elle est non seulement mineure, et elle n’est qu’une femme qui à l’époque doit seulement obéir : Whinyfred aurait dû être empoignée et probablement « soignée » de son insolence, à mort si elle s’était obstinée à parler comme la possédée d’un démon, tandis que John Pritchett aurait tout simplement épousé une autre sœur.

Plus comment John Pritchett pourrait vouloir de Whinyfred qui n’est qu’une mégère et qui est rousse, alors que les roux à cette époque et dans ce genre de communauté sont vus comme les enfants du Diable, ce qui n’augure rien de bon pour leur progéniture ? Et où sont les parents de John Pritchett — un garçon pâle châtain clair limite roux. Faut-il croire que dans ce pays les gens sont mariés en fonction de leur couleur de cheveux ? 

A l’ultimatum du révérend, Whinyfred demande un moment pour reconsidérer. Et de manière parfaitement improbable, le révérend accepte d’attendre, comme si c’était tout naturel, tandis qu’il est évident à tout le monde que Whinyfred se fiche se sa figure et qu’elle n’a même pas encore été punie pour avoir blasphémer deux fois — car jurer au nom de Dieu comme elle a reconnu l’avoir fait, c’est blasphémer au cas où le lecteur l’ignorerait.

Whinyfred répond « non », et dans le dos du révérend, John Pritchett s’exclame de soulagement « Dieu soit loué ! ». Et là, le jeune homme est publiquement traité de basphémateur — « Dieu soit loué » n’est pas un blasphème, c’est une louange, personne n’irait vous le reprocher à l’époque. Notez bien que strictement rien de tel n’a été dit de Whinyfred à l’écran alors qu’elle a apparemment balsphémé deux fois et accusé le révérend de lui avoir fait dire ses blasphèmes.

Le jeune Pritchett s’excuse piteusement en bonne lavette fadasse faire-valoir woke, expliquant que c’est seulement parce que Whinyfred est si laide et déplaisante. Etrangement, il n’accuse pas Whinyfred de lui avoir fait dire ces mots par scélératesse, ce que Whinyfred ne s’est pas gênée de faire plus tôt.

Certains dans la foule approuve, et Whinyfred rétorque par une insulte anachronique. La beauté je ne sais pas, mais la gentillesse de ce personnage est clairement établie : il n’avait que raconter qu’il avait vu Whinyfred s’adonner à des pratiques suspectes comme la préparation de poison, et elle était cuite, plus question de mariage.

De manière parfaitement fadasse, le révérend reconnait publiquement que Pritchett est bizarre, nous supposons physiquement, sauf qu’à l’écran c’est faux, il est physiquement d’allure ordinaire (« common, mediocre », ce qui est l’exacte contraire du mot anglais employé (« odd » = « unusal, strange ») — bien évidemment, il s’agit de la laborieuse mise en œuvre d’une règle fondamentale des productions woke qui est d’établir tous les mâles comme étant faibles et/ou homo et/ou psychopathes criminels...

Et bien sûr, c’est une femme qui rappelle la règle d’époque — parce que n’importe quelle femme est plus forte qu’un homme dans un film Disney — ou presque la règle de l’époque : Whinyfred n’a pas le droit de parler de cette manière à un homme. Sauf qu’en réalité, Whinyfred n’aurait pas non plus le droit parler de cette manière à une femme de cette époque : la jeunesse et la minorité — elle n’a pas de mari — lui vaut d’office une correction – dans ce cas publique, des plus humiliantes et marquantes.

Whinyfred se répète et affirme qu’elle refuse de marier ce rustre de Pritchett, et s’il faut me baser sur le comportement de bien des femmes d’aujourd’hui et d’hier élevée dans l’auto-punition, je dirais que c’est seulement parce que le jeune Pritchett a l’air bien trop gentil : Whinyfred devrait logiquement préférer un mauvais garçon, possiblement avec des sabots et des cornes, mais on ne peut pas tout avoir. Sauf qu’apparemment, Whinyfred veut plutôt épouser Billy Filsduboucher… ce qui curieusement pourrait être tout aussi logique car les bouchers nourrissent bien leur famille à cette époque.

Mais le dénommé Billy a l’air surpris et non consentant, ce qui implique que non content d’être une garce, Whinyfred n’hésiterait pas à violer (le consentement et le reste d’) un garçon. Billy demande pourquoi, Whinyfred répond que c’est parce qu’ils sont des âmes sœurs. Billy demande depuis quand ? Whinyfred répond : depuis qu’ils se sont embrassés sur la bouche dans le cimetière. Ayant de nouveau indigné la foule, Whinyfred claque la porte au nez du révérend, qui rouvre la porte et déclare d’une petite voix aiguë ridicule que Whinyfred a défié l’autorité de l’Église…

N’est-ce pas un peu tard pour le reconnaître ? Et le révérend de donner un nouveau délai incompréhensible : si elle souhaite continuer à mépriser de manière flagrante tout ce qu’ils tiennent pour sacro-saint, elle ne devra plus le faire à Salem — une pomme pourri infecte rapidement ses voisines. Là encore, il me semble que c’est bien tard pour s’en préoccuper, vu le degré de virulence des comportements de Whinyfred, qui semble abuser la totalité de la communauté comme de ses jeunes sœurs depuis très longtemps déjà. Par ailleurs personne n’a encore expliqué comment son mère et son père sont morts exactement.

Le révérend déclare alors bannir Whinyfred de Salem — à jamais, ce qui est curieusement magnanime comme condamnation pour l'époque.

Ce tapage a affolé l’araignée qui a changé de couleur entre deux plans, et dont les sœurs qui pourtant avaient pris la peine de la capturer, n’avaient pas pris la peine de refermer le coffret qui la retenait. Comme le révérend continue son monologue d’exposition parce que lorsqu’on bannit quelqu’un à jamais sur le champ, il est tout à fait logique de continuer à lui parler pendant des heures sur le seuil de sa maison. Le révérend tient en effet à expliquer à Whinyfred, que ses sœurs seront adoptées par Monsieur Forgeron, qui les élèvera comme il le faut.

Toujours soucieux de respecter le crédo woke, le révérend se met à claironner d’une voix de châtré qu’ils doivent avoir la foi, et alors qu’il n’est jamais entré dans la maison et s’en est éloigné rapidement, l’araignée s’est téléportée sur sa manche. Bien sûr, en tant que colon puritain habitué à défricher et travailler aux champs, et se met à brailler, il balance sa manche, ajoutant au chaos, et comme il crie que c’est la main de Satan, une femme, toujours plus forte que les hommes, constate que Whinyfred a essayé de tuer le révérend. Correction, si l'araignée est venimeuse, Whinyfred a tenté de tuer tous les habitants du village.

Mais alors pourquoi tout le monde laisse échapper les filles et se tord les bras à rien f…tre, au lieu de leur flanquer des baffes, leur casse les bras et les jambes et les mettre à rôtir sur le bûcher purificateur sans lequel leur pauvre ville serait accusée d’abriter des servantes du Diable tueuses de pasteurs ? Vraiment pas motivés, les puritains. Mais il est vrai que cette incompétence et cette stupidité crasse arrange d’abord les scénaristes de chez Disney.

Alors Whinyfred ordonne à ses sœurs de se rendre avec elle au Bois Défendu. Sarah objecte que c’est défendu, Whinyfred répond que c’est pour cela que les villageois ne suivront pas. Remarquez qu’elles sont toujours à l’arrêt à moins de dix mètres de la foule et que le terrain autour du village est parfaitement dégagé, et qu’aucun villageois n’a désormais de raison de ne pas les tuer par tout moyen. Mais comme dans tous les films woke, les ennemis de ces petites wokettes attendent tout le temps possible pour leur permettre de s’enfuir. Après tout, elles ne risquent que de revenir mettre le feu à leurs maisons de bois pendant leur sommeil — sachant qu’aucune garde ne veille sur le village et que les amérindiens auraient pu curieusement le faire depuis des années déjà. Et c'est exactement ce qu'elles vont faire.

Bref, voilà les sœurs Sandersen seules dans le Bois Défendu alors que la nuit tombe ou est tombée, et comme elles font une ronde pour calmer leur frayeur qui rappelle fortement la technique de manipulation scientologue dont Tom Cruise faisait la démonstration dans sa Guerre des Mondes, elles entendent une femme demander en chantant que les petits enfants viennent à elle. Sarah est immédiatement attirée mais Whinyfred la retient. Arrive le corbeau aux épaulettes rouges qui en atterrissant devient une fausse blonde très maquillée en robe rouge, qui s’empare de Sarah et veut lui faire boire un liquide fluorescent. Whinyfred intervient et récupère sa sœur, et la blondasse en reniflant la jeune rouquine, remarque que Whinyfred est différente des autres enfants qu’elle a déjà mangés… elle veut dire, qu’elle a déjà rencontrés.

Et de complimenter Whinyfred sur son tempérament, car comme dans toute production woke, la garcitude des wokettes doit être récompensée, en tout cas dans une fiction : croyez-le bien fort, chères téléspectatrices mépriser, insulter, brutaliser, harceler les autres vous donnera de grands pouvoirs (de sorcières) sans aucune responsabilité, et vous pourrez toujours faire n’importe quoi, même quand le 1% plus riche aura fini de piller et brûler la planète. L’important c’est d’y croire très fort — et dans le cas présent, d’avoir appris un minimum à lire (le latin, le grec ancien etc.), ce qui est cependant très douteux à la fois pour les héroïnes, et pour les spectateurs / spectatrices de la génération Z et suivantes.

Cependant Whinyfred croit que la sorcière parle vraiment de son sale caractère, alors la blondasse lui renifle de l’entrejambe jusqu’aux seins (rappelons que Whinyfred est censée avoir seulement 16 ans), et corrige : elle parlait de son pouvoir. Et la blondasse d’enchaîner sur une tirade d’exposition et de faire cadeau d’anniversaire pour les 16 ans de Whynifred d’un livre magique borgne, comme si ceux-là ne coûtaient rien à la sorcière qui les possède et comme si elles avaient l’habitude.

Et d’enchaîner les dialogues d’exposition : comment sait-elle que Whynifred a 16 ans (tiens, elle aurait donc dû être mariée à 13 ans), parce que les sorcières savent des choses ; pourquoi Whynifred ne peut pas utiliser le sort Magicae Maxima qui la rendrait la plus puissante des sorcières ?

Parce qu’elle le dit, mais alors pourquoi elle explique tout ça et elle donne le sort à lire à Whinyfred — et que Whinyfred veille sur ses sœurs parce qu’une sorcière n’est rien sans sa congrégation (« convent ») et la sienne a disparue depuis longtemps — mais alors pourquoi la blondasse ne recrutent pas les sœurs Sandersen, et comment se pourraient-ils que les petites filles et leur teigneuse de grande sœurs puissent utiliser d’instinct une magie écrite qui ne peut-être qu’enseignée ?

Incidemment, trop gentil à l’auteur du grimoire incidemment relié en peau humaine, d’avoir rédigé en gros et en anglais du 21ème siècle le titre de chaque sort — aucun imprimé et encore moins manuscrit de 1653 et années précédentes ne se présente de la sorte, et beaucoup de livres de sorcellerie de cette époque ont été scannés et sont en ligne pour en attester.

Hocus Pocus 2, le film de 2022

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