The Portable Door, le film de 2023Feu orange cinémaImage


The Portable Door (2023)
Traduction du titre : La porte portable.

Woke toxique : les personnages mâles sont tous psychopathes ou lavasses, ils sont constamment humiliés, les personnages féminins sont constamment « magiquement » vantés et humilient constamment les autres. Présentés comme positives, ces femmes organisent des viols de femmes et d’hommes en forçant par hypnose et autres agressions des relations sexuelles pour le compte de qui paye. Le film suggère qu’ils font bien pire, toujours contre de l’argent et tous les personnages semblent trouver cela normal et non odieusement criminel.

Noter qu’il y a au moins deux scènes post-génériques pas essentielles mais correctes.

Sorti au cinéma en Australie le 23 mars 2023,
Sorti le 7 avril sur Internet aux USA MGM+US,
Sorti le 7 avril en Australie STAN AU, Allemagne et Angleterre SKY CINEMA UK.
Annoncé au cinéma en Espagne le 28 avril 2023.

De Jeffrey Walker, sur un scénario de Leon Ford, d’après le roman de 2003 de Tom Holt ; avec Patrick Gibson, Sophie Wilde, Miranda Otto, Rachel House, Chris Pang, Jessica De Gouw, Damon Herriman, Sam Neill, Christoph Waltz.

Pour adultes.

(Fantasy urbaine toxique woke) Un homme pousse la porte d’une vaste salle obscure dont les murs sont faits de portes à la poignée en forme d’ampoule électrique, brillant d’un éclat jaune dans l’obscurité. L’homme grisonnant moustachu récupère entre ses mains un chaton à ailes de chauve_souris qui volette joyeusement et disparaît en volutes de fumées. Alors un autre homme lui lance depuis la porte ouverte « Qui ferme la porte garde la porte ! ». L’homme grisonnant se retourne et s’alarme. L’autre referme la porte de la grande salle. L’homme grisonnant bredouille : « Vous ne pouvez pas faire ça ! » et balance en direction de la porte close ce qui ressemble à une boule de plasma qui ne semble pas avoir d’effet, à part rayonner à l’infini.

Ailleurs, dans une chambre, une porte rouge et une porte vitrée étoilée. Sur une étagère une grande figurine de dragon à la Donjons & Dragons, et quelqu’un qui bredouille « Non, non, non, non, non ! ». C’est un jeune homme apparemment très stressé qui ouvre la porte vitrée étoilée et pousse un juron : apparemment il ne s’est pas réveillé à l’heure. Il se dépêche de se brosser les dents, toaster ses toasts, aller à sa penderie pour découvrir qu’il ne lui reste qu’un pantalon largement tâché par du café à l’entrejambe. En voulant lacer ses chaussures sur son lit étroit, il casse un lacet. Se débrouille pour nouer plus court sa chaussure. Puis de retour dans le salon, trébuche sur un carton, pour atterrir sur le tout petit sofa. Veut nouer le lacet de son autre chaussure et le casse.

Tandis qu’il jette sa bottine au loin, son toaster explose et éjecte des toasts carbonisés. Il s’approche, une étincelle jaillit à nouveau et il se recule. Puis le voilà enfin dehors à grimper les marches d’un escalier le long d’un immeuble.

Vue sur les grattes ciels grotesques du centre-ville du Londres d’aujourd’hui : l’œuf, la rape-à-fromage etc. Le jeune homme descend ensuite d’un bus à impériale dont la publicité sur le côté proclame : « Une rencontre accidentelle : les coïncidences n’existent pas. » Et le premier pas qu’il pose sur le trottoir colle sa semelle dans se qui ressemble à un genre de chewing-gum vert. Le jeune homme soupire de dégoût.

Nous le retrouvons à se frayer un chemin à compte-courant de la foule, puis quand il croit être enfin arrivé au bout de la ruelle, une policière ferme l’accès et il doit faire demi-tour. Enfin nous le retrouvons à demander si la file d’attente devant un genre de café est bien pour le poste de garçon de café, quand un homme appelle : « Paul ? Paul Carpenter ? »

C’est un moustachu en costume trois pièces qui semble très heureux de revoir le jeune homme : « C’est bien vous ! J’avais pensé une minute que ce n’était pas vous et je me retrouvais à interpeller un étranger ! » Puis il se présente : « Monty Smith-Gregg. Vous n’allez tout même pas oser me dire que vous ne vous souvenez pas de moi ? » Et pourtant, à la vue du regard de Paul, Smith Gregg insiste : « oui ou non ? avec votre grimace je suis incapable de le dire ! Vous aviez toujours cet air en classe. »

A présent Paul rougit vivement tandis que Smith-Gregg lui explique qu’il lui a enseigné l’Ethique du 18ème siècle et l’Histoire de la Musique. « A l’Université royale ! » Alors Paul explique qu’il n’est jamais allé à cette université. « Et à d’autres universités ! J’avais de longs cheveux et une barbe, vous aviez l’habitude de vous asseoir à côté de ce drôle de Neville le mou du genou. Plus je vous ai entraîné au football, Monsieur J’oublie Tout ! Oh quelle coïncidence ! Est-ce que vous avez encore ce t-shirt, celui avec le texte, qu’est-ce qu’il disait déjà ? »

Smithh-Gregg jette un coup d’œil à sa montre et déclare : « Oh, fraudrait que je m’en aille. Comment va votre frère ? ». Paul répond qu’il n’a pas de frère. « De toute façon, faut que je file. J’ai un entretien, tout comme vous. Une autre coïncidence ! Salut !

Et Paul se retrouve seul, tandis que la file pour le poste s’est considérablement rallongé. Soudain un chien attrape son écharpe et Paul court après en criant : « Stop ! » Il se retrouve dans une ruelle déserte, avec une porte avec un panneau « candidat ». Il hésite, il pousse la porte et entre, pour se retrouver dans un couloir un peu glauque, avec un genre d’atelier salle d’attente, l’écran d’un ordinateur qui miroite, quelqu’un à la télévision dont les paroles sont incompréhensible, et une gargouille grimaçante en pierre exposée entre les lattes arrachées de sa caisse. Paul s’approche du visage de la gargouille, très intrigué. Puis remarque qu’il y a une jeune fille en bleue assise sur un canapé en face de l’écran de la télévision.

Alors Paul la rejoint en s’excusant, mais il voudrait savoir si elle est là pour l’entretien d’embauche. Parce qu’il y a marqué « candidat » sur la porte, mais c’est un endroit bizarre pour passer un entretien. Il explique alors qu’il était supposé passer un entretien d’embauche dans un café. Ce qui est intéressant — moyennement.

Puis comme la jeune fille (Sophie Pettingel) ne répond rien, il demande, bégayant un brin, si elle sait le genre de travail qu’on fait ici, ou le genre poste. Alors la fille le regarde et lui répond sur le ton de votre sempiternelle garce wokasse : « Je suis désolée : est-ce qu’il y a quelque chose que je fais qui ferait que vous voudriez me parler ? » Puis elle ajoute l’air condescendante : « J’ai vraiment besoin de me concentrer. » Certainement pas sucré en tout cas. « Désolé ».

Paul répond lui aussi en parfait woket lavasse : « oui, bien sûr, vous devriez vous concentrer. » Puis il remarque qu’elle regarde (la télévision) et en déduit qu’il ferait peut-être bien de regarder aussi ce qu’il prend pour une présentation du poste. L’homme à la télvision explique : « Nous avons toujours été ici et nous le seront toujours. La vie à JW Well n’est jamais ennuyante. Au contraire, les tâches peuvent réclamer beaucoup d’effort et souvent, de lutte. Nous ne faisons pas la publicité de nos services, ni crions notre nom depuis les toits, mais c’est parce que nous n’en avons pas besoin… »

Paul s’est désintéressé de la présentation, avise des dépliants sur la petite table à sa gauche, en prend un, commence à lire. « Notre réputation est déjà établie… » continue l’homme à la télévision. Le dépliant ne contient que des photos sans légendes, comme un bus à impériale sur un pont vu de l’arrière. Quand il déplie complètement le dépliant, il n’y a qu’un fond noir avec en lettres jaunes : « On se sent en veine ? » Et rien d’autres que la photo du bus et du pont d’un côté et de l’autre le slogan jaune sur fond noir, avec un blason en bas à droite.

Déconcerté, Paul regarde à nouveau l’écran de la télévision qui affiche « JW Wells & Co » avec des graphismes filaires de jeu vidéo des années 1980, tandis que l’homme à la télévision conclue : « Nous espérons que vous rejoindrez notre équipe. » C’est alors qu’une femme entre en gloussant accompagné apparemment de l’homme en costume trois pièces barbu poivre et sel qui fait passer les entretiens, et qui assure la candidate que le poste est tout à elle. Puis comme la femme s’en va, le barbu s’en va et lance par-dessus son épaule le nom de qui doit passer l’entretien suivant : « Paul Carpenter ! »

The Portable Door, le film de 2023

The Portable Door, le film de 2023

The Portable Door, le film de 2023

The Portable Door, le film de 2023

The Portable Door, le film de 2023

The Portable Door, le film de 2023

The Portable Door, le film de 2023

The Portable Door, le film de 2023

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

***