Imprimer

The Man Who Haunted Himself, La seconde mort de Harold Pelham, le film de 1970Feu orange cinéma

The Man Who Haunted Himself (1973)

Attention, ce film dénature le récit original pour aboutir à un résultat incohérent.

Sorti en Angleterre le 5 juillet 1970.
Sorti aux USA le 2 septembre 1971.
Sorti en coffret blu-ray+DVD NETWORK UK le 24 juin 2013.
Sorti en blu-ray espagnol TINIEBLAS ES le 29 mars 2016.
Sorti en blu-ray américain KINO LORBER US le 7 mai 2019.
Réédité en blu-ray NETWORK UK le 30 août 2020.
Sorti en coffret blu-ray + DVD allemand WICKED VISION DE (trois jaquettes) le 15 décembre 2022.

De Basil Dearden (également scénariste), sur un scénario de Michael Relph (également producteur) et Bryan Forbes d’après la nouvelle et le roman The Case of Mr. Pelham par Anthony Armstrong, avec Roger Moore, Anton Rodgers, Olga Georges-Picot et Hildegard Neil.

Pour adultes et adolescents.

Un ascenseur qui descend. Un homme élégant moustachu en costume noir cravate rayée rouge portant parapluie et chapeau melon sort dans un petit hall, saluant au passage deux jeunes femmes qui vont pour prendre l’ascenseur. Comme il sort de chez Freeman Pelham & Dawson limited, ingénieurs marins en recherche en électronique et aides à la navigation, et autres bureaux de banques, il salue le portier (Tom) en uniforme militaire anglais.

L’homme de l’ascenseur (Pelham) descend rapidement les marches de l’escalier et va à la voiture citadine rouge bordeau garé à l’emplacement réservé à Mr. H. Pelham, ouvre la porte arrière gauche pour y déposer son parapluie puis son chapeau melon sur la banquette de cuir rouge. Puis il s’installe au volant, à gauche, et met sa ceinture de sécurité. Il démarre. Sa voiture est immatriculée XCX 282G et sort de la cour de l’immeuble défendue par un portail de fer forgé laissé ouvert.

Et le voilà qui franchit la Tamise sur un pont avec la cathédrale Saint Paul à l’horizon à gauche. En vue de Big Ben, il vérifie l’heure de sa montre, passe devant de nombreux bus rouge à impériale, longe une rue de grands magasin, puis prend la direction du sud sur une autoroute limité à 40 miles per hour, la M40. Ralenti pour respecter la limite de vitesse.

Puis soudain il sourit, défait sa ceinture de sécurité, pousse la vitesse à plus de 100 miles et fonce en slalomant entre les voitures. Il allume ses phares, souriant et transpirant abondamment. Klaxon, double et enfonce la barrière d’un chantier sur la route, fait un tête à queue et écrase son véhicule dans des bidons. Nous le retrouvons à l’entrée du bloc opératoire d’un hôpital, le crâne recouvert d’un bandage, le front et le visage ensanglanté. Un homme et une femme attendent dans une salle d’attente tandis qu’on anesthésie l’accidenté. Une infirmière sert du thé aux visiteurs.

Dans la salle d’opération, le cœur est rapide, on le transfuse. D’un coup, le cœur s’arrête de battre. Alors on lui fait un massage cardiaque, et le cœur repart d’abord par a-coups, puis à la même vitesse qu’avant. Et d’un coup, les médecins se retrouvent à observer deux battements de cœur sur l’écran de l’électro-cardiogramme, battant à la même vitesse, légèrement décalés. Un des médecins finit par donner un coup sur le dessus de l’appareil, et il n’y a plus qu’un battement de cœur. Et l’homme de déclarer que c’est mieux ainsi.

Plus tard, Pelham sort apparemment en pleine forme de son pavillon accompagné de son épouse, un brin inquiète qu’il ne reprenne son travail trop tôt. Une fois leurs deux garçons à la porte salués, Pelham pose son parapluie dans sa nouvelle voiture, identique à l’ancienne. Son épouse se demande pourquoi il a choisi de conduire la même voiture, et Pelham imperturbable répond qu’il est habitué à ce modèle.

Et comme il s’installe au volant, son épouse lui demande de ne pas oublier sa ceinture de sécurité, et Pelham répond qu’il n’oublie pas ce genre de chose, pas les choses importantes. Il a cependant oublié de donner à son épouse un baiser d’au revoir. C’est un très chaste baiser rapide sur le côté de la bouche accompagné d’un « au revoir chéri ». Son épouse ajoute un « sois prudent » et bien sûr comme tous les anglais à cette époque, ils se vouvoient parce qu’ils ont trop la flemme d’ajouter un th à leurs verbes conjugués.

The Man Who Haunted Himself, La seconde mort de Harold Pelham, le film de 1970

The Man Who Haunted Himself, La seconde mort de Harold Pelham, le film de 1970

The Man Who Haunted Himself, La seconde mort de Harold Pelham, le film de 1970

The Man Who Haunted Himself, La seconde mort de Harold Pelham, le film de 1970

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

***