MirrorMask, le film de 2005Feu vert cinéma

Mirrormask (2005)

Sorti aux USA le 30 septembre 2005.
Sorti en Angleterre le 3 mars 2006.
Sorti en blu-ray américain le 18 novembre 2008 (multi-régions, français inclus)
Sorti en blu-ray français le 22 juillet 2009.

De Dave McKean. Avec Stephanie Leonidas, Jason Barry, Rob Brydon, Gina McKee, Dora Bryan, Stephen Fry. D'après une histoire de Neil Gaiman.

Une chaussette blanche raconte : « Je suis la reine de tout, je n’ai aucun souci à part… ». Intervient la chaussette noire: « …la reine du Mal et ma magie noire ». Heureusement Monsieur Valentin intervient, mais la chaussette reine du Mal le menace d’une morte certaine.

Au même moment, Joanne Campbell, la mère d’Héléna, cherche en vain sa famille alors que la représentation de leur cirque va commencer : celle-ci est restée allongée à dessiner dans sa caravane, parce qu’elle estime qu’en costume elle a l’air d’une idiote, et elle en a assez de tout avoir à faire : jongler, sourire, vendre le pop-corn. Comme sa mère lui dit qu’elle finira par causer sa mort, Héléna répond que tant mieux, et sa mère rétorque qu’elle est une égoïste et qu’elle ne sera jamais capable de gérer la vie réelle. Héléna finit par rejoindre ses parents en costume, et son père lui demande ce qu’elle a bien pu dire à sa mère. Héléna répond qu’elle n’a rien dit, et sa mère commence un numéro de cordes espagnole sur la piste. Dans le cirque, les artistes comme les musiciens sont masqués de manière surréaliste. Son père annonce le numéro suivant et ce n’est autre que Héléna masquée qui jongle avec son père. Le père d’Héléna dit à Joanne qu’il l’aime, puis celle-ci va se changer en gorille dans les coulisses, mais elle est prise d’un malaise. Pendant ce temps sur la piste, le père d’Héléna lui propose, comme prévu dans le numéro, de jongler avec des bananes, et comme Héléna prétend qu’elle a peur qu’un gorille arrive, son père doit répéter plusieurs fois sa ligne : le gorille n’arrive pas. Enfin le gorille arrive et le numéro se termine : ce n’est qu’en coulisse que le père et sa fille apprennent que Joanne a fait un malaise et doit être emmenée d’urgence à l’hôpital.

Quelques jours plus tard, Héléna se retrouve chez sa grand-mère : le cirque Campbell a dû arrêter sa tournée. Héléna a décoré sa chambre de ses dessins, comme elle l’avait fait pour sa roulotte. Sa grand-mère oublie encore de lui passer son père, et elle va rendre visite à sa mère à l’hôpital. L’immeuble est vieux, l’ascenseur ne marche toujours pas, Héléna a dessiné une carte. À l’hôpital, l’infirmière rappelle à Héléna que son père doit venir signer des papiers, mais Héléna répond que son père est très occupé : il est à la banque. L’infirmière lui rappelle de ne pas fatiguer sa mère, car elle est très faible. Héléna constate que la voisine de lit vole peut-être les fruits qu’elle amène à sa mère, mais sa mère lui dit que non : le personnel de l’hôpital a sans doute enlevé le fruit car Joanne doit se faire opérer aujourd’hui. Héléna finit par s’excuser de ses paroles de l’autre fois. Joanne répond par une comptine, puis l’infirmière demande à Héléna de sortir.

De retour à la maison, Héléna entend les artistes débattre avec son père : dix jours d’interruption c’est trop, la saison est avancée, ils ne peuvent plus attendre. Héléna apprend à son père qu’il aurait dû passer à l’hôpital et qu’il doit immédiatement téléphoner au docteur. Pendant qu’il téléphone, un des jongleurs lui rappelle que la fin du cirque est peut-être une bénédiction pour certains : après tout, cela faisait longtemps qu’elle voulait partir. Héléna répète alors que le cirque est le rêve de son père, et une autre artiste lui rappelle que les rêves ne peuvent vous emmener très loin sans argent. Le père d’Héléna revient et annonce que Joanne sera opérée ce soir. Plus tard, le père d’Héléna vient rejoindre sa fille sur la terrasse, face à la mer. Il la complimente sur le dessin qu’elle trace sur le sol. Héléna lui rappelle que sa mère voulait que le cirque parte pour l’Écosse, il lui demande ce qu’elle en pense, mais elle rétorque que tout le monde était au courant pour l’opération, sauf elle. Son père assure que tout ira bien, sauf qu’avant l’annonce de l’opération, tout était aussi censé aller très bien. Son père lui explique que tout dépend de ce que le chirurgien trouvera pendant l’opération. Héléna finit par craquer : elle a eu beau s’excuser, sa mère n’a jamais répondu, et elle est certaine que tout est de sa faute, elle n’aurait jamais dû se montrer si dure. Son père lui assure que non.

La nuit est venue, c’est l’orage. Héléna se couche, et se met à rêver – du cirque, de sa mère que l’on emmène en salle d’opération, de son reflet déformé dans le miroir. Elle se réveille : l’orage s’est calmé, mais elle entend une sorte de musique. Elle met ses pantoufles en forme de lapins, appelle son père – en vain – avance dans le couloir désert et obscur, trouve une lampe-torche. Elle sort de l’appartement, passe sur le couloir ouvert sur la cour en contre-bas. On entend un violon, les mouettes, et une voix qui dit qu’il est le chef. En bas, elle trouve des artistes masqués en train de répéter : Héléna croit reconnaître Eric, qui ne lui répond pas. Elle est alors interpellée par le « directeur artistique », qui travail un numéro de balle lumineuse : il veut un volontaire. Soudain, le violoniste est changé en pierre noire et visqueuse. Héléna veut le toucher, mais les deux autres artistes l’en empêche : une balle lumineuse fait exploser en étincelles la forme visqueuse, et tout le monde s’enfuit, mais l’autre jongleur est à son tour pétrifié alors qu’il retarde une nouvelle attaque d’une masse noire. Héléna et le « directeur artistique » parviennent à passer une petite porte blanche et à la claquer. Une flaque noire se forme sous la porte, et de cette flaque sort une araignée, mais ni Héléna ni le « directeur » ne la remarque : le « directeur » se plaint d’avoir eu à sauver une petite fille et d’avoir perdu pour cela un ami de longue date, et se dit horrifié de l’idée malsaine qu’Héléna a eu de choisir des pantoufles en forme de lapins, comme si marcher sur des petits animaux doux et inoffensifs était une plaisanterie. Survient une sorte de chat qui porte en guise de masque un visage humain, et qui a franchement l’air hostile. Alors le « directeur » ordonne à Héléna de lancer à ce qu’il appelle un « sphinx » des livres, car les Sphinx aiment manger les livres…

MirrorMask (2005) photo
 
MirrorMask (2005) photo
 
MirrorMask (2005) photo
 
MirrorMask (2005) photo

 
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