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Le voleur de Bagdad, le film de 1940Feu vert cinéma

The Thied Of Bagdad (1940)

Sorti aux USA et en Angleterre le 25 décembre 1940.
Sorti en France le 11 avril 1946.
Sorti en blu-ray français le 9 avril 2013 (région B, image un peu virée, parfois abîmée, poudroyante et pulsante)
Sorti en blu-ray anglais le 26 janvier 2015 (région B, même transfert mais son parait-il bien meilleur).

De Ludwig Berger, Michael Powell, Alexander Korda, Zoltan Korda, William Cameron Menzies. Avec John Justin, Sabu, Conrad Veidt, June Duprez, Rex Ingram, Miles Malleson, Morton Selten, Mary Morris. D'après les contes des Mille et Une nuits.

Pour adultes et adolescents.

Un voilier marqué d’un œil avance sur la mer. Son capitaine a le visage masqué de rouge, du même rouge que ses voiles. Le navire jette l’ancre au port de Bagdad, grouillant d’activité. On jette un tapis rouge sur la passerelle, et le capitaine descend s’asseoir dans une chaise à porteurs dont vient de descendre une femme voilée de bleue. Il demande des nouvelles de la princesse, qui ne se porte pas mieux, et d’un aveugle, qui a été trouvé. Justement, dans une rue de Bagdad, un aveugle fait un numéro avec un chien, capable de faire la différence entre les pièces fausses et pièces véritables d’un marchand. L’homme au turban rouge et la femme voilée de bleu descendent l’avenue en chaise à porteur, et l’homme au turban rouge ordonne qu’on lui amène l’aveugle. La femme en bleue se présente à l’aveugle comme Halima et comme une amie qui lui offre l’hospitalité, simplement pour ses prières. L’aveugle refuse, car selon lui, son chien lui suffit. Pendant ce temps, au palais, la princesse semble dormir paisiblement. Comme l’homme au turban rouge vient la fixer, son sommeil la trouble. Selon le médecin, cela dépasse son entendement : la princesse ne s’éveillera que si l’Aveugle la réveille. L’aveugle a finalement suivi la femme en bleue – et c’est bien sûr dans le palais de l’homme au turban rouge. La femme en bleue prétend lui trouver un médecin pour lui rendre la vue, mais l’aveugle refuse, et s’explique en commençant à raconter son histoire…

Il vivait à Bagdad et voyait clair, et son chien, lui n’était un chien, mais un jeune voleur des rues qui ne cessait de créer des troubles, ameutant un marché entier pour mieux semer ses poursuivants, sautant d’escaliers en échelles, de murs en toits. Et du haut de l’un de ces toits justement, le jeune voleur aperçut Ahmad le roi, nul autre que l’aveugle de cette histoire, dont le vizir en noir n’était autre que l’homme au turban rouge. Alors, il n’avait aucun désir, car tous étaient comblés, et n’avait aucun contact avec son peuple, car son grand vizir Jafar à chaque fois s’interposait. S’étonnant du nombre d’exécution pour des délits d’opinion, Ahmed s’entendit que seul la peur permettait de conquérir la Terre, et Jafar lui suggère, s’il veut avoir une idée de ce que c’est que vouloir le bonheur de son peuple, de se déguiser et sortir en secret écouter les gens de la rue, comme jadis le fit son grand-père Haround Al Rachid. Il entend alors les sages répéter aux peuples que le plus humbles des libérateurs viendra un jour les sauver du joug du tyran Ahmad, chevauchant les nuages. C’est alors que Jafar arrive avec une troupe pour arrêter Ahmad et le faire jeter en prison, sans que personne ne sache que c’était lui le roi. Et c’est dans cette prison qu’Ahmad rencontra le petit voleur de Bagdad.

Le voleur de Bagdad (1940) photo

Le voleur de Bagdad (1940) photo

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