La guerre des cerveaux, le film de 1968Feu vert cinéma

The Power (1968)
Traduction du titre original : le pouvoir.
 
Sorti aux USA le 21 février 1968.
Apparemment inédit en France.

De Byron Haskin, sur un scénario de John Gay. D'après le roman de Frank M. Robinson. Avec George Hamilton, Suzanne Pleshette, Earl Holliman, Richard Carlson, Nehemiah Persoff, Michael Rennie, Yvonne De Carlo, Arthur O'Connell, Beverly Powers.

Pour adultes et adolescents
 
San Marino, Californie – Demain. Un garde filtre l’accès à l’entrée d’une université. Un homme important en complet veston et malette entre décidé tandis qu’on lui ouvre la porte. Puis, suivi d’un militaire, il entre dans un laboratoire où, dans l’obscurité, un étudiant en tenue de natation, trempé de sueur, est attaché à plan incliné. Comme par intermittence une lueur verdâtre illumine les visages. Le cœur du jeune homme se met à battre de plus en plus fort, puis il se met à hurler.
Le responsable de l’expérience, le professeur Jim Tanner, arrête tout, la lumière est rétabli, le jeune homme est libéré de ses sangles, et Tanner lui demande ce qu’il va faire. L’autre répond qu’il va marcher tout droit le plus loin possible, et Tanner lui répond que ce dernier ne devra pas oublier de laver son visage en chemin. Le jeune homme sort sans demander son reste, puis Tanner s’excuse auprès de l’homme important – Nordlund – d’avoir crié en sa présence et Nordlund d’excuse d’être entré au milieu de l’expérience. Nordlund demande à Tanner s’il pense que l’étudiant va revenir. Tanner lui répond qu’il en est sûr : quand ils sortent du laboratoire et qu’ils avancent dans le large couloir, ils s’arrêtent devant un aquarium au fond duquel un plongeur stationne, puis devant une vitre derrière laquelle un homme endure la chaleur d’une batterie de lampes à infrarouge. Quand Nordlund demande à Tanner comment il arrive à convaincre des volontaires de souffrir ainsi, l’autre répond en riant que les étudiants gagnent en une heure beaucoup plus qu’à servir au restaurant universitaire. Et puis comment protéger les astronautes des dangers qui les menacent sans torturer les gens pour connaître les limites humaines ?

En guise de démonstration, Tanner amène Nordlund dans le poste de contrôle d’une centrifugeuse : passez cinq fois la force d’attraction gravitique, la plupart des êtres humains s’évanouissent. Ils sont dérangés par un collègue, le professeur Scott, qui lui parle en privé : un membre de leur équipe, le professeur Hallson, aurait découvert un humain mutant, et insiste pour qu’ils s’occupent du « surhomme » immédiatement, prétendant que celui-ci les « surveillerait » tous. Tanner lui rappelle que s’ils font une réunion, ce sera forcément Nordlund qui vient de débarquer pour inspecter leurs travaux.

La réunion commence, et l’on commence par présenter les membres du comité à l’homme important : le professeur Carl Menicker, physicien, débraillé et fumeur ; le professeur Talbot Scott, biologiste roux, Margerie (Marjorie) Lansing, très jolie généticienne sachant jouer des transparences de son pull blanc ; Henry Hallson, le comportementaliste fébrile ; Norman Van Zandt, distingué et riche et enfin le président du comité, Jim Tanner, spécialiste de l’Endurance. Tanner veut reporter la question de Hallson, mais celui-ci insiste : ils ont fait passer un test à l’ensemble des étudiants pour détecter des gens capables de capacités surhumaines. Et un des questionnaires, qui incluait un test d’intelligence très poussé, établit que une force intellectuelle très au-delà de la mesure humaine – et c’est un des membres du comité, assis à cette table. Tanner demande si quelqu’un à la table veut admettre sa supériorité intellectuelle et tout le monde se tait.

Tanner veut passer à autre chose, mais Henri Hallson est terrorisé : le membre du comité en question serait capable de contrôler les esprits, faire ce qu’il veut du comité et de tous leurs travaux sur l’endurance humaine. N. propose que l’on réfléchisse à un test simple, et demande à Karl d’en suggérer un. Karl prend un gros livre, plante un crayon dans une feuille de papier, et coince le crayon dans la tranche du haut. Puis chacun essaie à tour de rôle de faire tourner le crayon. Personne n’y réussit, et Hallson proteste : jamais le surhomme ne se révèlera ainsi. Il propose que tout le monde essaie ensemble. Après quelques secondes de concentration inutile, la feuille de papier se met à osciller autour du crayon, puis à virevolter à grande vitesse.

Le soir venu, Tanner passe une soirée romantique avec le professeur Lansing. Pendant ce temps, Hallson, qui était encore à l’institut, découvre que son bureau n’a plus de porte.

La guerre des cerveaux (1968) photo
 
La guerre des cerveaux (1968) photo
 
La guerre des cerveaux (1968) photo
 
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