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Barbarella, Queen of the Galaxy (1968)
Traduction du titre original : Barbarella, reine de la Galaxie.

Sorti aux USA le 10 octobre 1968.
Sorti en Angleterre le 18 octobre 1968.
Sorti en France le 25 octobre 1968.
Sorti en blu-ray américain le 3 juillet 2012 (multi-régions, version et sous-titres français inclus).
Sorti en blu-ray français le 31 décembre 2012.

De Roger Vadim (également scénariste), sur un scénario de Terry Southern, Vittorio Bonicelli, Clement Biddle Wood, Brian Degas, Tudor Gates ; d'après la bande dessinée de Jean-Claude Forest (également scénariste) et Claude Brulé. Avec Jane Fonda, John Phillip Law, Anita Pallenberg, Milo O'Shea, Marcel Marceau, Claude Dauphin, David Hemmings, Ugo Tognazzi, Catherine Chevallier. Produit par Dino De Laurentiis .

Pour adultes.

Alors qu’elle vient de retirer sa combinaison spatiale, sous laquelle elle ne portait rien du tout, Barbarella entend son ordinateur de bord annoncer qu’elle est sur le point de receveoir un message vidéo de Dianthus, le Président de la Terre et le Premier Ministre vacationnaire du Système Solaire. Barbarella n’a évidemment pas le temps de se rhabiller et se met au garde-à-vous tandis que le Président apparaît, très satisfait, sur l’écran holographique. Le Président salue Barbarella comme le veut l’usage, en levant la main paume ouverte et en disant « Amour ». Comme Barbarella veut s’habiller, le Président lui assure qu’il ne faut pas qu’elle se dérange : c’est une affaire d’Etat – une affaire non seulement sérieuse, mais également secrète. Cela étonne beaucoup Barbarella. Le président lui demande alors si la super-agente de la Terre a déjà entendu parler d’un jeune scientifique nommé Durand Durand. Comme c’est le cas, le président apprend à Barbarella que Durand Durand a disparu lors d’un voyage vers l’Etoile Polaire, dans les régions non encore cartographiées de Tau Ceti.

Barbarella demande alors pourquoi une telle nouvelle est un secret, et le président explique que Durand Durand est l’inventeur du Rayon Positronique, et qu’il s’agit d’une… arme. Barbarella est très surprise : pourquoi, en effet, quelqu’un voudrait-il inventer une arme ? Le président de la Terre n’en sait rien. Barbarella rappelle que l’Univers est en paix depuis des siècles, mais le président la corrige : seule la partie connue de l’Univers est en paix, et ils ignorent tout de la région de Tau Ceti et de ses habitants. Barbarella demande alors au président s’il pense que les habitants de Tau Ceti vivent encore dans un état primitif d’irresponsabilité névrosée – et c’est exactement le cas. Et s’ils ont appris du jeune scientifique le terrible secret du Rayon Positronique, cela pourrait leur donner le pouvoir de détruire l’union aimante de l’univers.

Barbarella est choquée : cela pourrait mener à une insécurité archaïque et à la… Elle n’ose même pas prononcer le mot, alors le président complète pour elle : à la guerre ! Barbarella n’étant pas certaine de la définition de ce mot, elle demande de préciser s’il s’agit bien d’une compétition égoïste. Et le président insiste : un conflit sanglant entre des tribues entières. Mais Barbarella ne veut pas y croire. Cependant le président ne veut prendre aucun risque, et comme il faut faire quelque chose, et cela veut dire que c’est à Barbarella d’intervenir, car le président de la Terre n’a ni armée, ni police, et ne peut pas se passer de l’orchestre présidentiel. Et à côté de cela, Barbarella est une astro-navigatrice deux fois cinq étoiles. La mission de Barbarella sera donc de trouver Durand Durand et d’utiliser tout ses talents incomparables pour préserver la sécurité des étoiles et de sa propre planète.

Puis le président montre à Barbarella la seule photo qu’ils ont de Durand Durand : âge 26 ans, yeux noisette, plutôt beau garçon. En fait, sur la photo floue et sale, il porte un casque et, à contre-jour, on ne distingue rien de ses traits. Barbarella déclare alors qu’elle ne pense pas qu’elle sera en mesure de reconnaître Durand Durand. Alors le président lui remet par téléportation un détecteur portable d’ondes mentales : quand elle voudra détecter la présence de Durand Durand, elle n’aura qu’à presser un bouton et l’appareil émettra de la lumière. Puis le président lui téléporte toutes sortes d’armes bizarres récupérées au musée, et c’est la fin de la communication. Barbarella est très critique : la voilà armée comme un sauvage nu. Puis elle lance l’accélération de son vaisseau spatial dans le continuum spatial, et selon l’ordinateur Alfie, ils entreront dans le champ gravitationnelle de Tau Ceti dans 154 heures et 50 minutes. Alors Barbarella décide d’aller dormir pendant 154 heures et souhaite une bonne nuit à son ordinateur, qui 154 heures plus tard, la réveille avec une chansonnette, pour qu’elle prenne son repas : un verre rempli d’un liquide violet. Cependant, après le déjeuner, le vol traverse des perturbations gravitiques, et malgré les systèmes de sécurité, tout tombe en panne, et quand Barbarella prend les commandes manuelles, elle écrase son vaisseau sur une banquise d'une planète inconnue, à l’air heureusement respirable.

Barbarella, le film de 1968

Barbarella, le film de 1968

Barbarella, le film de 1968

Barbarella, le film de 1968

Barbarella, le film de 1968

Barbarella, le film de 1968

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