28 jours plus tard, le film de 2002Feu vert cinéma

28 Days Later (2002)

Sorti en Angleterre le 1er novembre 2002.
Sorti en France le 28 mai 2003.
Sorti aux USA le 27 juin 2003.
Sorti en blu-ray américain le 9 octobre 2007 (Région A, image médiocre : le film a été tourné en SD excepté les derniers plans, donc image limitée, anglais DTS HD MA 5.1 ; français inclus).
Sorti en blu-ray français le 3 novembre 2010 2BR - 28 jours + 28 semaines plus tard.
Sorti en blu-ray français le 5 janvier 2011 BR+DVD (multi-régions)

De Danny Boyle, sur un scénario de Alex Garland ; avec Cillian Murphy, Naomie Harris, Christopher Eccleston, Noah Huntley, Brendan Gleeson, Megan Burns.

Pour adultes et adolescents.

Des images d’émeutes défilent sur des téléviseurs dans la salle d’un laboratoire du Centre de Recherche sur les Primates de Cambridge. Un chimpanzé est attaché à une table avec des électrodes. Dans le couloir, un commando masqué explore les lieux et arrive dans une vaste salle où des dizaines de chimpanzés sont enfermés dans des cages de verre, et un autre est disséqué sur une table. Le commando prend des photos, puis ils sont surpris par un laborantin, qui tente d’abord d’alerter la sécurité, puis il les prévient que les singes sont infectés avec la rage, afin de découvrir un remède. Le commando refuse de les croire et l’un d’entre eux, une femme, ouvre une première cage, malgré les cris affolés du laborantin : une seule morsure suffit. La femme est mordue, l’un des hommes éclaboussé de sang. Le laborantin s’élance avec un tabouret en criant qu’il faut tuer la femme maintenant, mais il hésite. Les yeux de la femme sont devenus rouges et elle se jette sur lui.

Vingt-huit jours plus tard. Jim, un jeune coursier à vélo renversé quelques jours plus tôt dans la rue, se réveille nu sur un lit d’hôpital. Il ôte ses perfusions. Le silence est total, il appelle sans résultat, puis découvre, glissé sous sa porte, la clé de sa chambre. Il sort, s’habille avec une tenue de médecin, puis descend l’escalier. Les chaises du hall sont renversés, il y a des papiers épars, tous les combinés des combinés téléphoniques pendent, et il n’y a aucune tonalité. Il boit une canette d’un distributeur à la vitre fracassé, ramasse quelques provisions dans un sac, et part à pied dans la rue. La ville de Londres est complètement déserte et silencieuses. Alors qu’il avance sur le point qui mène à Big Ben, il découvre les souvenirs éparpillés par terre, entre autres détritus. En continuant d’avancer, il découvre un bus à deux étages renversé, et continue d’appeler en vain. Il trouve des sacs de gros billets éventrés dans un escalier près de Buckingham, puis avance en direction de Saint Paul et la City, toujours sans rencontrer personne. Comme il touche une voiture abandonnée à un carrefour, il en déclenche l’alarme.

Arrivé à Picadilly Circus, il trouve la devanture d’une boutique éventrée, et un journal avec un gros titre sur l’évacuation de Londres. Les panneaux qui défendent la colonne centrale sont recouvert d’avis de disparitions et de messages. Il entre alors dans une église, monte l’escalier qui donne sur la galerie – avec le graffiti au mur proclamant l’Apocalypse. Les bancs de l’église sont remplis de corps affalés. Il appelle, et alors un homme se lève brutalement, quelqu’un cavale dans l’escalier. C’est un prêtre, qui ouvre la porte par laquelle Jim est entré, s’arrête, puis avance en râlant et en faisant des gestes saccadés. Par réflexe, Jim lui balance son sac dans la figure, ce qui jette le prêtre à terre. Comme Jim répète qu’il n’aurait pas dû faire cela, il réalise que le prêtre a les yeux injectés de sang, et prend la fuite.

Aussitôt, d’autres gens qui étaient affalés sur les bancs de l’église se relèvent et courent après lui. La nuit en train de tomber, et comme Jim court, un premier cocktail Molotov s’écrase derrière lui : deux individus cagoulés lui crient de les suivre, et bombardent ses poursuivants de cocktails incendiaires. Puis ils faut sauter une station service, et se précipitent dans les escaliers d’une station de métro, puis dans une boutique, rabattent le volet métallique. Le premier individu lui raconte une blague incongrue à propos d’une girafe s’allongeant dans un bar, puis les deux individus se présentent comme Mark et Sally. Jim explique qu’il s’est réveillé dans un hôpital, et croit halluciner.

Sally lui explique que tout est allé très vite : la presse a rapporté des incidents dans des petites villes, sur des marchés – mais déjà, cela arrivait sous leurs fenêtres. Ils ont tenté d’évacuer Londres mais il était trop tard, l’infection était partout, les barrages de l’Armée dépassés, et quand les radios et télévisions ont cessé d’émettre, ils rapportaient des cas d’infections à Paris et New-York. Selon Sally, il n’y a même plus de gouvernements, et selon Mark, plus de police, plus d’armée : Jim est la première personne non infectée qu’ils rencontrent depuis six jours. Leurs familles sont mortes, donc la famille de Jim l’est aussi. Jim refuse de les croire et veut aller retrouver les siens à pieds. Sally répond que personne ne revient jamais et Mark précise que la leçon numéro 1 est de ne jamais sortir seul, sauf si on n’a pas le choix. Et la leçon numéro 2 est de ne voyager que de jours, sauf si l’on n’a pas le choix.

28 jours plus tard, le film de 2002

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