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Le goût du sang (Blood and Chocolate), le film de 2007Feu orange cinéma

Blood And Chocolate (2007)
Traduction du titre original : Sang et chocolat.
Autre titre : le goût du sang.

Sorti aux USA le 26 janvier 2007.
Sorti en Angleterre le 9 février 2007.
Sorti en blu-ray américain le 12 juin 2007 (région A, version française inclue, anglais LPCM 5.1)
Sorti en DVD français le 18 mars 2009

De Katja von Garnier, sur un scénario de Ehren Kruger et Christopher Landon, d'après le roman de Annette Curtis Klause ; avec Agnes Bruckner, Hugh Dancy, Olivier Martinez, Katja Riemann, Bryan Dick, Chris Geere, Tom Harper, John Kerr, Jack Wilson, Vitalie Ursu, Bogdan Voda.

Pour adultes et adolescents.

Quand nous sommes enfants, nous croyons le monde rempli de magie. Nous croyons en les mythes et les légendes, et que la Destinée nous attend. C’est le monde dont elle se souvient et qu’elle souhaiterait ne jamais avoir connu…

Les montagnes rocheuses dans le Colorado, dix ans auparavant. C’est une nuit de pleine Lune. Une jeune fille tourne sur elle-même au milieu d’un pré tandis que la neige tombe. Puis elle s’allonge et fait un ange de neige. Soudain, un garçon et une autre fille plus âgés lui lancent des boules de neige et elle se relève. Ils sont à deux pas d’une grande maison de bois aux fenêtres et aux portes éclairées. Une ombre apparait dans les bois environnants, et la petite fille alerte les autres que quelqu’un est là. Leur père, qui les surveillaient, leur ordonne alors de rentrer dans la maison. Ils s’y barricadent, et et se hâtent de faire leurs valises.

Leur père charge un fusil et sort, mais il est abattu au seuil de sa porte par un autre homme armé d’un fusil lui-aussi. Leur mère les fait descendre par un escalier entre les murs en dessous du plancher, mais elle est à son tour frappée d’une balle. Des flammes jaillissent alors d’entre les poutres. Les trois enfants rampent alors jusqu’à une trappe, tandis que leur mère se traîne derrière eux. La plus jeune, Vivienne se retourne et appelle sa mère, qui lui crie de courir. Une décharge de trois balles frappe alors la trappe, et la petite fille s’enfuit à travers les bois tandis que la neige continue de tomber drue, et deux hommes armés de fusils à lunettes continuent de tirer sur lui. Vivienne se retourne alors pour contempler trois hommes et leurs deux molosses debouts devant la maison embrasée. Ils lâchent les chiens, et elle reprend sa course, pour s’arrêter de nouveau tandis que les chiens sont sur le point de la rattraper. Fugitivement, ses yeux prennent une couleur jaune.
Bucarest en Roumanie, de nos jours. Une jeune femme blonde fait du jogging dans un parc, le long des berges d’un fleuve, et, découvrant un chien blanc tâcheté en train de dévorer quelque chose par terre, s’arrête. Le chien se met à grogner, mais lorsqu’elle soutient son regard, il couine et prend la fuite. La joggeuse – Vivienne – reprend sa course et retourne dans Bucarest, traversant les places et les rues, jusqu’à retourner chez elle, une entrée sur le côté d’une petite boutique de vente de chocolats.

Vivienne monte les escaliers et comme elle entre dans un appartement, elle est rattrapée par une autre femme blonde plus âgée, sa tante Astrid, qui lui reproche d’être toujours et encore à courir. Vivienne répond qu’on ne sait jamais quand elle pourra avoir besoin de courir le plus vite et le plus longtemps possible. Astrid lui répond que quand un certain homme vient chez elle, il s’attend à ce qu’elle soit là. Ce à quoi Vivienne répond qu’elle n’y sera pas. Astrid rétorque que c’est un honneur d’être choisie par lui, si elle est choisie. Vivienne réplique en lui demandant si c’est aussi un honneur d’être plaquée par lui. Astrid lui répond que ce sont les coûtumes de leur peuple. Astrid insiste : quand elle avait 19 ans, elle est tombée enceinte et c’était son choix. Et ce qu’elle a découvert alors était que le meilleur choix était de rester chez soi. Bucarest est leur foyer, et ils y sont selon elle en sécurité, grâce à un certain Gabriel, et Astrid prétend que cela aurait aussi été le choix des parents de Vivienne, pour la sécurité de la jeune fille. Et Astrid de conclure qu’en courant, Vivienne tente seulement d’échapper à elle-même.

La nuit venue, Vivienne se rend dans une ruelle déserte à part trois jeunes filles – des touristes qui s’interrogent si elles sont à la bonne adresse. Vivienne leur passe devant, ouvre un petit clapet et tire sur une manette, qui ouvre une porte qui mène à une sorte de discothèque à ciel ouvert. Vivienne va droit au bar, et remarque une brune à la robe rouge qui allume ouvertement un blond, qui finit par la rejoindre avec avidité, puis après avoir remué ses fesses devant le jeune homme, elle l’attrape par l’entrejambe et le repousse en riant et en déclarant qu’il ne la séduira que dans ses rêves. Les quatre camarades du jeune homme se moquent alors de lui, et le jeune homme rejoint Vivienne, dont il est en fait le cousin : celle-ci, ironiquement, l’encourage – lui et la brune sont faits l’un pour l’autre, le mariage sera une réussite totale et s’achèvera par le massacre de sa famille à elle par son clan à lui.

Le cousin répond qu’en fait Vivienne et lui sont des grands romantiques, ce à quoi Vivienne répond qu’ils ne sont rien l’un pour l’autre. Le cousin se rapproche et lui souffle alors à l’oreille que les romantiques ne renoncent jamais. Vivienne attrape alors son cousin par les cheveux et plaque sa tête contre le comptoir. Les quatre camarades du jeune homme se massent autour d’elle et elle le relâche. Toujours d’aussi bonne humeur, le cousin conclue qu’il l’avait toujours imaginée sur lui et propose une tournée générale d’absinthe. Puis il présente Vivienne à son entourage, et que ce dernier veut voir Vivienne danser, le cousin affirme alors qu’il aimerait voir la jeune fille danser pour Gabriel, et qu’elle sait qu’elle le fera : sept ans, le moment est pratiquement venu. Et comme Vivienne affirme que Gabriel a encore à choisir entre d’autres filles, son cousin rétorque qu’aucune ne la vaut, et porte alors un toast à sa cousine et à son brillant futur.

Vivian rentre seule sous la pluie. Arrivée devant une église, elle veut en pousser un petit portail indiquant qu’il s’agit d’un site historique et d’une propriété privée, que l’on ne peut visiter sans rendez-vous. Le portail est fermé, mais au lieu de renoncer, elle escalade la façade et entre par une fenêtre à l’étage, et accède à la galerie supérieure aux vitraux illuminés. Là, elle s’assied contre une tapisserie et médite. Soudain, elle entend un grattement : il y a un jeune homme en contre-bas qui fait des croquis d’architecture. Il demande s’il y a quelqu’un, elle demande s’il y a quelqu’un. Puis le jeune homme proteste de sa bonne foi : on l’a enfermé dans l’église, et il n’a rien volé. Puis il s’étonne de l’accent américain de Vivienne, qu’il n’a pas encore vue.

Quand il ouvre l’une des portes de la nef, un courant d’air fait voler ses croquis, et Vivienne, qui descendait de la galerie, aperçoit à ses pieds le dessin de deux loups sur le point de s’affronter. Le dessinateur revient sur ses pas après avoir essayé en vain d’ouvrir à nouveau la porte. Il explique qu’il ne veut pas d’ennuis, qu’il avait entendu parler de l’église, où les loups étaient vénérés, et voulait y entrer ses croquis sont des dessins préparatoires à un roman dessiné. Il lui montre ses bandes-dessinées déjà éditée et se présente comme Aiden Galvin. Et comme Vivienne veut savoir laquelle de ses bandes dessinées parle d’un loup, il lui répond que c’est la prochaine.

Le goût du sang (Blood and Chocolate), le film de 2007

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