Le fantôme de l'Opéra, le film musical de 2004Feu orange cinéma

The Phantom Of The Opera (2004)
Traduction du titre original : Le spectre de l'Opéra.

Ici la page de ce blog consacrée au Fantôme de l'Opéra, la comédie musicale de 1986

Sorti en Angleterre le 10 décembre 2004.
Sorti aux USA le 22 décembre 2004.
Sorti en France le 12 janvier 2005.
Sorti en blu-ray américain le 20 octobre 2006 (multi régions, anglais et français DD 5.1).
Sorti en blu-ray anglais le 13 août 2007 (région B, anglais seulement mais piste HD MA 5.1, en plus de la DD 5.1 et DD 2.0, bonus différents de l'édition américaine).

De Joel Schumacher (également scénariste), d'après la comédie musicale de Andrew Lloyd Webber (également scénariste), d'après le roman de Gaston Leroux ; avec Gerard Butler, Emmy Rossum, Patrick Wilson, Miranda Richardson, Minnie Driver, Ciarán Hinds, Simon Callow, Victor McGuire, Jennifer Ellison, Murray Melvin, Kevin McNally, James Fleet, Halcro Johnston, Chris Overton, Ramin Karimloo, Paul Brooke.

Pour adultes et adolescents.

Paris 1919. Une vente aux enchères publiques se tient à l’Opéra. Un homme en fauteuil roulant est emmené par son infirmière jusqu’à la dans la grande salle, au moment où l’on met aux enchères un lot d’accessoire de Robert le Diable – pistolet de bois et trois crânes humains. Puis vient le lot 665, une boite à musique décorée d’un singe musicien en tenue persanne jouant des cymbales, découvert dans les cryptes du théâtre, qui fonctionne encore. Une certaine Madame Giry en offre 25 francs, mais le Vicomte de Chagny en offre 30 et emporte l’enchère. Comme on lui remet l’objet. Puis vient le lot 666, le grand lustre qui jadis tomba sur le public de l’opéra.

Le chandelier a été réparé et comme on le hisse pour le présenter, le théâtre délabré retrouve sa splendeur passée dans le souvenir des enchérisseurs, comme au jour où les deux nouveaux propriétaires traversaient les coulisses, la fosse d’orchestre, les ateliers, les loges et les praticables encore éclairés au gaz, peuplés d’artisans, de musiciens et de danseuses. Se produisait alors la Carlotta dans l’opéra Hannibal de Chalumeau, une production kitchissime et prétentieuse, pastiche particulièrement douteux d’Aïda.

Monsieur Lefèvre, l’ancien propriétaire de l’Opéra Populaire interrompt la répétition, pour annoncer sa retraite et présenter les nouveaux propriétaires, Richard Firmin et Gilles André, ainsi que le nouveau mécène, le vicomte Raoul de Chavigny. La jeune Christine réalise alors que Raoul est son ami d’enfance – son amour d’enfance – tandis que la Carlotta est immédiatement persuadée que De Chavigny l’adore. Madame Giry, qui dirige le ballet, présente alors sa fille, Meg Giry, la plus jeune des danseuses, et Christine Daae (« Dayé »), la fille du fameux violoniste suédois, orpheline à 7 ans et recueillie par le ballet de l’Opéra Populaire, que Madame Giry considère comme sa fille.

Comme la répétition s’achève, la Carlotta fait une crise de jalousie car les nouveaux propriétaires ne s’intéressent qu’aux danseuses : elle prétend refuser de chanter le soir, hurle que son costume du troisième acte n’est pas terminé, fond en larmes et retrouve le sourire en un instant, comme on lui réclame un air « Pense à moi ». L’un des propriétaires demande alors pourquoi l’ancien propriétaire se retire, et Lefèbre répond très vite, à cause de sa santé. Alors que La Carlotta assassine l’air par son interprétation de mauvais goût, quelqu’un détache la toile de fond qui descend brutalement et interrompt l’air. Le machiniste qui arrive assure que ce n’est pas lui, car il n’était pas à son poste, et comme personne n’y était, l’accident doit être le fait d’un fantôme. Aussitôt, le personnel murmure. L’un des nouveaux propriétaires se retourne vers la Carlotta, lui assure que les accidents arrivent, mais pour la Carlotta, ces accidents n’ont jamais cessé d’arriver depuis trois ans, et la Carlotta prétend partir pour de bon.

Alors Mme Giry tend la lettre cachetée de noire tombée des praticables, qui se trouve être du Fantôme de l’Opéra, qui leur souhaite la bienvenue dans « son » opéra, se réserve la loge 5 et rappelle que son salaire est de 20.000F ou plus. Gilles André déchire la lettre et demande si la Carlotta n’a pas une doublure. Alors Madame Giry propose Christine Daae, qui est seulement danseuse, mais passe l’audition inopinée haut la main en chantant l’air « Pense à moi » devant les nouveaux propriétaires – et triomphe devant une salle pleine le soir de la représentation.

Alors, de sa loge, Raoul de Chavigny reconnait Christine comme son amour d’enfance.

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