Love Never Dies, la comédie musicale de 2010Feu vert cinéma

Love Never Dies (2011)
Traduction du titre original : L'amour ne meurt jamais.
La comédie musicale.

Suite de la comédie musicale The Phantom Of The Opera.

Représenté en Angleterre à partir du 22 février 2010 à l'Adelphi de Londres.
Représenté en Australie à partir du 21 mai 2011 à Melbourne, enregistrement du 15 septembre 2011.
Sorti en blu-ray anglais le 12 mars 2012 (multi-régions, sous-titré français, anglais DTS HD MA 5.1 et DD 2.0).

De Brett Sullivan et Simon Phillips, sur un scénario de Andrew Lloyd Webber, Ben Elton, Glenn Slater, Frederick Forsyth, Charles Hart, d'après le roman Le Fantôme de l'Opéra (1910) de Gaston Leroux, et le roman The Phantom Of Manhattan (1999) de Frederick Forsyth ; avec Ben Lewis, Anna O'Byrne, María Mercedes, Simon Gleeson, Sharon Millerchip, Jack Lyall, Emma J. Hawkins, Paul Tabone, Dean Vince.

Pour adultes et adolescents.

Paris 1895. Un mystérieux incendie consume l’Opéra Populaire. Une foule en colère parcourut les catacombes labyrinthiques du théâtre, à la recherche de l’homme au masque qu’ils tenaient pour responsable du désastre. Mais seul son masque fut retrouvé. Dix ans plus tard, le Fantôme, qui a bien sûr survécu et se fait désormais appeler Mister Y ("Why" - "pourquoi"), est tourmenté par le souvenir de Christine Daae, et incapable d’avancer son œuvre musicale. Cependant, le Fantôme règne désormais sur Phantasma, la Foire de Coney Island, ses manèges et son carnaval de monstres et artistes de cirques, dont Meg Giry est désormais la meneuse de revue, et Madame Giry a repris la direction du ballet.

Alors que Meg Giry ne s’inquiète que de si le Fantôme a été satisfait de sa prestation, Madame Giry est choquée de lire dans le journal que Christine Daaé va débarquer sous peu à New-York : Madame Giry rappelle à Meg que c’est elle qui a sauvé et soutenu à bout de bras le Fantôme, tandis que Christine le trahissait, le méprisait et épousait Raoul de Chavigny, choisissant la Beauté et la Jeunesse plutôt que l’Art – Et Madame Giry de s’inquiéter, à juste titre, que le Fantôme retombe dans les bras de Christine, et que tous les efforts passés pour leur reconstruire une situation aient été vains.

Secrètement, Meg Giry est ravie du retour de Christine, qui était sa seule amie, et à laquelle elle rêve de lui montrer l’Amérique. Et effectivement, les riches passagers du paquebot débarquent devant les photographes, qui s’étonnent de son retard. Raoul de Chavigny rappelle alors que son nom est Madame de Chavigny et qu’elle doit chanter au Metropolitan sur invitation d’Howard Hammerstein – et qu’ils ne doivent pas photographier leur garçon, Gustave. Raoul est alors interpellé par les journalistes à propos de ses dettes de jeu et du fait que c’est Christine qui les payent. Quand à Gustave, il déclare aux journalistes qu’il rêve de découvrir Coney Island et d’apprendre à nager.

Un fiacre est venu les chercher, mais Raoul s’étonne : Hammerstein n’est pas là pour les accueillir, et ce sont nul autre que les trois maîtres de cérémonie de Phantasma qui, en costume de cocher, les escortent à leur hôtel. Là-bas, Raoul s’alcoolise et peste contre la vulgarité de l’Amérique, et voudrait rentrer immédiatement en Europe, refusant de jouer avec son fils. Puis comme l’enfant commence à jouer les notes d’une partition laissée sur le piano, Christine réagit enfin, et rappelle à Raoul qu’ils ont besoin de l’argent de Hammerstein. Mais elle est cependant prête à partir ce soir si cela doit calmer les souffrances de Raoul.

Alors Gustave fait jouer une boite à musique laissée dans la chambre, avec un singe à cymbales. Puis un groom amène un message de Hammerstein l’invitant à sortir boire en ville avec lui – seul. Raoul est ravi, Christine elle, s’inquiète mais laisse son mari partir, restant à consoler Gustave, qui s’attriste de constater que son père ne s’occupe jamais de lui. Comme elle envoie enfin son fils se coucher, elle remarque enfin la boite à musique, et reconnait l’air. Elle inspecte alors le salon, affolée – et ce sont les portes miroirs du balcon qui s'ouvrent, révélant le Fantôme. Christine s’évanouit de terreur.

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