Interview With The Vampire, la série télévisée de 2022
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Interview With The Vampire (2022)
Traduction du titre : entretien avec un vampire.
Ici la page de ce blog consacrée au roman d'Anne Rice Entretien avec un vampire (1976).
Attention, cette série n'est pas une adaptation fidèle du roman d'Anne Rice.
Une saison de 8 épisodes.
Annoncé sur AMC à partir du 2 octobre 2022.
De Rolin Jones, d'après les romans d'Anne Rice, avec Sam Reid, Jacob Anderson, Bailey Bass.
Pour adultes
Woke. Episode 1 : A la télévision un vieux beau prétendre qu’il y a des histoires là dehors qu’il faut raconter. De la m.rde qui est tout simplement tordue. Les gens les connaissent, ce n’est donc pas compliqué comme boulot, à part qu’il va mettre votre vie en l’air. Daniel Molloy, journaliste d’enquête : "l’actualité était autrefois un tas de types qui me ressemblaient, se massant autour d’un bureau pour décider de la une, à décider ce qu’était l’actualité. Daniel Molloy double prix Pulitzer pour le san Francisco Chronicle, le Los Angeles Times et The Guardian...
Détail piquant, le scénariste de cette série a raté le prix Pulitzer.
Ce petit baiseur (sic) — un smartphone — a tout changé. Daniel Molloy, son premier cours en ligne. J’ai été viré de trois titres de presse (nous y voilà). Le troisième fut avalé par Knight Rider. Il faut donc que cela soit clair ici : je suis un foutu bon dieu de réservoir à ce qu’il faut faire et ne pas faire..."
Regarder AMC et toutes ces series et films de m.rde en streaming ?
"Vos sources sont vos sherpas (aka vos bêtes humaines de somme quand vous gravissez l’Himalaya, vous en laisserez toujours quelques uns crevés en chemin – tiens, pourquoi ne file-t-il pas la métaphore ?). Votre rédacteur en chef est votre prêtre (et vous êtes son p’tit enfant de chœur préféré alors surtout ne grandissez pas sinon il en choisira un autre ? Même question). L’honnêteté n’est pas une tactique..."
Effectivement c’est une vertu qui sans laquelle fait de vous un propagandiste toxique nuisible à votre lecteur et au reste du monde).
"Recherches d’enquête ; Trouver des sources et des documents ; Vérifier l’information ; Préparer un entretien… Voulez-vous encore de ce métier ? C’est votre argent après tout. Je suis Daniel Molloy."
Avachi sur son fauteuil, le même Molloy qu’à l’écran zappe sur un champ de ruine avec un type en treillis qui semble fouiller la terre, tandis qu’un robot de l’actualité débite que les séparatistes soutenus par les Russes mènent une guerrilla… Hum, actuellement c’est exactement le contraire en Ukraine, l’armée ukrainienne mène une guerrilla contre l’armée russe qui les combat avec des chars et des frappes ciblées ou des bombardements, ce qui n’a rien à voir avec une guerrilla, mais merci de me prouver que cette série n’est qu’une entreprise de propagande au service des invasions illégales et trafic d’armes des USA et le reste de leur gang.
Molloy zappe encore : Depuis 2014… Arrivera-t-il à faire de son fantasme une réalité ? Maintenant Molloy fait un puzzle et je crois bien que cette production joue la montre. Puis le voilà à vider sa boite aux lettres et je sens que je vais me revoir le film. Rien sur l’emballage du paquet qu’il vient de trouver, ce doit être une bombe… Même pas. Il commence à peine à ouvrir le papier kraft que son téléphone bourdonne et il va pour décrocher.
C’est apparemment son médecin qui le rappelle — Molloy a un rendez-vous prévu cette semaine mais ce qu’il essaie de comprendre, c’est ce que veut dire cette histoire de sous-variant. Son médecin semble lui expliquer qu’il ne faut pas se poser de questions, et crever en silence car cela l’arrangera bien. Tout en parlant, Molloy ouvre le paquet, trouve des feuillets à en-têtes écrits à la main pas si fort lisiblement qu’on ne l’aurait cru au premier abord :
Cher M. Molloy.
J’espère que cette lettre vous trouvera en sécurité et (illisible) d’une telle chose (enlève ton gros doigt, l’espèce d’idiot qui lit seulement le centre des lettres qu’il reçoit) possibilité en cet heure si morose. J’ai suivi votre carrière avec intérêt depuis notre dernière rencontre. Permettez-moi de vous féliciter (pour vos succès ?) professionnels et personnels. Le passage du temps etc. signé Louis de la Pointe du Lac, en toutes affinités.
A la lecture de la signature, Molloy dit à son médecin qu’il le rappelera. Avec le mot, son correspondant a inclus cinq cassettes audio sans prendre la précaution de les protéger contre les chocs électro-magnétiques, mais d’un autre côté, qui refuserait autant de mix-tapes d’un admirateur ?
Molloy ouvre un carton d’où ils sort plusieurs peluches roses et un lecteur de cassettes, qui comme tous ceux de ce modèle ne devrait plus fonctionner passé deux ans après l’achat. Je doute qu’il ait acheté ce lecteur et l’aie immédiatement rangé avec ses peluches, je vais donc supposer que les scénaristes ignorent la réalité du quotidien du 21ème siècle. La première (où a-t-il vu un numéro) ?) cassette contient sa propre voix en train de demander si son interlocuteur n’a pas toujours été un vampire ? Et l’autre lui répond qu’il a bien sûr jouer d’autres petits rôles et a été serveur et gigolo comme tous les acteurs débutant.
Et après une réponse qui n’en ait pas une sur la bande de Louis la Brocante, Molloy chausse ses double-foyers et lit apparemment la lettre depuis le début : Cher M. Malloy, j’espère que cette lettre vous trouvera en sécurité et en forme… Juste, pourquoi Louis n’a-t-il pas téléphoné, envoyé un mail, lu sa lettre sur une cassette audio de plus ? Peut-être que son lecteur enregistreur de cassette était plus réaliste donc en panne, et si ce sont les nouvelles technologies qui l’intimidaient, il n’avait qu’à sucer (le sang d’) un quelconque informaticien / action commercial ou d’une fan de Twilight etc. Louis propose à Molloy de « revisiter leur projet », car la jeunesse adolescente les aura empêcher de terminer ce qu’ils avaient commencé.
Je ne qualifierai pas Lestat de jeunesse adolescente, mais peu importe, les scénaristes n’ont probablement pas lu les livres, et possiblement pas vu non plus le film.
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Cosmos 1999 S01E15: Le grand cercle (1975)
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Space 1999 S01E15: The Full Circle (1975)
Traduction du titre original : La boucle complète.
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Ici l'article de ce blog sur la série Cosmos 1999 (1975)
Diffusé le 11 décembre 1975 sur ITV 1 UK.Diffusé le 23 décembre 1975 sur TF1 FR.
Sorti en blu-ray anglais le 1er novembre 2010 chez Network (lisible en France, pas de version française ni de sous-titres français).
De Gerry Anderson et Sylvia Anderson ; réalisé par Robert Kellett sur un scénario de Jesse L. Lasky Jr. et Pat Silver-Lasky ; Avec Martin Landau, Barbara Bain, Barry Morse, Prentis Hancock, Zienia Merton, Anton Phillips, Nick Tate, Oliver Cotton.
Pour adultes et adolescents.
L'aigle 6 ne répond pas aux appels répétés de Paul Morrow depuis le centre de contrôle. Sur le grand écran, une planète rappelant la Terre. à la surface, une forêt montagneuse, et l'Aigle 6 posé au bas d'un rocher, ses trains d'atterrissages baignant dans une brume blanche rampante opaque. Le ciel est bleu, les oiseaux chantent. Perdant patience faute d'un rapport de la mission de reconnaissance, Paul ordonne le retour immédiat de l'Aigle 6. Le commandant Koenig devant Paul s'interroge : pourquoi ne répondent-t-ils pas ? Puis il demande à Sandra assise au pupitre à sa droite si les systèmes de bord fonctionnent. Sandra répond que tous les systèmes fonctionnent. Koenig demande alors à Paul de continuer d'essayer de joindre l'Aigle 6...
La doctoresse Héléna Russell arrive sur ces entrefaites et demande ce qui est arrivé à son commandant. Koenig répond qu'il sait ce qui n'est pas arrivé : la mission de reconnaissance aurait dû être de retour depuis des heures, ils n'ont même pas donné signe de vie durant les dernières heures. Héléna veut répondre mais John l'interrompt pour demander à Paul de ramener l'Aigle 6 par vol télécommandé. Paul entre une commande au clavier, l'ordinateur bipe et Paul confirme qu'il le peut. Koenig lui ordonne alors de le faire.
Sur la planète, l'Aigle 6 décolle et Paul pilote depuis son pupitre à l'aide de deux petits joysticks. Sur l'écran du poste de contrôle de la base Alpha, l'aigle apparaît dans le ciel de la base. Koenig demande alors à Héléna Russell et Victor Bergman de s'en aller l'accueillir avec lui. L'Aigle 6 descend à la verticale au-dessus du pad circulaire et une fois descendu dans son hangar, Koenig, Russell et Bergman se précipitent sans précaution particulière à l'intérieur. Les cabines passagers et de pilotage sont déserte, et tandis qu'Héléna est restée dans la cabine passager, Bergman fait remarquer à Koenig qu'il n'y a aucune trace de lutte. Mais Héléna, en regardant en arrière dans la cabine de pilotage aperçoit un bras nu sale qui dépasse d'entre les sièges passagers, et une sorte de hache préhistorique faite d'un silex attaché au bout d'un bâton. Héléna appelle Koenig, qui la rejoint et ensemble ils trouvent effectivement un homme des cavernes barbu et chevelu, une courte fourrure couvrant son torse, les yeux ouverts, étendu sur le dos autre les fauteuils.
De retour assis à son bureau donnant sur la salle de contrôle de la base Alpha, Koenig ordonne à Paul de monter une opération de secours : le commandant veut que les Aigle 1 et 2 soient prêts à décoller immédiatement. A Héléna Russell il demande une équipe médicale, et demande qui elle veut emmener. La doctoresse répond sans hésiter : un aide-soignant et deux infirmiers. Koenig demande si elle emmènera le Docteur Mathias, mais elle explique qu'il est occupé avec l'autopsie. Koenig se retourne vers Allan et déclare que la mission de recherche au sol sera constituée de lui-même, du copilote, d'un garde de la sécurité et de l'équipe médicale d'Héléna. Ils prendront l'Aigle 1. Quant à Allan, il prendra l'Aigle 2 : à lui de mener les recherches aériennes : qu'il couvre chaque pouce dans un rayon de 100 miles autour du site d'atterrissage de l'Aigle 6. Mais Bergman voudrait des données photographiques d'échelle rapprochée, donc il souhaite emmener Sandra avec lui, si cela ne pose pas de problème. Koenig donne son accord mais rappelle que la recherche des disparus passe en premier, les photographies (rapprochées de Sandra ?) en second.
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Hocus Pocus 2, le film de 2022
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Hocus Pocus 2 (2022)
Woke toxique révionniste : apologie du cannibalisme, tous les personnages mâles présentés comme des lavettes, toutes les héroïnes odieuses en toute impunité encourageant à l’être, incitation des mineurs à fréquenter des adultes se comportant sexuellement avec eux pour découvrir leurs « pouvoirs », revisionnisme permettant de cacher aux spectateurs la réalité historique du puritanisme et des procès de Salem visant à permettre la reproduction des erreurs de l’époque.
Annoncé à l'international et en France pour le 30 septembre 2022 sur DISNEY MOINS INT/FR.
De Anne Fletcher, sur un scénario de Jen D'Angelo, David Kirschner, Blake Harris, d'après le film de 1993, avec Bette Midler, Sarah Jessica Parker, Kathy Najimy, Doug Jones, Whitney Peak, Lilia Buckingham, Belissa Escobedo, Hannah Waddingham, Tony Hale, Sam Richardson.
Pour adultes et adolescents ?
(comédie fantastique révisionniste woke toxique) Salem 1653… Un genre de corbeau à épaulettes rouges survole le littoral jusqu’à la paisible bourgade de Salem. Or donc, la « ville » n’est constituée que d’une rue de terre bordée de grosse maisons de bois à trois étages aux toits pentus et aux grosses cheminées de briques fumantes, et il y a du monde à se promener – aucune femme à filer, tisser, tailler et coudre chez elles, ils doivent importer tous leurs vêtements d’Asie comme aujourd’hui. Personne à la ferme ou au poulailler non plus, ils doivent faire leurs courses au supermarché du coin.
Malgré les flaques, seuls deux hommes portent des bottes d’allure anachroniques tandis que les autres pataugent en soulier et bas dans la boue, mais ils ont l’étrange avantage d’avoir une rue de terre qui ne se creuse pas par le milieu et sans aucune trace de roues de lourds chariots et autres carrioles. Ils doivent se faire livrer et voyager en hélicoptères. Au moins les femmes sont coiffées et portent le corset, mais il est probable que ce sera bien les seules traits caractéristiques de leurs comportements d’époque qui seront respectées. Plus tout le monde a l’air drôlement joyeux, sains et paisibles pour les habitants d’un village assiégé par les amérindiens. Aucun soldat, aucun garde. Ce n’est pas jour de marché ni de foire, ni la sortie ou l’entrée à la messe, tous ces gens sont seulement dehors pour se montrer à la caméra et se faire bousculer par… votre wokette standard, une garce insolente qui peut tout faire à l’écran sans risquer de le regretter amèrement, pas comme dans la réalité.
La wokette court en criant de dégager de son chemin, et parvient à trouver sur son chemin en ligne droite dans l’unique rue que nous venons juste de voir, une large ronde d’enfants qui n’y étaient pas. Des enfants du 17ème siècle qui comme à l’ordinaire à cette époque font tout ce qu’ils veulent et s’amusent en pleine journée, en pleine rue, sans que leurs parents ou leur pasteur n’y trouvent à redire, mais il faut dire que leurs parents n’ont pas l’air de faire grand-chose non plus à part se promener, et de pasteur, le plus étonnant, à Salem par-dessus le marché, il n’y en a aucun.
La wokette dérange apparemment tout le monde sur son passage, sauf que personne ne bouge, personne n’intervient, et tout le monde connait son nom, alors qu’elle apeure une vielle dame, donne un coup dans un seau porté par un homme, détruit volontairement les œufs que portait une jeune femme, qui s’écrit en anglais « How dare thee ? » (traduisez « comment oses toi ? »), au lieu de « How darest thou ? » (« comment oses-tu ? ») et un homme de nommer celle que les spectateurs auront déjà reconnue : Whinyfred Sandersen.
La wokette, aka Whinyfred , ouvre violemment la porte de sa propre maison à laquelle apparemment elle se rendait, et là ses deux petites sœurs — qui ne lui ressemble pas, leur mère a dû avoir beaucoup d’amants, ceci expliquant non seulement cela mais le reste, s’il faut en croire Disney — l’ont attendue avec une banderolle où elles auraient brodées elles-mêmes « béni soit le jour de naissance ». Juste, comment les orphelines Sandersen mangent ou achètent quoi que ce soit ? Elles rackettent leurs voisins ?
Restée devant la porte, Whinyfred s’écrie que c’est le pire jour de sa vie. Ses deux sœurs s’empressent de replier et cacher la banderole. La cadette prétend alors avoir inventé la jelly, s’appropriant soit-dit en passant la recette de Hannah Glasse publiée en 1748 à Dublin et seulement en 1805 en Amérique du Nord. Sacrés américains, toujours à s’approprier les inventions des autres y compris plusieurs siècles après tout en accusant les autres de s’approprier les leurs.
Mais Whinyfred ne veut pas manger un dessert que ses petites sœurs se sont apparemment bien gardées de goûter, et qui gigoterait parce qu’elles ont ajouté une goutte de sang de chèvre à leur préparation à base de poudre d’os et de peau de porc (aka de la gélatine). Whinyfred est trop remuée parce qu’on vient de lui dire qu’elle devient vieille, un point sur lequel saigner de l’entrejambe tous les mois ne l’avait apparemment pas alertée. Bref elle doit épouser un certain John Pritchett : c’est le révérend Traske qui a arrangé ça. Le révérend a dit que c’était son devoir (de la marier) puisque le père (apothicaire) de la jeune fille (de seize ans) est mort. Et apparemment aussi leur mère mais ni les trois sœurs, ni personne d’autre ne semble la regretter.
La cadette demande si Whinyfred a refusé. Bien sûr, puis elle a juré deux fois au nom du Seigneur, en vain, et seul un homme vraiment scélérat aurait pu lui faire dire des choses pareilles. Et de casser l’assiette favorite de la benjamine (Sarah). La cadette (Mary) propose alors à Whinyfred d’oublier le révérend et John Pritchett en ouvrant quelques cadeaux. Et de déposer sur la table un coffret en boite : elle va adorer car ses petites sœurs ont cherché après la plus grosse qu’elles puissent trouver. Whinyfred ouvre le coffret qui contient une araignée, effectivement plutôt grosse, que Whinyfred trouve adorable. Et de demander comment elles devraient la prénommer ?
On cogne alors à la porte et Whinyfred est persuadée que c’est le Révérend. Whinyfred crie alors bien fort à ses deux sœurs de se cacher et de faire comme si elles n’étaient pas à la maison. Impossible que quelqu’un à la porte ne les ait pas entendues alors. On frappe encore et on ordonne d’ouvrir la porte. Sarah, « cachée » derrière un rideau du lit à baldaquin, crie qu’elles ne sont pas là. Whinyfred fait mine d’être furieuse contre Sarah, puis ouvre la porte à côté de laquelle elle s’était embusquée, tout sourire, alors qu’une cinquantaine de villageois se sont assemblés, certains avec des fouches et des faux, et qui crient « âme scélérate ! » « regardez-là ! ».
Le révérend, qui était dans la foule à dix pas alors qu’il vient de frapper à la porte moins de cinq secondes auparavant, s’avance, annonçant qu’il va miséricordieusement donner à Whinyfred Sanderson une chance de plus : qu’elle expie pour ses mots dégoûts et qu’elle accepte d’épouser John Pritchett, qui s’avère être un garçon de son âge et non un homme beaucoup plus âgé comme ce serait plutôt l’usage à l’époque. Par ailleurs, le pasteur n’a strictement aucune raison de demander son avis à Whinyfred : elle est non seulement mineure, et elle n’est qu’une femme qui à l’époque doit seulement obéir : Whinyfred aurait dû être empoignée et probablement « soignée » de son insolence, à mort si elle s’était obstinée à parler comme la possédée d’un démon, tandis que John Pritchett aurait tout simplement épousé une autre sœur.
Plus comment John Pritchett pourrait vouloir de Whinyfred qui n’est qu’une mégère et qui est rousse, alors que les roux à cette époque et dans ce genre de communauté sont vus comme les enfants du Diable, ce qui n’augure rien de bon pour leur progéniture ? Et où sont les parents de John Pritchett — un garçon pâle châtain clair limite roux. Faut-il croire que dans ce pays les gens sont mariés en fonction de leur couleur de cheveux ?
A l’ultimatum du révérend, Whinyfred demande un moment pour reconsidérer. Et de manière parfaitement improbable, le révérend accepte d’attendre, comme si c’était tout naturel, tandis qu’il est évident à tout le monde que Whinyfred se fiche se sa figure et qu’elle n’a même pas encore été punie pour avoir blasphémer deux fois — car jurer au nom de Dieu comme elle a reconnu l’avoir fait, c’est blasphémer au cas où le lecteur l’ignorerait.
Whinyfred répond « non », et dans le dos du révérend, John Pritchett s’exclame de soulagement « Dieu soit loué ! ». Et là, le jeune homme est publiquement traité de basphémateur — « Dieu soit loué » n’est pas un blasphème, c’est une louange, personne n’irait vous le reprocher à l’époque. Notez bien que strictement rien de tel n’a été dit de Whinyfred à l’écran alors qu’elle a apparemment balsphémé deux fois et accusé le révérend de lui avoir fait dire ses blasphèmes.
Le jeune Pritchett s’excuse piteusement en bonne lavette fadasse faire-valoir woke, expliquant que c’est seulement parce que Whinyfred est si laide et déplaisante. Etrangement, il n’accuse pas Whinyfred de lui avoir fait dire ces mots par scélératesse, ce que Whinyfred ne s’est pas gênée de faire plus tôt.
Certains dans la foule approuve, et Whinyfred rétorque par une insulte anachronique. La beauté je ne sais pas, mais la gentillesse de ce personnage est clairement établie : il n’avait que raconter qu’il avait vu Whinyfred s’adonner à des pratiques suspectes comme la préparation de poison, et elle était cuite, plus question de mariage.
De manière parfaitement fadasse, le révérend reconnait publiquement que Pritchett est bizarre, nous supposons physiquement, sauf qu’à l’écran c’est faux, il est physiquement d’allure ordinaire (« common, mediocre », ce qui est l’exacte contraire du mot anglais employé (« odd » = « unusal, strange ») — bien évidemment, il s’agit de la laborieuse mise en œuvre d’une règle fondamentale des productions woke qui est d’établir tous les mâles comme étant faibles et/ou homo et/ou psychopathes criminels...
Et bien sûr, c’est une femme qui rappelle la règle d’époque — parce que n’importe quelle femme est plus forte qu’un homme dans un film Disney — ou presque la règle de l’époque : Whinyfred n’a pas le droit de parler de cette manière à un homme. Sauf qu’en réalité, Whinyfred n’aurait pas non plus le droit parler de cette manière à une femme de cette époque : la jeunesse et la minorité — elle n’a pas de mari — lui vaut d’office une correction – dans ce cas publique, des plus humiliantes et marquantes.
Whinyfred se répète et affirme qu’elle refuse de marier ce rustre de Pritchett, et s’il faut me baser sur le comportement de bien des femmes d’aujourd’hui et d’hier élevée dans l’auto-punition, je dirais que c’est seulement parce que le jeune Pritchett a l’air bien trop gentil : Whinyfred devrait logiquement préférer un mauvais garçon, possiblement avec des sabots et des cornes, mais on ne peut pas tout avoir. Sauf qu’apparemment, Whinyfred veut plutôt épouser Billy Filsduboucher… ce qui curieusement pourrait être tout aussi logique car les bouchers nourrissent bien leur famille à cette époque.
Mais le dénommé Billy a l’air surpris et non consentant, ce qui implique que non content d’être une garce, Whinyfred n’hésiterait pas à violer (le consentement et le reste d’) un garçon. Billy demande pourquoi, Whinyfred répond que c’est parce qu’ils sont des âmes sœurs. Billy demande depuis quand ? Whinyfred répond : depuis qu’ils se sont embrassés sur la bouche dans le cimetière. Ayant de nouveau indigné la foule, Whinyfred claque la porte au nez du révérend, qui rouvre la porte et déclare d’une petite voix aiguë ridicule que Whinyfred a défié l’autorité de l’Église…
N’est-ce pas un peu tard pour le reconnaître ? Et le révérend de donner un nouveau délai incompréhensible : si elle souhaite continuer à mépriser de manière flagrante tout ce qu’ils tiennent pour sacro-saint, elle ne devra plus le faire à Salem — une pomme pourri infecte rapidement ses voisines. Là encore, il me semble que c’est bien tard pour s’en préoccuper, vu le degré de virulence des comportements de Whinyfred, qui semble abuser la totalité de la communauté comme de ses jeunes sœurs depuis très longtemps déjà. Par ailleurs personne n’a encore expliqué comment son mère et son père sont morts exactement.
Le révérend déclare alors bannir Whinyfred de Salem — à jamais, ce qui est curieusement magnanime comme condamnation pour l'époque.
Ce tapage a affolé l’araignée qui a changé de couleur entre deux plans, et dont les sœurs qui pourtant avaient pris la peine de la capturer, n’avaient pas pris la peine de refermer le coffret qui la retenait. Comme le révérend continue son monologue d’exposition parce que lorsqu’on bannit quelqu’un à jamais sur le champ, il est tout à fait logique de continuer à lui parler pendant des heures sur le seuil de sa maison. Le révérend tient en effet à expliquer à Whinyfred, que ses sœurs seront adoptées par Monsieur Forgeron, qui les élèvera comme il le faut.
Toujours soucieux de respecter le crédo woke, le révérend se met à claironner d’une voix de châtré qu’ils doivent avoir la foi, et alors qu’il n’est jamais entré dans la maison et s’en est éloigné rapidement, l’araignée s’est téléportée sur sa manche. Bien sûr, en tant que colon puritain habitué à défricher et travailler aux champs, et se met à brailler, il balance sa manche, ajoutant au chaos, et comme il crie que c’est la main de Satan, une femme, toujours plus forte que les hommes, constate que Whinyfred a essayé de tuer le révérend. Correction, si l'araignée est venimeuse, Whinyfred a tenté de tuer tous les habitants du village.
Mais alors pourquoi tout le monde laisse échapper les filles et se tord les bras à rien f…tre, au lieu de leur flanquer des baffes, leur casse les bras et les jambes et les mettre à rôtir sur le bûcher purificateur sans lequel leur pauvre ville serait accusée d’abriter des servantes du Diable tueuses de pasteurs ? Vraiment pas motivés, les puritains. Mais il est vrai que cette incompétence et cette stupidité crasse arrange d’abord les scénaristes de chez Disney.
Alors Whinyfred ordonne à ses sœurs de se rendre avec elle au Bois Défendu. Sarah objecte que c’est défendu, Whinyfred répond que c’est pour cela que les villageois ne suivront pas. Remarquez qu’elles sont toujours à l’arrêt à moins de dix mètres de la foule et que le terrain autour du village est parfaitement dégagé, et qu’aucun villageois n’a désormais de raison de ne pas les tuer par tout moyen. Mais comme dans tous les films woke, les ennemis de ces petites wokettes attendent tout le temps possible pour leur permettre de s’enfuir. Après tout, elles ne risquent que de revenir mettre le feu à leurs maisons de bois pendant leur sommeil — sachant qu’aucune garde ne veille sur le village et que les amérindiens auraient pu curieusement le faire depuis des années déjà. Et c'est exactement ce qu'elles vont faire.
Bref, voilà les sœurs Sandersen seules dans le Bois Défendu alors que la nuit tombe ou est tombée, et comme elles font une ronde pour calmer leur frayeur qui rappelle fortement la technique de manipulation scientologue dont Tom Cruise faisait la démonstration dans sa Guerre des Mondes, elles entendent une femme demander en chantant que les petits enfants viennent à elle. Sarah est immédiatement attirée mais Whinyfred la retient. Arrive le corbeau aux épaulettes rouges qui en atterrissant devient une fausse blonde très maquillée en robe rouge, qui s’empare de Sarah et veut lui faire boire un liquide fluorescent. Whinyfred intervient et récupère sa sœur, et la blondasse en reniflant la jeune rouquine, remarque que Whinyfred est différente des autres enfants qu’elle a déjà mangés… elle veut dire, qu’elle a déjà rencontrés.
Et de complimenter Whinyfred sur son tempérament, car comme dans toute production woke, la garcitude des wokettes doit être récompensée, en tout cas dans une fiction : croyez-le bien fort, chères téléspectatrices mépriser, insulter, brutaliser, harceler les autres vous donnera de grands pouvoirs (de sorcières) sans aucune responsabilité, et vous pourrez toujours faire n’importe quoi, même quand le 1% plus riche aura fini de piller et brûler la planète. L’important c’est d’y croire très fort — et dans le cas présent, d’avoir appris un minimum à lire (le latin, le grec ancien etc.), ce qui est cependant très douteux à la fois pour les héroïnes, et pour les spectateurs / spectatrices de la génération Z et suivantes.
Cependant Whinyfred croit que la sorcière parle vraiment de son sale caractère, alors la blondasse lui renifle de l’entrejambe jusqu’aux seins (rappelons que Whinyfred est censée avoir seulement 16 ans), et corrige : elle parlait de son pouvoir. Et la blondasse d’enchaîner sur une tirade d’exposition et de faire cadeau d’anniversaire pour les 16 ans de Whynifred d’un livre magique borgne, comme si ceux-là ne coûtaient rien à la sorcière qui les possède et comme si elles avaient l’habitude.
Et d’enchaîner les dialogues d’exposition : comment sait-elle que Whynifred a 16 ans (tiens, elle aurait donc dû être mariée à 13 ans), parce que les sorcières savent des choses ; pourquoi Whynifred ne peut pas utiliser le sort Magicae Maxima qui la rendrait la plus puissante des sorcières ?
Parce qu’elle le dit, mais alors pourquoi elle explique tout ça et elle donne le sort à lire à Whinyfred — et que Whinyfred veille sur ses sœurs parce qu’une sorcière n’est rien sans sa congrégation (« convent ») et la sienne a disparue depuis longtemps — mais alors pourquoi la blondasse ne recrutent pas les sœurs Sandersen, et comment se pourraient-ils que les petites filles et leur teigneuse de grande sœurs puissent utiliser d’instinct une magie écrite qui ne peut-être qu’enseignée ?
Incidemment, trop gentil à l’auteur du grimoire incidemment relié en peau humaine, d’avoir rédigé en gros et en anglais du 21ème siècle le titre de chaque sort — aucun imprimé et encore moins manuscrit de 1653 et années précédentes ne se présente de la sorte, et beaucoup de livres de sorcellerie de cette époque ont été scannés et sont en ligne pour en attester.
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Cosmos 1999 S1E14: Un autre royaume de la mort (1975)
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Space 1999 S01E14: Death's Other Dominion (1975)
Traduction du titre original : L'autre empire de la Mort.
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Ici l'article de ce blog sur la série Cosmos 1999 (1975)
Diffusé le 2 octobre 1975 sur ITV 1 UK.
Diffusé le 19 juin 1976 sur TF1 FR.
Sorti en blu-ray anglais le 1er novembre 2010 chez Network (lisible en France, pas de version française ni de sous-titres français).
De Gerry Anderson et Sylvia Anderson ; réalisé par Charles Crichton sur un scénario de Anthony Terpiloff et Elizabeth Barrows ; Avec Martin Landau, Barbara Bain, Barry Morse, Prentis Hancock, Zienia Merton, Anton Phillips, Nick Tate, Brian Blessed, John Shrapnel, Mary Miller.
Pour adultes et adolescents.
Sur l'écran d'un poste d'observation situé dans une caverne de neige, la Lune apparaît dans la nuit au-dessus d'un paysage glacé. Deux hommes barbus et roux observent l'écran, l'un assis, l'autre qui fait l'aller retour du bureau à l'écran et qui déclare qu'il avait raison et que l'autre doit admettre que lui, Jack Tanner, a dit l'avenir, il a prophétisé, bien avant que son appareil sans-yeux les en informe. L'autre répond avec un grand sourire que Jack avait absolument raison. Jack salue comme avec un grand chapeau, et l'autre applaudit brièvement. Puis il demande à Jack d'expliquer, de manière raisonnée et tout en l'attrapant par la barbiche, comment il aurait pu prévoir qu'un corps céleste de la taille de la lune terrestre serait en approche de leur planète. Jack se fâche et d'une tape fait lâcher sa barbiche : pas n'importe quelle lune ! Jack s'écarte vivemen pour pointer l 'écran du doigt et affirmer : La Lune de la Terre ! Le propre orbe même dont l’œil impitoyable fut le témoin de la naissance de César. L'autre s'étonne que Jack n'ait aucun doute sur la question.
Jack se précipite sur un clavier, et l'écran zoome sur le disque lunaire. Jack murmure alors à l'autre : quand arriva le moment fatidique, est-ce que César a cru le devin ? L'autre hésite, puis se lève en soufflant : par le ciel, Jack a raison, c'est leur lune, la Lune de la Terre. Jack sourit : oui, un peu mangée certes, mais toujours un cadeau emballé d'une énigme. Comme Jack utilise à nouveau le clavier, l'image zoomée de la Lune vire au noir. L'autre s'indigne et prend sa place au clavier : il y a peut-être des gens là-bas, sur la base Alpha, des gens de la Terre, de leur planète d'origine. Jack objecte : mais mortels! Et de secouer la tête : avec eux, de la race éternelle, ils ne peuvent avoir aucun contact !
Mais l'autre s'est assis et a enfoncé une touche de l'autre clavier, et appelle à son micro : "Salut à vous, là-bas! Salut Alpha ! C'est Ultima Thule, me recevez-vous ?" Et son appel résonne dans le ciel de la Lune, où se lève le globe bleuté de la planète gelée. Le Commandant Koenig se lève de son bureau dont les portes coulissent sur le poste de contrôle de la Base Alpha, où résonne l'appel : "M'entendez-vous ? Nous avons une vie ici, une longue vie, que vous pourriez partager..." Et à la radio, Jack Tanner intervient : "une longue avenue sans aucun retour..." L'autre continue : "Ultima Thulée est un paradis perdu, venez!" Jack Tanner intervient à nouveau : "perdu, et sans aucune fin !" Puis l'autre voix précise que le brouillard arrive, ils ne pourront plus communiquer, mais qu'ils viennent !" Et Jack Tanner de crier "Restez loin, restez loin !" Et la communication est apparemment coupée.
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L'aigle rouge S01E08: Le guerrier oriental (2009)
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- Écrit par David Sicé
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Aguila Roja S01E08: El guerrero oriental (2009)
Traduction : Le guerrier oriental.
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série télévisée l'Aigle Rouge (2009)
Diffusé en Espagne le 16 avril 2009 sur RTVE ES.
Episode intégral espagnol sous-titré espagnole.
De Daniel Écija, Ernesto Pozuelo, Pilar Nadal et Juan Carlos Cueto ; avec David Janer, Javier Gutiérrez Álvarez, Pepa Aniorte, Inma Cuesta, Miryam Gallego.
Pour adultes et adolescents.
Les ennemis de l’Aigle Rouge décident de payer le meilleur assassin pour qu’il exécute le justicier, quand bien même cet assassin ignorerait tout de son identité. Dans le même temps, Floro le barbier, époux de Catalina, dont les affaires sont au plus mal, confie à Cipri qu’il envisage de partir pour les Amériques afin de subvenir aux besoins de sa famille.
Son épouse Catalina, est, de son côté, chargée par la Marquise de faire réparer un collier d’émeraudes et espère se mettre dans la poche une partie de l’argent de la réparation, tandis qu’Alonzo le fils du maître d’école, et Ninio le fils de la Marquise rivalisent d’attention pour la fille adoptive de Cipri.
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Ici le site officiel espagnol : http://www.rtve.es/television/aguila-roja/
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