Manuel de survie à l'apocalypse zombie, le film de 2015Feu vert cinéma

Scout's Guide To The Zombie Apocalypse (2015)
Traduction du titre original : Le guide du Scout en cas d'Apocalypse Zombie.
Autre titre : Scouts Vs Zombies.

Sorti aux USA le 30 octobre 2015.
Annoncé en blu-ray américain le 5 janvier 2016 (français inclus).

De Christopher Landon (également scénariste), sur un scénario de Carrie Lee Wilson (Carrie Evans), Emi Mochizuki et Lona Williams ; avec Tye Sheridan, Logan Miller, Joey Morgan, Sarah Dumont, David Koechner, Halston Sage.

Pour adultes.

Un nettoyeur de surface chevelu dans un laboratoire de haute sécurité met ses écouteurs et se met à chanter et danser à tue-tête la chorégraphie sexy de la chanson. Puis il remarque le biochimiste en train de travailler sur des rats de l’autre côté de la vitre de sécurité. Du coup, le chevelu entre dans le laboratoire et propose de passer un coup de serpillère. Le scientifique accepte, lui dit de ne toucher à rien et va s’acheter des friandises au distributeur du couloir, et profitant de son absence, le chevelu commence à explorer les lieux, découvre une zone cloisonnée de plastique dans laquelle est étendu sur un lit un homme apparemment dans le coma, branché à tout un tas d’appareil de survie. Comme il lui touche la main, le patient réagit, et sursautant de terreur, le chevelu bouscule les appareils, déclenchant tout un tas d’alerte.

Croyant que le patient est en train de mourir, le chevelu tente le massage cardiaque, hésite à lui faire un bouche à bouche tant l’haleine est pestilentiel. Alors le chevelu vide sa boite de tic-tac dans la bouche du patient et essaie de souffler dans la bouche de loin. Mais quand il retente le massage cardiaque, ses mains passent au travers du torse du patient, qui ouvre les yeux, se relève et l’attaque. Pendant ce temps, le scientifique s’indigne que son billet soit rejeté par la machine, puis que le paquet de friandise ne tombe pas. Le labo étant insonorisé, le scientifique n’entend aucun des hurlements du chevelu, jeté à travers le labo et ramassé. Le scientifique en est à essayer de passer le bras dans la trappe à récupérer les friandises, sans succès, manquant de se coincer le bras. Quand finalement il arrive à décoincer son bras, le chevelu s’est traîné jusqu’à lui, dégoulinant de sang, et le mord.

Le chef scout Rogers, secondé par ses trois scouts – Augie le convaincu, Carter le cynique et Ben le gentil – tente de recruter de nouveaux scouts dans un lycée, en leur passant une vidéo niaise et à l’image passée, selon laquelle le mouvement scout est à propos d’amitié et de badges à remporter avec toute sortes d’activités manuelles et de plein air. C’est un échec total et l’unique spectateur s’en va sans dire un mot à la sonnerie. Si Augie ne veut pas désespéré, Carter estime qu’une licorne s’échappera du cul de son camarade avant qu’ils arrivent à recruter un nouveau scout. Quant au chef Rogers, il assure qu’ils ont fait quelque chose qui mérite d’être montré, alors que certaines personnes ne feront jamais rien de leur vie, mais s’interrompt, réalisant soudain que ce pourrait être son propre cas après tout.

Or, ce jour-là, rappelle le chef Rogers, est celui de la nuit spéciale de Augie, la nuit qui lui permettra de recevoir son dernier badge à collectionner, celui du Condor, la décoration la plus haute pour un Scout. À ces mots, Carter et Ben applaudissent mollement. Alors le chef Rogers répartit les tâches pour le campement du soir : à Carter – une fois de plus – la charge de creuser des latrines ; à Ben la charge d’aller acheter les saucisses. Et comme Carter mime alors une pratique sexuelle qu’il associe au mot « saucisse », le chef Rogers s’étonne : selon lui, personne ne mange les saucisses de cette manière. Puis le chef demande à Ben de les faire prononcer le serment scout, et visiblement gêné, Ben obtempère, tandis que les trois garçons se lèvent, jurant de vivre courageusement, d’aider les autres quand ils le peuvent, les défendre quand ils le doivent, et que Dieu leur vienne en aide. Et comme le chef Rogers conclue avec enthousiasme « Scout à jamais » en tendant sa main, c’est Augie qui l’imite en premier, puis avec un retard notable, Ben, et enfin, en haussant les épaules et en levant les yeux au plafond, Carter.

Plus tard, alors que Ben raccompagne Carter sur une route de montagne ensoleillée, Carter est furieux : selon lui, ils doivent dire à Augie qu’ils laissent tomber le scoutisme, parce que cela fait plus d’un an qu’ils en parlent lui et Ben. Ben approuve mais pense qu’ils doivent trouver le bon moment pour en parler à Augie. Ben répond alors que cette nuit sera le bon moment, mais Ben refuse de faire cela à Augie le soir où il va recevoir son badge du Condor, alors qu’il a travaillé pour ça depuis qu’il a rejoint les scouts et que Carter sait ce que cela signifie pour Augie, surtout alors que le père de ce dernier ne peut être là pour voir cela. Carter réplique que cela fait deux ans et que lui et Ben ne peuvent rester chez les scouts juste parce qu’ils se sentent désolés pour Augie. Ben essaie alors de convaincre Carter que ce n’est pas la seule raison pour lequel ils sont restés chez les scouts : ils se sont bien amusés. Carter souligne alors que Ben emploie un temps du passé et que maintenant il est prêt à passer à autre chose : ils entrent en seconde l’année prochaine. Ben demande alors à Carter s’ils doivent commencer à penser à l’université, mais Carter s’indigne : ils doivent commencer à penser aux filles, ou tout au moins à une partie intime de leur anatomie. Car selon Carter, la seconde est l’année où toutes les filles deviennent des p…tes et que s’ils continuent à porter des uniformes de scouts, ceux-là deviendront la version masculine d’une ceinture de chasteté... Alors Carter se met à hurler, et une biche vient de se jeter sous leurs roues.

Ben freine brutalement et stoppe la voiture. Les deux garçons regardent par le pare-brise arrière : la biche git éventré une centaine de mètres derrière eux sur le côté de la route. Ils sortent de la voiture, et Carter affirme que l’accident lui a littéralement fait faire un petit caca mou. Puis Carter accuse Ben d’avoir écrasé Bambi comme un gangster, mais Ben proteste, ce n’était pas sa faute, la biche était en plein milieu de la route. Ben revient sur ses pas pendant que Carter fait un selfies avec la biche éventrée. À la voiture, Ben constate qu’il a crevé son pneu avant-droit. Il change la roue tandis que Carter se moque de ses outils, plus appropriés selon lui pour un vélo, tandis que Ben se lamente car son père va être furieux. Et comme Ben ne retrouve plus un boulon, et que Carter lui répond qu’il ne sait pas où est le boulon puisqu’il est assis à ne rien faire depuis le début, arrive une jeep sur la route, à bord de laquelle se trouve Kendall, la sœur aînée de Carter – ainsi qu’une autre jeune fille et le petit ami de Kendall, Jeff. Carter fait signe de s’arrêter et Kendall descend de la jeep pour marcher à sa rencontre, et alors Ben a le coup de foudre pour Carter. Du coup il se prend en pleine tête la petite balle que Jeff lui a lancé dessus, prétendant lui avoir dit de l’attraper avant de la lancer.

Comme Jeff trouve formidable que Ben et Carter ait tué une biche, Carter tente de son côté de séduire Chloé, l’autre passagère de la jeep, lui rappelant qu’il était assis derrière elle en classe d’Espagnol. Du côté de Ben, Jeff avoue ne rien comprendre à la multitude de petits badges que porte Ben sur son uniforme. Alors Kendall précise à Jeff que Carter et Ben sont scouts depuis l’âge de six ans, ce que Jeff prétend trouver formidable. Kendall colle alors sa joue sur celle de Ben, en déclarant que cela faisait de ce dernier son petit frère. Devenant très gêné, Ben confirme que c’est bien lui, Ben, le petit frère de Kendall. Jeff pince la joue de Ben en lui disant qu’il était à nouveau désolé que Ben ait une tête pareille, puis appelé par Chloé, rejoint la jeune fille et Carter, qui affuble Jeff d’un surnom en rapport avec sa marque de vêtement et une pratique sexuelle, ce que Jeff ne relève pas, accordant cependant que Carter arrivait toujours à trouver les bons jeux de mots. Chloé explique alors à Jeff qu’elle venait d’avoir une excellente idée…

Pendant ce temps, Kendall demande à Ben comment s’est passé la séance de recrutement, et Ben avoue que personne n’a rejoint les scouts et qu’à ce stade, il commence à penser que tout cela n’est plus qu’une grosse farce. Mais Kendall le détrompe : le scoutisme n’est pas une farce à ses yeux, et pour elle, c’est vraiment cool que Carter et Ben soient restés fidèle à leur activité : un jour, ils regarderont en arrière, et seront vraiment heureux de l’avoir fait. Ben la remercie, puis Kendall lui dit alors qu’il semblerait que la biche s’en soit mieux sortie que la voiture. Ben ne comprend pas. Elle lui demande où est la biche : la route est vide, et il n’y a plus qu’une flaque de sang à l’endroit où l’animal était couché…

Manuel de survie à l'apocalypse zombie, le film de 2015

Manuel de survie à l'apocalypse zombie, le film de 2015

Manuel de survie à l'apocalypse zombie, le film de 2015

Manuel de survie à l'apocalypse zombie, le film de 2015

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Nos années Temps X, le livre de 2015Feu vert livre / BD

Nos années Temps X (2015)

Sorti en France le 30 octobre 2015 chez Huginn et Muninn, 232 pages couleur, 27€.

De Jérôme Wybon et Jean-Marc Lainé.

Une présentation des films, séries, bandes-dessinées de Science-fiction ayant fait l'objet de reportages et de diffusion dans Temps X sur TF1 de avril 1979 à juin 1987 avec des interviews de la production de l'émission. Le livre est très beau, largement illustré en couleur avec une majorité de photos originales de qualité. Par contre, il semble qu'il manque la liste exacte des reportages et des diffusions avec au moins les dates, liste pour l'instant impossible à retrouver sur Internet.

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La télévision française avant Temps X

En fait la télévision française de Science-fiction avant, pendant et après Temps X.

L'Avenir du Futur

Les Dossiers de l'Ecran

La Dernière Séance

L'Agence Nostradamus (1950 ?)

Belphegor (mini-série, 1965, le fantôme du Louvre)

Les compagnons de Baal (1968)

Le Voyageur des Siècles (mini-série, 1971)

La Brigade des Maléfices (1971)

Aux frontières du Possible

L'homme sans visage (1975)

Les compagnons d'Eleusis (1975)

La poupée sanglante (1976)

Le voyageur imprudent (1981)

Noires sont les Galaxies (1981)

Le mystérieux docteur Cornélius (1984)

Les lutteurs immobiles (1988)

Le grand secret (1989)

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Avant Temps X - L'origine de Temps X

Clefs pour la science-fiction (octobre 1976)

Star & Space Magazine

Au plaisir du Samedi (1976)

Temps X (21 avril 1979)

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Temps X: La saison 1 de 1979

Présence du Futur

Futurs

Les évadés de l'Espace (1978, Uchu Kara no Messeji, Message from Space: Galactic Wars, San ku kaï: le film, Return to Jelucia, Message From Space)

Quintet

Patrick

Phantasm

L'incroyable Hulk (série)

Meurtres sous contrôle

Zardoz

Ces garçons qui venaient du Brésil

La planète des singes (1968, Planet Of The Apes)

Moonraker

Alien, le huitième passager (1979, Alien)

Le Trou Noir

Star Trek, le film (1979, Star Trek: The Motion Picture)

Le Seigneur des Anneaux (animé)

L'Empire contre-attaque (1980, Star Wars 5, Star Wars: Episode V - The Empire Strikes Back)

La Bataille des planètes

Star Trek (1966, la patrouille du Cosmos)

L'incroyable Hulk (série, 1977)

Philippe Druillet

Jean-Claude Mézières

Chris Foss

La musique dans Temps X

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Temps X: La saison 2 (1979-1980)

Alien, le huitième passager (1979, Alien)

Meteor

La Guerre des étoiles // Star Wars épisode IV: Un nouvel espoir (1977, Star Wars: Episode IV, A new hope)

Hollywood et la science-fiction

2001, l'odyssée de l'espace (1968, A Space Odyssey)

Star Trek, le film (1979, Star Trek: The Motion Picture)

Avoriaz 1979

L'Empire contre-attaque (1980, Star Wars 5, Star Wars: Episode V - The Empire Strikes Back)

Cosmos 1999 (1975, Space 1999)

Le Prisonnier (1967, The Prisoner)

Captain Scarlett

Les sentinelles de l'air (1965, Thunderbirds)

H.R. Giger

Le making of de la Guerre des étoiles

The Quatermass Experiment

Mad Max (1979)

Chroniques Martiennes (1980)

Enki Bilal

C'était demain (1979)

Jean Giraud (Moebius)

La réponse (court)

L'horloge parlante (court)

Planète rouge (court)

Frontière noire (court)

Frankenstein (court)

Arthur C. Clarke

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Temps X: La saison 3 (1980-1981)

L'Empire contre-attaque (1980, Star Wars 5, Star Wars: Episode V - The Empire Strikes Back)

Shining (1980, The Shining)

Flash Gordon (1980)

Excalibur (1981)

Alien, le huitième passager (1979, Alien)

Dune (Jodorowki)

Superman II

Star Trek

Le silence qui tue

La guerre des abîmes

Terreur extraterrestre

L'enfant du Diable

Voltan le Barbare

Le couloir de la Mort

Mama Dracula

Frayeurs

Zombie Holocauste

L'homme qui rétrécit

Galactica

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Article en cours de rédaction.

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Les survivants de l'infini, le blu-ray allemand de 2015Feu orange Blu-ray / DVD

This Island Earth / Metaluna 4 antwortet nicht, le blu-ray allemand de 2015

Ici l'article de ce blog sur le film Les survivants de l'Infini de 1955.

Région B, pas de version française, pas de sous-titres anglais.

Sorti en Allemagne le 30 octobre 2015 chez OSTALGICA sous licence UNIVERSAL.

C'est effectivement la première fois au monde que ce film sort en blu-ray et c'est à saluer. La restauration est incomplète mais la qualité d'image fait un bond en avant par apport à ce que j'avais pu voir avant, et le son semble repiqué d'un DVD. L'éditeur a la réputation de juste balancer le transfert qu'on lui concède, mais le film est bien au format d'origine, l'étrange 2.00 qui remplit confortablement votre écran 16/9, ce qui peut étonner si vous n'avez connu le film que au format carré - et peut vous choquer quand vous constaterez qu'il y a peut-être plus d'image de tous les côtés dans la version 4:3 fournie en bonus du blu-ray dans une définition standard, en allemand seulement et avec davantage de dégâts à l'image (sans doute également gerbée depuis le DVD sur le blu-ray).

Les survivants de l'Infini,le blu-ray allemand de 2015

L'éditeur n'est déjà pas vraiment au point avec le boîtier et la jaquette : le livret offert dans la version "de luxe" n'est pas au bon format et est donc forcé dans le boitier, tandis que le marque page publicitaire est correctement dimensionné. La jaquette ne mentionne pas clairement les caractéristiques du transfert ou les bonus. Noter que les uniformes oranges sur la jaquette ne sont pas orange dans le film. Autrement dit, celui ou celle qui a fait la colorisation de la photo noir et blanc d'origine n'a pas vu le film et/ou s'en fichait.

Les survivants de l'Infini, le blu-ray allemand de 2015.

Sur le film : visuellement et scénaristiquement c'est la totale. Si les trucages sont datés, la production n'hésite pas une seule seconde à tourner les scènes les plus improbables avec les moyens du bord. Le film est tellement archétypal que c'en est stupéfiant - vous y retrouvez les couvertures des magazines et romans de SF des années 1940-50, le récit d'une majorité d'enlèvements extraterrestres des années 1950 à 1980 probablement très inspirés par le film. Vous y retrouvez les modèles de complot à la Docteur Who ou de Star Trek, des bribes de tas de récits bandes dessinées à la Krypton qui n'en finit plus d'exploser. Le héros est le savant-ingénieur-pilote d'essai-intellectuel soldat et séducteur-type année 50 - pratiquement le portrait craché de Dan Dare époque sourcils en point d'interrogation. On voit que le film est un brin trop court faute de budget après avoir tout dépensé sur le vrai avion à réaction du début et les explosions du milieu, et que le scénario est un peu trop léger et ne maîtrise pas le techno-baratin ou la science malgré de très bonnes intentions. Certain qu'aujourd'hui les producteurs de séries télévisées nous en moulineraient facilement dix saisons de 13 à 22 épisodes.

Image : 1080p, 2,00:1, médiocre à bonne. L'image est plutôt belle dans toutes les scènes sans trucage optique, mais il y a de l'abus d'anti-bruits dans l'air, car les détails fins tels les cils et les textures fines des vêtements se voient, sans sauter aux yeux non plus - tandis que les textures de peau sont pratiquement toujours brouillées (et je ne parle pas d'un maquillage épais type haut-du-front extraterrestre). Il y a aussi des traces d'accentuation (liseré clair artificiel dans les scènes non truquées), quelques coups à l'image, tâches ou fines rayures sur une seule image qui auraient pu être facilement nettoyés et l'image peut être légèrement instable sur certains plans et un peu virée fushia à partir du coin en haut à droite.

La colorimétrie est instable car la balance des blancs n'est pas faite de la même manière sur des plans éclairés pourtant de la même manière (ou censés se dérouler au même moment sur le même lieu, type la première scène du héros avec les journalistes, aux couleurs plutôt métalliques bienvenues type vraie photographie couleur restaurée des années 1940 ; et lorsqu'il n'y a plus qu'un journaliste, c'est le même plan mais tout est fade et les températures de couleur ont changé. Il y a des tas d'autres exemples dans les scènes tournées en studio, qui ne peuvent se justifier par la météo ou un trucage optique. Dès qu'il y a des stock-shots, la résolution plonge. De même en cas de trucage optique (par exemple les incrustations de vidéo de l'interociter (un genre de visiophone ou de Skype, si vous préférez), avec les héros dans le laboratoire qui deviennent instantanément flous alors qu'ils étaient en HD dans le plan précédent. Les trucages frustres avec une partie de l'image peinte donnent des résultats variables, souvent assez réussis. Les virages barbares de la couleur pour les effets de champ de force vert sont catastrophiques pour la résolution, mais seulement là où ils sont appliqués. S'il s'agit d'un plan psychédélique en revanche, l'allure HD résiste plutôt bien. Tous les maquillages extraterrestres sont assez réussis sauf celui du dernier, qui parait le plus coûteux, le plus lourd et le plus bâclé, mais à ce stade du film, plus besoin de finesse une fois que l'imagination a pris le relais des effets spéciaux très brutaux.

Son : Anglais DTS HD MA 5.1 médiocre ; Allemand DD 2.0 deux versions médiocres. La version anglaise fait passer certains effets sonores sur tous les canaux, mais la musique comme les dialogues sont bloqués au centre. Dans tous les cas, c'est faiblard, il y a du souffle, cela doit être du mono envoyé dans les trois haut-parleurs central et latéraux pour l'allemand et sur les cinq canaux sur la version anglaise, donc aucune immersion, pas de basse, et ça sonne daté et peu réaliste autant la version anglaise que la version allemande. On peut sans doute beaucoup mieux faire.

Bonus : à peine correct.

Le film en définition standard et format 4:3 en allemand seulement avec une colorimétrie différente et davantage de coups à l'image, sans sous-titres, probablement pas la même cadence d'image. Des bandes annonces super-8 couleur et noir et blanc et la bande annonce originale, très, très flou, son encore plus bas, non restauré. Évidemment, le film restauré en 4:3 en HD et en version anglaise aurait été préférable en bonus, car la version 4:3 a apparemment plus d'image de tous les côtés.

Une très belle galerie photo HD, qui commence par les photos coloriées à afficher au cinéma (lobby cards), puis les affiches, puis des photos (encore colorisées), puis les photos de plateau noirs et blancs et couleurs, affiches internationales, des scans de livres et des photos de tournage, puis quelques jaquettes et couvertures de romans ou magazine. Les photos passent très vite tandis que l'héroïne version pin-up va rester un peu plus longtemps.

Enfin un épisode d'une série documentaire "Trailers From Hell" au cours duquel Joe Dante commente... la bande-annonce, laquelle cette fois est correctement restaurée et presque claire, malgré des rayures verticales nombreuses. C'est très court. Un véritable commentaire intégral du film aurait été préférable. Et encore une fois, la colorimétrie des plans de la bande annonce est différente de celle des autres versions du film.

En conclusion : un transfert plutôt agréable, qui aurait pu être encore plus beau avec un minimum de restauration et un anti-bruit mieux appliqué ou de meilleure qualité. Un son qui aurait pu être restauré et surtout fourni dans un format incompressé. En attendant que quelqu'un se bouge pour livrer un meilleur master, l'unique occasion de voir ce film iconique et sérieusement produit, réalisé et joué à partir d'un scénario correct - ce qui est très rare, même aujourd'hui -, adapté d'un roman paru en trois parties à partir de 1949 dans Thrilling Wonder Stories.

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Freaks Of Nature, le film de 2015Feu vert cinéma

Freaks Of Nature (2015)
T
raduction du titre original : Les monstres de foire de la Nature.
Titre de travail : The Kitchen Sink (l'évier de la cuisine)

Sorti aux USA le 30 octobre 2015.
Sorti du blu-ray américain le 9 février 2016.

De Robbie Pickering, sur un scénario de Oren Uziel ; avec Mackenzie Davis, Ed Westwick, Joan Cusack, Vanessa Hudgens, Keegan-Michael Key, Cerina Vincent, Bob Odenkirk, Patton Oswalt, Chris Zylka, Rachael Harris, Denis Leary, Nicholas Braun.

Pour adultes et adolescents.

La nuit, à l’entrée de la petite ville de Dillford, le foyer du Riblet. Aux cris des oiseaux locaux vraiment bruyant se mêle un premier hurlement humain, puis le fracas d’une explosion, accompagné d’une colonne de flamme. Dag et Lorelei, deux lycéens épouvantés arrivent alors encourant dans le virage, apparemment poursuivi par une foule prête à les lyncher : c’est vendredi soir, dans la ville natale de Dag – et les gens qui en ont après Dag sont en fait ses voisins – des vampires aux dents acérés, aux globes oculaires noirs et aux gueules ensanglantées.

Dag et Lorelei doivent alors se jeter sur le côté de la route pour éviter une voiture de police arrivant à toute vitesse – en flammes. Ils dévalent alors la pente herbue jusqu’à une petite maison, avec vue sur la petite ville – également en flammes. Dag arrive à ouvrir la porte et entre dans le salon avec Pétra, qui continue de hurler. Ils referment la porte derrière eux, mais lors qu’ils se retournent… le salon est rempli d’une horde de zombies.
Les bras d’un zombie passent à travers la porte et agrippent Pétra, tandis que d’autres vampires passent à travers les fenêtres. Dag libère Pétra des mains vampires qui la tenait… Et tous les vampires se jetent sur tous les zombies. La voiture de police en flammes traverse alors le mur du salon. Ne restent plus dans la salle ravagée que Dag face à la vampire Pétra et au zombie Ned. Comme ils allaient pour s’affronter, une lumière éblouissante inonde le salon à travers l’énorme brèche ouverte dans le mur, et les trois se retournent.

Alors pourquoi tout le monde a pété les plombs à Dillford et comment Dag s’est retrouvé coincé avec les deux monstres de foire que sont Pétra et Ned ? Hé bien, c’est parce que les extraterrestres ont débarqué.

Mais rembobinons plutôt. C’est la veille, une journée ordinaire au lycée de Billford : les zombies descendaient en titubant du bus scolaire tandis qu’un surveillant scannait leur collier. Dag était persuadé que quelque chose allait lui arrivait : il le sentait jusque dans ses os, et il avait beau essayer d’en parler avec l’un de ses amis, Parminder – un humain – celui-ci n’écoutait même pas. Et ce quelque chose c’est Lorelei, la jeune fille dont il est épris : il sent qu’ils sont faits l’un pour l’autre – elle vient plus souvent que d’habitude chez lui. Mais Parminder lui répond que c’est seulement parce que Lorelei cache sa réserve de cannabis dans la chambre de Dag – parce que le père de Lorelei est un scientifique et que tout le monde appelle désormais Dag le placard à cannabis de Lorelei. Dag est choqué : est-ce que c’est vraiment comme cela que les gens l’appelle ? Tout le temps, selon Parminder.

Ils entrent dans le lycée, et Dag soupire : ça le fait passer pour un idiot ! Dag demande alors si Parminder le soutient dans cette histoire, et celui-ci répond que non. Alors Dag proteste : le travail de Parminder en cas d’ami est de veiller à la bonne réputation de Dag, et Parminder est nul comme ami. Et comme Parminder essaie d’accéder à son casier, mais se trouve bloqué par une camarade zombie qui se cogne la tête de manière répétée dessus, Dag avance que peut-être que Lorelei utilise sa réserve de cannabis comme une excuse pour lui rendre visite encore et encore : est-ce que Parminder y a pensé ? Parminder arrive enfin à accéder à son casier, et répond que non. Pour Dag, c’est certainement cela : le langage non verbal de la jeune fille a été super collant ces derniers temps... Et justement Lorelei passe devant Dag, qui l’interpelle. La jeune fille ne lui répond pas et ne s’arrête même pas, et Parminder commente ironiquement que la colle était palpable. Furieux, Dag rétorque à Parminder de se taire.

À quelques casiers de là, Pétra – une humaine – se refait une beauté, assortissant son rouge à lèvre à ses mèches rose. Soudain elle sursaute : c’est Milan Pinache, son petit ami vampire qui lui a fait « bouh » dans la nuque. Milan demande à Pétra si elle est prête pour sa première fête vampirique ce soir-là, et il assure qu’elle va adorer, mais Pétra est un peu inquiète, car elle a entendu dire que les fêtes vampiriques pouvaient être un peu brutales. Arrive alors Ned, un intello à lunettes et cheveux longs, qui voudrait accéder à son casier. Milan repousse Ned sans ménagement et demande à Pétra si elle a trop peur alors… Mais Pétra s’empresse de répondre qu’elle n’a pas peur, et Milan assure Pétra qu’elle est sa copine préférée.

Comme Ned revient à la charge pour son casier, Milan lui rétorque de la fermer, faisant vivement reculer le lycéen, qui se reçoit alors en pleine figure un livre préparé par un camarade vampire de Milan. Ned se retrouve par terre et le camarade vampire lui dit de ne plus croiser son chemin, tandis que Pétra essaie de s’excuser tandis que Milan l’entraîne au loin. De l’autre côté du couloir, Dag a tout vu, mais ne fait rien, ni ne dit rien, et après un instant d’hésitation, il rentre dans sa classe. Plus tard, Ned se présente à la salle des professeurs pour trouver M. Keller, son professeur vampire de littérature, qui vient de constater sur son ordinateur qu’aucune vampire en lingerie fine n’a répondue à son profil illustré par une photo de lui torse nu et bronzé montrant ses biceps. Keller répète à Ned qu’il est dans la salle des professeurs, puis admoneste ses collègues : s’ils finissent un pichet de sang, ils doivent en remettre un autre à chauffer – ils peuvent tous le faire ! Mais Ned insiste : il n’a qu’une seule question, car il pense que Keller s’est trompé de note. Keller rétorque qu’il a deviné : dans sa tête, Ned pensait avoir écrit un magnifique essai, et Ned confirme.

Alors Keller part dans un sermon : Ned n’a pas le contrôle de tout dans sa vie et parfois les gens ne font pas ce qu’il voudrait qu’ils fassent ; parfois il pense à eux et ils ne pensent pas à lui en retour ! Keller déclare alors qu’il a voulu prouver à Ned que le monde est cruel, et qu’il faut qu’il apprenne cela avant de se faire des idées fausses. Et Keller se met à tambouriner contre le mur et vocifère qu’il n’y a plus un seul beignet, aucun professeur n’a pensé à en lui laisser un. L’un des collègues tend alors le bout restant de son propre beignet, mais Keller s’écrie, indigné, qu’il ne veut pas un quart de beignet, mais un beignet entier. Le professeur se remet alors à déguster le reste du beignet.

Ned attend quelques secondes, puis se retourne et demande à Keller s’il était en train de dire qu’il avait délibérément mal noté son devoir pour lui donner une leçon. Keller se retourne alors vers Ned, la voix enrouée par l’émotion : la plupart des lycéens devraient être enchaînés à leur casier, et Keller pourrait leur lancer un bâton de dynamite, ce qui épargnerait aux professeurs la peine. Mais Ned est un lycéen extraordinaire aux yeux de Keller – le meilleur en 97 ans de carrière. Et voilà pourquoi Keller devait étrangler les rêves de Ned et le briser en tant qu’individu. Et comme Ned ne comprend pas, Keller déclare que l’essai de Ned est un chef d’œuvre – qui devrait être encadré et placé dans un musée dédié aux plus beaux essais. Et Keller ne peut pas décrire sa joie d’y avoir mis un F (la pire des notes, éliminatoire dans les lycées américains) : pour Keller, ce F veut dire « Fun » – plaisir. Le plaisir de Keller.

Freaks Of Nature, le film de 2015

Freaks Of Nature, le film de 2015

Freaks Of Nature, le film de 2015

Freaks Of Nature, le film de 2015

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