Traitement de choc (1973), le DVD français de 2011.Feu vert blu-ray / DVD

Ici la page Amazon.fr du DVD français de 2011 de Traitement de Choc (1973)

Traitement de choc (1973), le DVD français de 2005 réédité en 2011.

Ici l'article de ce blog sur le film Traitement de choc (1973)

Sorti en France le 17 mai 2011 (multi-zone, français seulement, pas de sous-titres, remasterisé HD).

Sur le film : un formidable film de Science-fiction / Thriller horrifique, qui demeure d'une actualité extrême, cauchemardesque et marquant durablement l'imagination. Les français pouvaient faire d'excellents films, brillants, fins, pertinents et spectaculaires. Bon retour donc dans les années 1970 où la censure et la volonté des gouvernements d'abêtir les foules n'étaient pas aussi achevée que dans les années 1990 / 2000 / 2010.

Image : 1:66, 16/9ème compatible 4:3, Très bonne. Il est bien sûr regrettable que le film ne soit pas disponible en haute définition. Le master HD permet cependant une assez belle mise à échelle. La restauration n'est pas parfaite car il peut rester des petits coups à l'image, mais les détails fins des décors et des vêtements ne demandent qu'à sortir, avec certains plans très légèrement granuleux et d'autres presque cristallins.

Son : Français mono dolby digital. Évidemment, bloqué dans le haut-parleur central avant. Cela sonne bien, les dialogues sont clairs, la musique qui fait irruption dans le film lors de plusieurs scènes fait son effet, bref le spectacle est réussi. Maintenant, un vrai mono-incompressé réparti sur de la stéréo donnerait l'illusion de la 3D et de l'hyperréalisme. En 5.1, le film, déjà traumatisant en mono, pourrait être dantesque.

Bonus : un seul, très bon, l'interview du réalisateur-scénariste Alain Jessua, mais très intéressant, ce qui n'a rien de surprenant vu l'excellence de l'écriture et de la réalisation du film.

En attendant la sortie en blu-ray, ce DVD donne cependant une idée assez claire de la réussite que ce serait, à la condition bien sûr d'y ajouter un son incompressé pour achevé le tableau et peut-être d'éliminer les derniers coups à l'image qui traînent encore ça et là.

 

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Minuit à Paris, le film de 2011 Feu vert cinéma

Midnight In Paris (2011)

Sorti en France le 11 mai 2011.
Sorti aux USA le 20 mai 2011.
Sorti en Angleterre le 7 octobre 2011.
Sorti en blu-ray français le 12 octobre 2011 chez TF1 vidéo (français et anglais DTS HD MA 2.0, sous-titres français forcés, bandes annonces forcées).
Sorti en blu-ray américain le 20 décembre 2011 (anglais et français DTS HD MA 3.0 - probablement identique au français, sous-titres français, anglais et espagnol probablement non forcés, bonus différents de l'édition française).

De Woody Allen (également scénariste) ; avec Owen Wilson, Marion Cotillard, Rachel McAdams, Kathy Bates, Alison Pill, Tom Hiddleston, Corey Stoll, Daniel Lundh, Adrien Brody, Kurt Fuller, Marcial Di Fonzo Bo, Mimi Kennedy, Michael Sheen, Nina Arianda, Yves Heck, Sonia Rolland, Léa Seydoux, Gad Elmaleh, Tom Cordier.

Pour tout public.

(comédie romantique, voyage dans le temps) Gilbert Pender est un scénariste à succès américain, qui voudrait écrire un roman, et profite pour se documenter de son voyage touristiques à Paris avec sa fiancée Inez, une blonde américaine jusqu’au bout des doigts, et pour rencontrer ses futurs beaux-parents. Pender s’émerveille de son expérience de la Ville-Lumière et voudrait convaincre Inez de s’y installer après leur mariage, mais cette idée rebute particulièrement Inez, notamment à cause de la pluie. Au contraire, Pender fait une fixation sur le Paris des années 1920 dégoulinant de pluie, avec tous les artistes et les écrivains qui y séjournaient alors…

Pender regrette ouvertement de n’être pas resté à Paris à écrire des romans plutôt que d’être retourné aux USA et s’être fait « piégé » par la machine à broyer de l’écriture de scénarios pour le cinéma : il lâcherait sa villa à Beverly Hills et sa piscine et tout le reste dans la seconde. Pour preuve de l’avantage de Paris, il fait admirer à sa fiancée une vue digne d’un tableau de Monet, à seulement une demi-heure de la capitale.

Inez répond à Pender qu’il est amoureux d’un fantasme. Pender réplique qu’il est amoureux d’elle. Puis Inez presse son fiancé de repartir pour retrouver ses parents à l’hôtel, des parents qui s’avèrent, prévisiblement, au moins aussi imperméable aux charmes de Paris que leur fille. Ce qui n’empêche pas Pender de reprendre son babillage sur comment il se voit passer toutes ses journées à arpenter les grands boulevards et à griffonner des notes sur son roman au Café de Flore – et de citer Ernest Hemingway : Paris est une fête ! Sa future belle-mêre lui rétorque alors sans se retourner qu’avec de tels embouteillages, la fête ne risque pas d’aller loin.

Au restaurant, Pender et sa future belle-famille portent un toast à la nouvelle entreprise que lance le futur beau-père en France. Ce dernier déclare alors que franchement, il n’est pas francophile. Et la futur belle-mère de renchérir que John hait la politique étrangère française, pas assez amicale vis-à-vis des américains ; Pender répond que l’on ne peut blâmer les Français de ne pas avoir suivi les USA dans le terrier de lapin irakien (référence à Alice au Pays des Merveilles).
La fiancée de Pender arrête immédiatement la conversation qu’elle prétend avoir déjà entendue, et Pender plaide alors que c’est la première fois qu’ils abordent le sujet et que c’est une bonne chose démocratiquement parlant que son futur beau-père et lui-même ne soient pas d’accord sur le sujet, son futur beau-père étant de la branche extrême du Parti Républicain et Pender pensant qu’il faudrait être un lunatique dément pour… Inez lui coupe à nouveau la parole, et comme piteusement, Pender essaie de faire valoir que les parents d’Inez respectent son point de vue – les parents d’Inez se taisent.

Inez veut désormais que la conversation se tienne sur les préparatifs du mariage, et Pender plie. Sauf qu’arrive un couple d’amis de Inez, Paul et Carol Bates, et les préparatifs du mariage sont immédiatement mis de côtés. La visite n’était pas prévue : Paul Bates a été invité à Paris pour faire une conférence à la Sorbonne. Inez est enthousiaste et complimente Paul, qui propose de passer leur séjour en France ensemble. Pender est gêné car ils avaient, selon lui, pas mal d’obligations, mais Inez n’est pas de cet avis.

Carol propose d’aller à Versailles ensemble dès le lendemain – et Inez déclare immédiatement mourir d’envie de voir Versailles. Pender objecte qu’ils étaient censés aller déjeuner chez Lipp. Inez prétend n’être pas au courant, et Pender repart sur son thème favori : il a eu un professeur qui a vraiment vu James Joyce à la brasserie Lipp, et Joyce y mangeait de la choucroute et des saucisses de Frankfort. Un ange passe. Puis Inez demande si c’est la fin de l’anecdote, et conclut que elle et Pender adoreront visiter Versailles avec les Bates.

Le soir venu, Inez exige que son fiancé se montre moins anti-social le lendemain à Versailles. Pender nie avoir été anti-social. Inez affirme que les Bates pouvaient parfaitement voir que Pender ne voulait pas aller à Versailles. Pender répond qu’il peut ne pas avoir autant envie de voir Versailles. Inez insiste alors sur le fait que Paul Bates est brillant et qu’elle craquait pour lui à l’université. Et Carol Bates est très vive.

Mais pour Pender, Paul Bates n’est qu’un intello à la vue étriquée. Inez objecte que si c’était le cas, Paul Bates ne ferait pas une conférence à la Sorbonne. Inez suggère alors que Pender soumette le manuscrit de son roman à Paul Bates, qui pourra ainsi en critiquer le style et lui expliquer pourquoi Pender a tant de mal à écrire. Pender réplique qu’il a du mal à écrire parce qu’il n’est qu’un parachuté d’Hollywood qui n’a pas d’expérience dans la véritable littérature. Inez demande alors à son fiancé de lui promettre que s’il n’arrive à rien avec ce livre-là, il abandonnera son idée et reviendra à faire ce qu’il sait le mieux faire : les studios l’adorent, ils le réclament.

Le lendemain, Paul Bates leur fait une visite guidée de Versailles et de ses jardins, effectivement uniquement basée sur une liste de détails sans intérêt rappelant un quizz de jeu télévisé, et de banalités. Et quand Inez annonce qu’elle veut une villa à Malibu, Pender déclare qu’il rêve d’habiter sous un toit parisien. Paul Bates descend en flammes Pender en ajoutant qu’il ne manque que la tuberculose, et Inez approuve, et continue d’enfoncer son fiancé en déclarant à Paul que le problème est que Pender n’est pas vraiment certain qu’il est capable d’écrire un roman, et propose que Pender parle de son personnage principal à Paul. Paul refuse car il ne discute jamais de son travail d’auteur.

Puis Inez précise que Pender travaille dans un grenier rempli d’antiquités, Paul et Carol demandent qui voudraient vivre ainsi. Inez insiste : les gens qui vivent dans le passé, qui pensent qu’ils auraient été plus heureux à une époque plus ancienne. Et comme Paul demande à Pender à quelle époque il aurait aimé vivre, Inez ne laisse même pas son fiancé répondre : dans le Paris des années 1920, sous la pluie. À l’époque où la pluie n’était pas acide, rappelle. Paul admet que la nostalgie est un déni, le déni d’un présent douloureux. Inez insiste lourdement : son fiancé est un romantique, qui serait plus qu’heureux de vivre dans un déni perpétuel. Paul ajoute le détail qui tue : le nom médical pour ce mensonge est le syndrome de l’Age d’Or – l’idée fausse que l’époque passée dont on rêve est meilleure que l’époque dans laquelle on vit…

Le soir venu, Inez accepte d’aller danser avec Paul et Carol – mais Pender veut prendre l’air et se coucher, tandis que Carol offre de prêter son mari à Inez durant la soirée. Ils se séparent, et Paul promet de prendre soin de Inez, tandis qu’Inez s’inquiète que son fiancée décide de se promener à pieds au lieu de prendre un taxi, sinon il se perdra.

Pender part à pieds quand même… et se perd. Il finit par s’asseoir sur des marches dans une rue déserte quand sonnent les douze coups de minuit. Il est alors interpellé par de joyeux fêtards à bord d’un taxi à l’ancienne. L’un des fêtards parle anglais et descend pour l’inviter à monter dans le taxi, un cigare et un verre de champagne à la main. Pender croit d’abord que l’américain l’a confondu avec quelqu’un d’autre – puis s’émerveille quant au modèle du taxi – un modèle Peugeot de collection qui ferait le bonheur d’un de ses amis de Beverly Hills. Comme l’américain lui tend le verre de champagne et l’invite à nouveau, Pender cède et monte dans le taxi.
Les deux femmes et les deux hommes à bord sont habillés comme dans les années 1920 et se rendent à une fête où tout le monde est habillé comme dans les années 1920, les lieux sont décorés comme dans les années 1920 – tandis que la musique est assurée par un pianiste chanteur interprétant « Let’s Do It (Let’s fall in love) » de Cole Porter.

Et comme Pender ouvre des grands yeux, il est abordé par une petite blonde – américaine, si l’état d’Alabama est américain – qui lui demande ce qu’il fait comme métier. Comme Pender déclare travailler sur un roman, elle se présente comme étant Zelda, et appelle son mari, Scott et lui présente un écrivain de… Californie, explique Pender. Scott, un grand blond, se présente comme étant Scott Fitzgerald. Alors Pender bafouille, troublé : le couple porte les mêmes noms que… c’est une coïncidence, et il regardait le pianiste et se disait qu’il avait vu ce visage-là sur une vieille partition et… qu’il ne pouvait être l’auteur de cette musique. Scott et Zelda Fitzgerald regardent alors Pender, très surpris.

Minuit à Paris, le film de 2011

Minuit à Paris, le film de 2011

Minuit à Paris, le film de 2011

Minuit à Paris, le film de 2011

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L'heure de la Peur, la série de 2010 Feu vert télévision

The Haunting Hour S01E21-22: Scary Mary 1/2 (2011)
Autres titres: L'heure de la Terreur (traduction du titre original : Marie l'Horreur / Mary Gratignure).

Épisode précédent <> Épisode suivant.

Ici l'article de ce blog sur la série télévisée l'Heure de la Peur (2010).

Diffusé le 7 et 14 mai 2011 sur le Hub Network CA.
Possiblement diffusé sur Canal J en 2012.

De R. L. Stine, réalisé par Peter DeLuise, sur un scénario de Billy Brown et Dan Angel ; avec Jean-Luc Bilodeau, Eva Bourne, Karis Cameron, Tyler Johnston, Brenna O'Brien, Jody Thompson, Isis Wright.

Pour adultes et adolescents.

La nuit, une grande maison entourée de bois, tandis qu’une chouette hulule. Hanna, une jeune fille prend en photo les amis qu’elle a invités, deux filles, Samantha la brune et Amber la blonde ; et deux garçons, Eric et Tyler. Amber va s’assoir à côté du miroir, recouvert de portraits photo, et pointe le cliché la montrant en train de tirer la langue : elle se souvient quand Hanna a pris cette photo-là. Samantha s’étonne : il n’y a aucune photo d’Hanna dans toutes celles que la jeune fille a collectionné – et cela l’étonne.

Hanna explique qu’elle déteste prendre des photos d’elle-même. Alors l’un des garçons, Eric, propose qu’ils prennent tous des photos de la jeune fille, mais Hanna refuse. Ils sont interrompus par l’autre garçon, Tyler, qui s’est mis à donner des coups de coussin à Eric : il ne veut pas passer toute la soirée à rester assis et regarder des photos. Eric propose alors d’aller au Recoin, mais Amber objecte qu’il fait trop froid. Tyler propose alors de jouer à Mary l’Horreur (Scary Mary). Samantha demande de quoi il s’agit et Tyler s’étonne que la jeune fille n’y ait jamais joué : quand il vivait dans le Michigan, tout le monde y jourait. Erik lui répond qu’il ne sont pas dans le Michigan. Alors Tyler explique : voilà comment ça marche – une personne se tient en face d’un miroir, avec une bougie ; on éteint toutes les lumières et on dit « Mary l’Horreur, à travers, là – Mary l’Horreur, là elle te voit – Mary l’Horreur, à travers, là – Mary l’Horreur, elle te tiens, là. » Et puis on rallume les lumières, et Mary l’Horreur est quelque part dans le miroir.

Hanna demande qui est Mary l’Horreur. Tyler s’étonne : ses camarades ne connaissent rien du tour. Eric répond, ironique, qu’ils ignorent en effet les traditions du Michigan de Tyler, et Tyler explique : Mary l’Horreur était cette fille, d’y a genre au moins un siècle, qui vivait dans une ferme au milieu de nulle part. Elle était très belle.

Alors Samantha s’écrie : « Comme moi ! » et fait mine de peigner ses longs cheveux noirs. Tout le monde la regarde en silence, puis comme elle leur répond « La ferme ! », ils éclatent tous de rire. Mais Hanna veut savoir ce qui est arrivé à Mary, et demande à Tyler de reprendre son histoire : comme Tyler le disait, elle vivait dans ce trou miteux et elle se sentait vraiment seule, alors elle avait pris l’habitude de revêtir les vieilles robes de soirées de sa grand-mère, et de passer des heures à s’admirer dans le miroir. Elle devint obsédée par cela, si obsédée qu’un jour un feu éclata dans la maison, mais elle ne se rendit compte de rien jusqu’à ce qui soit trop tard : elle mourut brûlée vive. Désormais, elle attend de l’autre côté du miroir, couverte de cicatrices et déformée… (et Tyler de conclure en chuchotant) Elle veut votre visage !

Hanna trouve l’histoire répugnante, mais Samantha la trouve « cool » et propose d’essayer immédiatement. Mais Amber remarque que c’est impossible : Hanna a recouvert son miroir des photos de ses amis… Hanna explique qu’elle n’aime pas les miroirs. Eric objecte : Hanna devrait aimer les miroirs. Et Samantha de s’étonner de la soudaine bravoure du jeune homme. Tyler propose alors d’utiliser le miroir de la salle de bain.

L'Heure de la Peur S01E21-22: Mary partie 1-2 (2011)

L'Heure de la Peur S01E21-22: Mary partie 1-2 (2011)

L'Heure de la Peur S01E21-22: Mary partie 1-2 (2011)

L'Heure de la Peur S01E21-22: Mary partie 1-2 (2011)

L'Heure de la Peur S01E21-22: Mary partie 1-2 (2011)

L'Heure de la Peur S01E21-22: Mary partie 1-2 (2011)

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Voyage vers Agartha, le film animé de 2011Feu vert cinéma

Children Who Chase Lost Voices from Deep Below // Hoshi O Ou Kodomo (2011)
Traduction du titre : Les enfants qui écoutent les étoiles (?)

Sorti au Japon le 7 mai 2011.
Sorti en France le 3 juillet 2012.
Sorti en blu-ray français le 4 juillet 2012.

Ici l'article de blog sur le blu-ray français de 2012.

De Makoto Shinkai. Avec Hisako Kanemoto, Kazuhiko Inoue, Miyu Irino.

Pour adultes et adolescents.

Asuna, une adolescente, élève exemplaire, passe son temps après l'école constamment seule chez elle où à vagabonder dans la campagne radieuse et à écouter les ondes à l'aide d'une radio bricolée - ondes sur lesquelle elle surprend un jour le fragment d'une merveilleuse mélodie. Alors que la rumeur court qu'un ours rôde près de la voie ferrée qu'elle a l'habitude d'emprunter, Asuna n'en a cure. Ce n'est qu'en franchissant le point suspendu au-dessus du fleuve qu'elle réalise que les oiseaux ont cessé de chanter.

Soudain une ombre passe au-dessus d'elle et elle se retrouve nez à nez face à un énorme monstre peint, dentu, baveux et sanguinolent. Incapable de réagir, elle ne doit son salut qu'à un étrange adolescent, propre sur lui et bondissant, qui l'écarte, lacère le monstre qu'il prétend mourant. Il porte un cristal bleu en guise de pendentif, et malgré sa blessure dans la bagarre, tue le monstre de manière étrange et horrible. Au même moment, le train vient à passer et heurte la carcasse de plein fouet...

Voyage vers Agartha (2011) photo

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