Eden of The East, la série animée de 2009  Feu orange télévision

Higashi No Eden (2009)
Traduction du titre original : l'Eden de l'Est.

Diffusé au Japon depuis le 9 avril 2009 sur FUJI TV JP.
Diffusé en France depuis le 20 septembre 2011 sur NOLIFE FR.

De Kenji Kamiyama (également scénariste) ; avec Ryōhei Kimura et Saori Hayami.

Pour adultes.

Arrivée à Washington, Saki Morimi, une jeune touriste japonaise se fait déposer en taxi devant la Maison Blanche, le centre du monde à ses yeux, et possiblement responsable des attaques terroristes récentes contre le Japon - dix missiles trois mois auparavant, aucune victime, un lundi 22 novembre 2010 surnommé depuis le lundi désinvolte. Saki tente alors de lancer de la monnaie en direction de la fontaine dans le parc, à travers la grille, mais celle-ci est trop loin, et elle se fait remarquer par les gardes - bien moins cependant que le garçon qui surgit tout nu, armé d'un pistolet et d'un étrange téléphone - parfaitement amnésique.

Profitant de la diversion, la jeune fille tente de s'enfuir, mais elle est de nouveau abordée par le jeune homme tout nu, Akira, à qui elle finit par donner son , son écharpe et sa casquette, pour ne pas qu'il prenne froid. Le garçon la remercie et s'enfuit, pensant qu'il ne la reverra jamais. A la recherche d'indice, il découvre que le téléphone est vide d'information, mais se découvre une "concierge", Juiz, une intelligence artificielle qui chaleureusement lui apprend qu'il est un Sauveur, que c'est la première fois que sa mémoire a été effacée, puis lui donne l'adresse de son appartement.

Pendant ce temps, Saki découvre que son passeport est resté dans le manteau qu'elle a donné à Akira, et paniquant complètement, elle court après son "prince charmant", facile cependant à retrouver vu qu'il se balade encore sans pantalon. Akira se garde bien de révéler à Saki qu'il a découvert dans son appartement la parfaite panoplie du terroriste, et veut rentrer avec elle au Japon. Et quand ils arrivent, le Japon vient d'être frappé d'un missile de plus, lequel a cette fois abattu un avion de ligne, avec seulement deux enfants survivants parmi les passagers.

Eden of The East, la série animée de 2009

Eden of The East, la série animée de 2009

Eden of The East, la série animée de 2009

Eden of The East, la série animée de 2009

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Saison 1 - finale (2009, 11 épisodes)

Eden Of The East S01E01: Comment j'ai recueilli mon prince
Eden Of The East S01E02: Un lundi morose
Eden Of The East S01E03: La dernière séance
Eden Of The East S01E04: Réalité et fiction
Eden Of The East S01E05: C'est pas le moment de penser à ça !
Eden Of The East S01E06: L'Eden de l'Est
Eden Of The East S01E07: La danse du cygne noir
Eden Of The East S01E08: Trajet en sens inverse
Eden Of The East S01E09: Il ne sait plus mettre un pantalon
Eden Of The East S01E10: Qui a tué Akira Takizawa ?
Eden Of The East S01E11: Toujours plus loin à l'Est

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Téléfilm 1 : Eden of the East the Movie I : The King of Eden (le roi de l'Eden, 2009)
Téléfilm 2 : Eden of the East the Movie II : Paradise Lost (Paradis perdu, 2010).

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Image  Feu orange Blu-ray / DVD

Repo! L'opéra génétique (2008), le blu-ray anglais de 2009

Sorti en blu-ray anglais le 9 mars 2009 (région B, anglais DTS HD MA 7.1, sous-titré anglais, pas de piste française ni sous-titres français).

Ici l'article de ce blog sur le film musical Repo! L'opéra génétique (2008)

Sur le film : l'adaptation d'un opéra-rock (de 10 minutes), imaginé comme la rencontre du Rocky Horror et de Blade Runner, par les producteurs des films Saw, c'est à la fois un opéra rock "traditionnel" à l'anglaise (genre Andrew Lloyd Webber ayant pris un acide et ayant tenté d'écrire une musique originale une première fois dans sa vie), un étalage de gore et d'extravagance gothico-punk mélodramatique - remixant davantage le fantôme de l'Opéra ou Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street, que Blade Runner - et en même temps un vrai récit d'anticipation cauchemardesque avec une métaphore répugnante mais parfaitement pertinente. Il y a des scènes géniales, mais l'immense majorité du film est d'abord, à l'image de sa musique, un entassement chaotique et sur-trafiqué, qui rate de peu la marche du film-culte. Je précise que j'ai cordialement détesté le Rocky Horror et adoré Blade Runner. Et oui, c'est bien "Giles" de Buffy (et frère du fameux chanteur-acteur Murray Head) qui tient le rôle chantant principale et qui saigne et arrache les organes à tout va.

Sur l'image : 16/9ème presque bonne. Hormis les plans en bande dessinée qui sont clairs, tout est surexposé et trafiqué au points que les détails HD sont éliminés à l'exception de certaines textures de vêtements. Les images de synthèses et décors en durs remplissent complètement leur office mais n'ont rien d'extraordinaires. Le problème est, comme cela arrive de plus en plus, la main trop lourde de la post-production: il existe des films à la colorimétrie et aux textures extrêmes qui eux n'ont rien perdu de leurs détails (leur piqué) - Drive par exemple. Maintenant j'ai aussi vu passer des éditions du même film (Oblivion) avec une version parfaite des images très travaillées pour l'édition américaine, et une version dégradée pour l'édition belge, alors peut-être qu'un autre transfert pourrait offrir un spectacle mieux défini.

Sur le son : DTS HD MA 7.1 anglais. Bon, immersif - mais pas aussi formidable et profond que d'autres exemples de concerts / films musicaux comme Metallica Through The Never ou Le Cirque du Soleil: Words Away - et inférieur au CD 24bit.

Sur les bonus : bons. Deux commentaires (production, acteurs), de courts reportages sur les origines et la production, des scènes supplémentaires commentées et le karaoké de quelques chansons.

En conclusion : à supposer que vous supportiez le gore et l'opéra-rock anglais musicalement pas top, Repo! a une âme et tente réellement d'accomplir quelque chose. Cependant, le film s'oublie vite à l'exception de quelques images plus poétiques que trash et peut alors se revoir avec peine et regret que les auteurs n'aient pas réalisé que les paroles de chansons ne sont pas faites pour remplacer des dialogues ou des descriptions mais sont de la musique qui se fait passer pour des mots, et que dans un opéra-rock, les dialogues et les narrations s'écrivent comme des paroles de chansons, et pas le contraire.

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Batman Forever (1995), le blu-ray français de 2009 Feu vert blu-ray / DVD

Batman Forever (1995), le blu-ray français de 2009

Ici l'article de ce blog sur le film Batman Forever (1995)

Sorti en France le 4 mars 2009, multi-régions.

Sur le film : Après avoir atteint un premier sommet de sérieuse folie avec Batman le Défi, Tim Burton cède la place à Joel Schumacher: les studios n'ont pas apprécié le côté trop glauque de sa vision de Batman, et si les acteurs jouant les psychopathes de service ont été à la hauteur, voir inoubliables (Michelle Pfeiffer en Catwoman a vraiment l'air de devenir folle, et parvient à rester crédible et tragédienne jusqu'au bout quelque soit le degré d'exaltation gothique-noir à l'écran). Schumacher orchestre alors un retour aux sources... euh, de la série télévisée de 1966, avec couleurs flashy, humour forcé à deux balles, et y ajoute, pour faire bonne mesure, une dose de Hoo-Yah (prétendue complicité homosexuelle non réalisée dans le récit) et pas mal de toc.

Le scénario est loin d'être nul, la métaphore limpide (les écrans de la télévision, donc d'Internet lavent le cerveau), mais le trait est ensuite si outré, qu'il en devient presque une simple parodie kitch, invraisemblable, jouée comme un délire et ne survivent que de rares instants sonnant juste. Détail à noter : la novélisation, écrite sur la base du scénario par Peter David (grand fan de comics), avant l'achèvement du film, prend une direction opposée à partir du même point de départ et sera beaucoup plus appréciée par les lecteurs que le film lui-même.

Sur l'image: format 1:75 (original 1:85 non respecté) bonne. Le blu-ray a beau présenter un transfert soigné bariolé (détaillé HD jusqu'aux peaux et cheveux fins, mais incapable de distinguer les cils), il ne parvient pas à reproduire l'expérience du film à sa sortie en salle, en tout cas sur mon système. Batman Forever est aussi un film que j'ai pu voir à sa sortie sur grand écran, par un concours de circonstances, trois fois, à trois positions différentes dans différentes salles. Dans les cinq premiers rangs, l'image était magnifique par ses textures, et c'est l'immersion dans l'action qui fait alors s'évader le spectateur de la réalité médiocre du récit.

Sur le son : bon. Deux pistes anglaises, Dolby True HD 5.1, DD 5.1, français (italien, allemand, portugais, espagnol latin et castillan - la version japonaise serait incluse en sélectionnant dès le premier menu la présentation en japonais). La piste DD 5.1 semble plus puissante, et la piste DD HD 5.1 sonne un brin plus détaillée et dense. Si la présentation est agréable, l'image sonore n'est pas aussi détaillée qu'elle devrait l'être - impossible de localiser la position des instruments de l'orchestres, aucun hyper-réalisme des voix ou des effets sonores - l'action n'est pas dans votre salon, seulement dans les haut-parleurs. Il y a bien les tirs de balles (scène du cirque), et l'oiseau qui cri de la gauche à la droite (arrivée de Dick en moto) qui arrivent à un moment à se déplacer clairement d'un point à l'autre du salon, mais l'impression persiste d'une espèce de boite qui contiendrait tout, en particulier les voix, et le son reste localisé dans les haut-parleurs, pas dans le salon. Il est certainement possible de faire mieux, tout simplement avec un son moins compressé, mais je suppose que Universal a préféré inclure le plus de versions possibles pour vendre le même pressage partout.

Bonus : bon. Nombreux dont le commentaire du réalisateur. Il s'agit des bonus portés du DVD format 4:3 et définition standard, correct (les scènes du film sont présentés en 4:3 bande noires, image confuse).

En conclusion: un bon blu-ray, qui n'est pas non plus le meilleur transfert possible, qui a le mérite de porter tous les bonus (?) du DVD vers le blu-ray. Le film vieillit mal dans le sens que plus ça va, plus l'humour parait lourd et le récit artificiel et fragmenté.

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Watchmen: les gardiens, le film de 2009Feu orange cinémaImage

The Watchmen (2009)

Toxique : ce film trahit la bande dessinée en changeant de manière cruciale la fin originale et en fascisant les messages.
Notez que The Watchmen, la bande dessinée originale plagie l'intrigue de l'épisode The Outer Limits 1963 S01E03: The Architect Of Fear.

Ce film existe au moins en trois montages : cinéma 162 min., director's cut 186 min., ultimate cut 215 min.

Sorti en France le 4 mars 2009.
Sorti aux USA et en Angleterre le 6 mars 2009.
Sorti en blu-ray américain le 21 juin 2009 (director's cut, special edition).
Sorti en blu-ray français le 15 septembre 2009.
Sorti en blu-ray américain le 10 novembre 2009 (ultimate cut).
Sorti en blu-ray américain le 13 novembre 2012 (ultimate cut, collector's edition).

De Zack Snyder, sur un scénario de David Hayter, Alex Tse, d'après la bande dessinée (roman graphique) de Alan Moore et Dave Gibbons. Avec Jeffrey Dean Morgan, Billy Crudup, Matthew Goode, Jackie Earle Haley, Patrick Wilson, Carla Gugino, Carla Gugino, Matt Frewer, Stephen McHattie, Laura Mennell, Rob LaBelle, Gary Houston.

Pour adultes.

(dystopie, uchronie, super-héros, violent, toxique) Le soir, dans un appartement luxueux, un homme regarde le discours du président Nixon sur l’invasion de l’Afghanistan par la Russie. Le présentateur annonce que les scientifiques ont avancé l’horloge de l’Apocalypse à l’heure de minuit moins cinq. Cependant l’un de ses invités doute fortement que l’URSS attaque les USA, car les USA ont le Docteur Manhattan. L’homme finit par zapper. C’est alors qu’un agresseur masqué défonce sa porte. L’homme se saisit de son pistolet, mais il est rapidement désarmé et une bagarre spectaculaire s’en suit à coup de poings puis à coup de lames. Comme il a le dessous, l’homme répète en ricanant que tout cela n’est qu’une plaisanterie. Puis son agresseur, démasqué, le soulève et le projette à travers sa baie vitrée, et l’homme chute du dernier étage du building jusqu’à s’écraser dans la rue.

En 1940, les Minutemen étaient des justiciers costumés et masqués qui capturaient bons nombres de bandits. Après la seconde guerre mondiale, certains sont morts assassinés, d’autres à la retraite et certains internés à l’asile. Comme l’URSS a la bombe, le Docteur Manhattan assure son soutien au président Kennedy, qui est assassiné par un ancien Minuteman. À l’époque de la guerre du Vietnam, le justicier Rorshash signe sa première arrestation, brutale. C’est le docteur Manhattan qui photographie le premier pas de Neil Amstron sur la Lune. Et alors qu’une nouvelle équipe de Superhéros, les Watchmen, posent pour la photo, Nixon est réélu pour un troisième mandat.

Edward Blake, 67 ans, encore solide et en forme parfaite. La police constate que la baie vitrée était solide, que la victime serrait la main du président sur une photo – un espion, un commando des forces spéciales ? La police n’est pas la seule à enquêter sur le meurtre : Rorshach est également sur le coup. Pour lui le monde entier est au bord du gouffre, la cité est haïssable, un abattoir plein d’enfants retardés hurlants et l’appelant au secours. Il prétend qu’il laissera tout le monde mourir, mais dans les faits, il avance dans son enquête. Dans l’appartement de la victime, il découvre un placard secret rempli de l’équipement et des souvenirs du Comédien, l’un des Minutemen, et l’un des Watchman. C’est le Comédien a été assassiné à New-York cette nuit-là, et quelqu’un sait pourquoi…

Watchmen: les gardiens, le film de 2009

Watchmen: les gardiens, le film de 2009

Watchmen: les gardiens, le film de 2009

Watchmen: les gardiens, le film de 2009

Watchmen: les gardiens, le film de 2009

Watchmen: les gardiens, le film de 2009

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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