Détails

Écrit par David Sicé

Idoru (1996)
Traduction du titre original : Idole.
Autre titre : Bridge Trilogy 2 ; la trilogie du Pont 2.

Sorti aux USA le 9 septembre 1996 (grand format, relié) chez PUTNAM US.
Sorti en Angleterre le 3 octobre 1996 (grand format, relié) chez VIKING / PENGUIN UK / US - 292 pages, 176 Francs environ.
Sorti en France en avril 1998 (Grand format broché ?) chez FLAMMARION.
Sorti en France en poche en septembre 1999, réédité le 18 novembre 2002 chez J'AI LU, traduction de Pierre Guglielmina.

Pour adultes et adolescents.

Colin Laney est un surdoué de la recherche de l'information : grâce à sa compréhension intuitive des points nodaux, c'est-à-dire de la signification d'ensemble d'un grand nombre de données apparemment disparates, il permettait à Slitscan, une revue à scandale d'Internet de démolir une célébrité, ce parfois à travers l'un de ses proches. Lorsque la maîtresse de l'une de ses cibles se suicide, Laney craque et avoue tout à un reporter projetant de faire une émission sur Slitscan.

Bien évidemment viré, Laney obtient un nouveau poste à Tokyo de Keith Alan Blackwell, un ex-taulard particulièrement impressionnant, chargé de la sécurité du mythique groupe de Rock sino-irlandais Lo/Rez. Blackwell veut en effet savoir pourquoi Rez, son protégé, s'est mis en tête d'épouser Rei Toei, une idole des jeunes virtuelle.

C'est également la question que se pose un groupe de fans américains de Rez, mené par l'explosive Zona, une prétendue chef de gang mexicaine. Celle-ci envoie la timide mais disponible Chia McKenzie, 14 ans, directement auprès des fans de Tokyo pour s'assurer du bien fondé de la rumeur...

***

1. Death Cube K

After Slitscan, Laney heard about another job from Rydell, the night security man at the Chateau. Rydell was a big quiet Tennessean with a sad shy grin, cheap sunglasses, and a walkie-talkie screwed permanently into one ear.

***

1. Cube de la Mort K

Après Slitscan, Laney avait entendu parler d'un autre boulot par Rydell, l'homme de la sécurité de nuit au Château. Rydell était un grand silencieux du Tennessee avec un sourire triste et timide, des lunettes de soleil bon marché, et un talkie-walkie vissé en permanence à une oreille.

***

Détails

Écrit par David Sicé

F.A.U.S.T (1996)

Ce roman est le premier des trois du Cycle de F.A.U.S.T.

Grand Prix de l'Imaginaire 1997 et Prix Rosny-Aîné 1997.

Sorti en France en septembre 1996, chez FLEUVE NOIR (grand format, broché) - 258 pages, 69 Francs.
Réédité le 17 octobre 2019 en omnibus au Diable Vauvert.

De Serge Lehman.

Pour adultes et adolescents.

(Prospective cyberpunk) 1er janvier 2095. Henry Philip Fawcett, héritier de la Fawcett Genetics & Trade, fête au champagne l'accès imminent des Puissances multinationales au pouvoir absolu sur la planète Terre et ses habitants. L'instrument ? Une petite île déserte du Pacifique.

Au même moment, en Europe, Kepler, le responsable du Complexe, une organisation secrète montée pour lutter contre les Puissances et pour la sauvegarde des Nations, rejoint dans leur quartier général Daniel Kowalski, un jeune mercenaire. Ils apprennent que les Puissances sont sur le point de lancer un coup d’État, à la faveur d'un montage juridique d'origine inconnue, et reçoivent pour mission de surveiller les "personnalités F.A.U.S.T", des experts autrefois employées par les Puissances et aujourd'hui en exil : si l'un de ces F.A.U.S.T est menacé, cela voudra dire que les Puissances n'ont plus peur de leurs secrets. Si Kepler et Kowalski peuvent alors glaner le moindre renseignement, cela permettra à Elisabeth Conti, la présidente de l'Europe, d'anticiper le coup d'Etat mondial - et peut-être de l'empêcher...

C'est alors qu'un commando des Puissances se met en route pour éliminer Paul Coray, un expert en droit anglo-saxon ancien, réfugié en Afrique du Nord.

***

L'avenir est un Dieu traîné par des tigres - Victor Hugo.

Le texte original de Serge Lehman pour Fleuve Noir paru en août 1996, compilé au Diable-Vauvert.

Premier janvier 2095

À QUATRE MILLE kilomètre à l’est de la fosse des Philippines, au milieu de l’océan Pacifique, se trouve une île nommée Saint-George. C’est une terre minuscule, que ni l’archipel des Marshall au nord, ni celui des Gilbert au sud, n’ont jusqu’ici songé à revendiquer.

Sur le plan géographique, Saint-George fait partie de la Micronésie. Sur le plan légal en revanche, elle appartient à la famille Fawcett, qui la reçut du roi George III en 1767, quelques mois seulement après que Wallis l’eut découverte et offerte à la Couronne britannique.

Personne n’y a jamais vécu plus de seize jours — pas même au vingtième siècle, lorsqu’Américains et Japonais s’affrontaient pour le contrôle de ce secteur vital du Pacifique. Saint-George n’est, il est vrai, qu’un récif corallien de cent mètres sur cent dépourvu de toute végétation. Seuls les albatros s’y posent parfois, quand les vents violents les y contraignent — mais ils ne s’attardent jamais.

Pourtant, le 1er janvier 2095, à l’instant précis où toutes les horloges alignées sur le méridien de Greenwich sonnaient minuit, un petit bondisseur stratosphériques Saxxon apparut dans le ciel chargé de nuages, juste au-dessus de l’île.

Il avait décollé deux heures plus tôt du sommet d’Aéropolis, la ville-tour érigée au milieu de la baie de Shinagawa, à quelques kilomètres de Tokyo. A qon bord, pilotant lui-même (autant par plaisir que par vanité) se trouvait Henry Philip Fawcett, dernier du nom.

Fawcett était ivre-mort depuis trois jours. Sans ménagement, il jeta le bondisseur sur la plage immaculée, puis sauta à terre. La fraîcheur de l’air océanique le réveilla un peu, et il entreprit d’arpenter la grève de long en large avec la détermination d’une sentinelle. A la fin de chaque aller-retour, il s’arrêta pour boire une gorgée de vodka à la flasque d’argent qu’il portait sur son cœur, en se demandant à quoi Sarah et Moon, ses maîtresses, pouvaient bien occuper leur temps…

Dans deux mille cent quatre-vingt-dix jours, se dit-il soudain, on entre dans le vingt-deuxième siècle…

PREMIERE PARTIE

1
Veillée d’armes

Excité comme un joueur d’échec avant le début d’un tournoi, Kepler sortit du taxi et s’élança à grandes enjambées sur les allées du parc de l’Altmansdorf, en priant pour que rien ne soit arrivé aux personnalités-Faust pendant son absence.

Une heure plus tôt, il était encore dans le croiseur transatmosphérique Saxxon qui le ramenait d’Australie. Mariah Lubock, le sénateur du méridien de Sydney, était une vieille amie. Elle l’avait invité à passer la soirée du nouvel an à l’ambassade de la Fédération européenne, où elle avait ses entrées.

Kepler — qui travaillait pourtant pour la Fédération — ne pouvait pas en dire autant, mais il était incapable d’en concevoir la moindre rancune. Mariah et lui s’étaient rencontrés en 20171. A l’époque, Kepler était administrateur civil de Qamar, la métropole lunaire. Un matin, Mariah avait débarqué comme une furie dans son bureau en brandissant un extrait du Journal officiel. Depuis quelques mois, elle était l’avocat du syndicat des mineurs de Farsid et à ce titre, déniait à la municipalité le droit de fixer par décret le volume d’air respirable auquel les employés de la compagnie pouvaient prétendre…
 
***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce roman.

***

Détails

Écrit par David Sicé

The Real Adventures of Jonny Quest S01E01: The Darkest Fathoms (1996)
Traduction du titre original : Les véritables aventures de Jonny Quest, les profondeurs les plus sombres.
Autre titre : Johnny Quest.

Ici l'article de ce blog sur la série animée originale Les aventures de Jonny Quest (1964, Jonny Quest)

Diffusé aux USA le 26 août 1996 sur CARTOON NETWORK US.
Diffusé en France le 9 avril 1997 ? sur TF1 FR.
Sorti en DVD américain Saison 1 première partie le 17 février 2009 (image 4:3, sous-titré français, 13 épisodes).

Noter que les épisodes de cette série n'ont pas été diffusés dans l'ordre en France.

De Peter Lawrence et Takashi Masunaga, d'après la série animée Jonny Quest de Doug Wildey ; avec J. D. Roth, George Segal, Robert Patrick, Frank Welker, Jennifer Hale.

Pour tout public.

Deux siècles auparavant. Deux trois-mats se mitraillent à coup de canons et de fusils : le pirate Blake Jake Lee refuse de se rendre à la marine de l’Angleterre. Le capitaine anglais ordonne alors de ne faire aucun quartier, et le navire de Black Jack Lee sombre et ce dernier avec, jurant que personne n’aura jamais son trésor. Le présent. L’Oil Endeavor, un navire explorant les fonds se trouve sur le site du naufrage, dans les Bermudes. Deux plongeurs ont été déposé en bas pour trouver un gisement de pétrole. Les deux plongeurs sont sur le point de se séparer, mais découvrent l’épave du navire de Black Jack, The Ivory Web, tandis qu’à la surface, un brouillard se lève, cachant un trois-mats aux voiles déchirées. Comme les deux plongeurs n’ont plus de contact, ont trop froid et veulent remonter, des pirates d’un autre sont à bord et s’emparent de l’équipage. Le capitaine de L’Oil Endeavor tente d’enclencher le moteur qui aurait pu remonter les deux plongeurs, mais Black Jak Lee lui-même fracasse les colonnes en répétant que personne n’aura jamais son trésor.

Plus tard, dans le manoir du docteur Benton Quest au sommet d’une falaise ensoleillée de la côte Est des USA, le capitaine Lacey témoigne des évènements : il a perdu les deux plongeurs, et tout son équipage – l’oil Endeavor était désert quand il a repris conscience. Et Lacey se refuse à rejeter la responsabilité de tout cela sur le fantôme d’un pirate mort deux cents ans auparavant. Lorsque Lacey cite le nom du trois-mats de Black Jack Lee, The Ivory Web (la toile d’ivoire), il demande à son super-ordinateur d’identifier le navire en question. Une frégate de 22 canons au service d’un corsaire – le capitaine John Milton Lee, le riche fils d’un aristocrate anglais, d’abord militaire de carrière, puis réputé pour sa cruauté envers son équipage comme ses ennemis. Alors Lacey reconnait son agresseur sur le portrait de Lee. Mais le docteur Quest doute que le fantôme de Lee ait attaqué le Oil Endeavor, mais quelque chose d’anormal s’est passé, et l’épave de l’Ivory Web serait une découverte archéologique d’intérêt majeur. Lacey en déduit à raison que Quest va enquêter sur cette affaire.

Hadji et Jonny ont bien grandis depuis leurs dernières aventures, mais le fils du docteur Quest ne comprend toujours rien aux techniques de Yogi que maîtrise Hadji et s’avère incapable de se libérer des liens qui entravent ses poignets alors que Hadji fait cela en un clin d’œil. Alors Quest père vient leur demander si un voyage aux Bermudes leur plairait.

Le Questor, le navire du docteur Quest rejoint le point d’amarrage de l’Oil Endeavor lors de l’attaque, et cette fois, ce sont Hadji, Jonny et Race qui descendent explorer les profondeurs. Le docteur Quest demande à Jonny d’éviter de se montrer héroïque, mais autant Hadji et Race lui rappelle que cela est impossible, et Jessie, la fille de Race, lui demande de se montrer prudent tandis qu’elle et Quest père resteront à la surface pour suivre la descente du sous-marin de poche. En bas il fait froid et sous hélium, Race et Jonny ne tardent pas à découvrir l’épave de l’Ivory Web, juchée au bord d’un canyon sous-marin, tandis que Hadji reste aux commandes du sous-marin de poche. Tandis que Jessie demande à Quest père s’il croit au fantôme de Black Jack Lee, Quest répond qu’il lui parait peu probable qu’un fantôme puisse vaincre Race. En revanche, Quest s’inquiète du fait que l’épave soit au bord d’un gouffre et que n’importe quoi pourrait la faire basculer avec Race et Jonny à bord. Aucun des deux n’a remarqué le brouillard qui avance dans leur dos.

***

Détails

Écrit par David Sicé

Independence Day (1996)
Traduction du titre original : Le jour de l'indépendance.
Autres titres : ID4.

Ce film existe en au moins deux versions : cinéma (courte, 144 minutes) et longue (éditée en DVD, 153 minutes).

Sorti aux USA le 3 juillet 1996.
Sorti en Angleterre le 9 août 1996.
Sorti en France le 2 octobre 1996.
Sorti en blu-ray américain le 11 mars 2008 (version longue manquante, bonus de l'édition spéciale manquants).
Sorti en blu-ray français le 12 mars 2008 (région B, identique à l'édition américaine ?).

De Roland Emmerich (également scénariste, avec Dean Devlin). Avec Will Smith, Bill Pullman, Jeff Goldblum, Mary McDonnell, Judd Hirsch, Robert Loggia, Brent Spiner, James Duval, Giuseppe Andrews, Adam Baldwin, Harry Connick Jr., Mae Whitman.

Le 2 juillet. Le drapeau américain laissé sur la Lune par Neil Amstrong en 1969, avec la plaque portant leur signature évoquant la paix dans le monde, et le module abandonnée. Une vibration soulève de la poussière lunaire, puis une ombre passe au-dessus du site, celle d’un gigantesque vaisseau spatial extraterrestre.

Au sol, sur un champ d’antenne du projet SETI du côté de New Mexico, les ordinateurs se mettent à biper car un signal radio extraterrestre vient d’être capté, mais la distance d’émission n’est que de 375.000 km, en provenance de la Lune. Washington est alerté, et au centre de commande du Pentagone, on a détecter un objet gigantesque qui ralentit. Le général sur place décide de réveiller le secrétaire à la Défense. Ailleurs un homme regarde avec sa petite fille un talk-show sur le déclin de la popularité du Président Whitmore… Quand il sort de son salon, il se retrouve dans les couloirs de la Maison Blanche, car ce n’est autre que le Président des Etats-Unis lui-même. C’est alors que le secrétaire à la Défense appelle, et le président est si surpris qu’il lui fait répéter. Au-dessus d’eux, dans l’espace, un satellite s’écrase dans le vaisseau extraterrestre gigantesque.

Le matin, à New-York, David dispute une partie d’échec avec son père dans Central Park et gagne. Comme il se rend à son travail, il trouve son bureau en effervescence : toutes les satellites sont brouillés. Quand David découvre les chiffres, il constate que ce qui arrive est impossible. Dans un parc à caravanes dans le désert, le jeune Lucas apprend d’un des clients de son père que ce dernier a épandé le mauvais champ, de l’autre côté de la ville. Son père atterrit avec son petit avion, et semble îvre mort. Pendant ce temps, le vaisseau extraterrestre largue un essaim de vaisseaux extraterrestres plus petits qui descendent sur la Terre.

À la Maison Blanche, on se perd encore en conjecture et garde le silence auprès de la presse. La Défense a déjà fait passé au niveau 3 le niveau d’alerte militaire. On apprend alors au président que trois cents vaisseaux plus petits entreront dans l’atmosphère dans moins d’une demi heure. Les radars ne fonctionnent plus mais l’infrarouge détecte leurs masses énormes, tandis que dans le ciel des nuages embrasés se mettent à jaillir de nulle part.
Toutes les télévisions du monde rapporte alors le même phénomène, tandis que la panique se répand : tout ces nuages embrasés approchent des capitales du monde. Un avion américain envoyé navigue sans visibilité dans le nuage et avec des instruments déréglés, pour se retrouver face à une nuée ardente et tout contact est perdu. La Défense veut désormais évacuer la Maison Blanche, mais le président Whitmore pense que la sèmera la panique. Il demande alors que le gouvernement s’en aillent, mais pas lui.

Du côté de l’entreprise de service satellite, David annonce à son patron qu’il a isolé le signal qui brouille les émissions de télévision, donc il peut le filtrer, mais selon lui, le signal se réduit progressivement et devrait disparaître d’ici peu de temps. David découvre alors ce qui se passe dehors, stupéfait. Dans le désert, Russ, le perd de Lucas, doit essuyer les moqueries des clients du café où il s’est réfugié : tout le monde sait en effet que Russ a prétendu avoir été enlevé par les extraterrestres et retenu, ce qui expliquerait sa dépression post-traumatique. Comme Russ s’en va, le café se met à trembler et tout le monde voit arriver la nuée ardente. De même, à Los Angeles, les secousses réveillent un jeune pilote de chasse de permission, mais sa femme lui dit de se rendormir : après tout, cela n’atteint même pas 4 degrés sur l’échelle de Richter… Et à New-York, l’ombre du nuage recouvre la ville, et des nuées ardents, émerge un disque fllottant gigantesque piqueté de lueurs. La panique gagne alors les rues, mais quand David voit cela, il réalise ce qu’est exactement le signal qui perturbait les émissions satellite : un compte à rebours…