La Mutante, le film de 1995Feu orange cinéma

Species (1995)
Traduction du titre : Espèces.

Noter que ce film est un plagiat de la mini-série A For Andromeda de 1961 avec Julie Christie.

Sorti aux USA le 7 juillet 1995.
Sorti en France le 27 septembre 1995.
Sorti en Angleterre le 29 septembre 1995.

Sorti en blu-ray américain le 25 juillet 2006.
Sorti en blu-ray anglais le 24 décembre 2007.
Sorti en blu-ray anglais le 24 décembre 2007.
Sorti en blu-ray français le 5 novembre 2008.
Sorti en blu-ray américain le 11 juillet 2017.
Sorti en blu-ray anglais le 25 avril 2022.
Annoncé en blu-ray allemand les quatre films Species pour le 30 juin 2022.
Annoncé en blu-ray 4K américain le 26 juillet 2022.

De Roger Donaldson, sur un scénario de Dennis Feldman (également producteur) ; avec Natasha Henstridge, Ben Kingsley, Michael Madsen, Alfred Molina, Forest Whitaker, Marg Helgenberger.

Pour adultes.

(horreur extraterrestre, Giger exploitation) Divers radiotélescopes dont celui d’Arecibo. Depuis les trente dernières années, les plus puissants radiotélescopes ont scruté les cieux à la recherche de signaux émis par des civilisations extraterrestres. Ce projet s’appelle les R. I. E.T, les recherches d’une intelligence extraterrestre (S.E.T.I. , Search For Extraterrestrial Intelligence). Laboratoires du gouvernement états-uniens, à Dugway dans l’Utah. Dans une cellule aux murs de verre, une jeune fille blonde se réveille dans un lit d’hôpital. La cellule est sur une estrade au centre d’une salle avec mezzanine d’observation défendue par une baie vitrée. Dans la salle, il y a cinq opérateurs en combinaisons environnementales complètes.

La jeune fille blonde se réveille, sort du lit, va à chaque vitre, interrogeant du regard les hommes. Les opérateurs s’empressent de quitter les lieux. Deux autres portant de lourdes bouteilles de gaz au cyanure arrivent. Ils branchent les tuyaux des bouteilles à la cellule, tandis que le chef du projet murmure un « désolé », puis il hoche la tête, et les deux opérateurs ouvrent l’arrivée du gaz qui remplit la cellule d’une fumée. La jeune fille hoquette et pleure, disparaît un temps dans la fumée. Soudain elle réapparaît et passe au travers de la vitre pour courir vers la porte étiquetée « sortie ». Elle traverse un couloir et comme toutes les portes sont ouvertes dans ce laboratoire top-secret, se retrouve dehors, court jusqu’au grillage et le franchit aisément malgré les barbelés. Elle saute dans le wagon d’un train de marchandise et tue le clochard qui se penchait sur elle l’air avide. Pendant ce temps l’armée – des hélicoptères, des soldats — s’agitent en vain.

Le train de marchandise passe devant une gare de voyageur, la dépasse au ralenti, la jeune fille saute, portant à présent une veste de jean sur sa chemise de nuit. Elle entre dans un drugstore et observe un client donnant sa carte de crédit à la caisse, carte que la caissière passe pour fabriquer le carbone comme à l’époque où les USA ne voulaient pas payer le brevet français de la carte à puce. Revoilà la jeune fille dans un train à cambrioler la caisse du restaurant, et remplir son grand sac de la nourriture dans la cuisine. Elle va dans une cabine et une contrôleuse lui demande son ticket, elle tend des dollars et vu qu’elle a l’air d’avoir 11 ans, la contrôleuse lui fait demi-tarif à destination de Los Angeles. Pendant ce temps, le chef du laboratoire demande à ce que l’on espionne les gares plutôt que donner l’alerte.

Dans le train, alors que la nuit est tombée, la jeune fille fait un cauchemar, rêvant qu’elle est poursuivie par un train dont les wagons sont des créatures du film d’Alien. De fait elle n’a pas arrêter de manger et des bosses mouvantes commence à apparaître sous la peau de sa main. Elle crie, se lève, des tentacules lui sortent et grimpent jusqu’au plafond de la cabine. Le lendemain, la contrôleuse revient, trouve les emballages vides, cherche la jeune fille, ouvre la porte des toilettes et trouve une espèce de cocon pulsant dégueulasse, mais au lieu de prendre la fuite immédiatement, elle décide de s'approcher le plus près possible de l'espèce de vulve ou gueule purulente, parce que c'est ce que vous faites habituellement quand vous trouvez une espèce d'étron géant purulent vivant dans vos toilettes...

La Mutante, le film de 1995

La Mutante, le film de 1995

La Mutante, le film de 1995

La Mutante, le film de 1995

***

Island One, le roman de 1995

Island One 1: L'Arche des outre-ciel (1995)
Traduction du titre original : Île-Un.

Sorti en France en juin 1995 chez SPAL FR, 28 F.

De Eric Cowez.

Résumé à venir.

***

PREMIÈRE PARTIE

Stanford Three

1

- C'est bon, emmenez-moi ceux-là. Qu'ils se tiennent prêts, nous embarquons demain matin. Je ne tiens pas à moisir sur cette planète...

Le Recruteur avait déjà tourné les talons, sans même un salut pour le chaman.

- Traduisez et payez cet individu! Qu'est-ce que vous attendez? lança-t-il encore sèchement, sans se retourner.

Le diplinterprète s'exécuta à contrecœur. Il traduisit, en écartant les bras pour marquer son impuissance, espérant que la rudesse et l'impolitesse de son patron serait pardonnées par le vieil homme, peu habitué à tant de précipitation. Non qu'il tînt absolument à préserver l'image du Recruteur, qu'il savait aussi vil que rustre,mais par simple respect, par pure courtoisie diplomatique envers le représentant d'un peuple dont on ignorait encore beaucoup de choses, et même si ce représentant-là était particulièrement dénué de scrupules...

Tycho Tully craignait surtout de s'attirer les foules du recruteur et d'être à son tour enrôlé de force: la perspective de croupir jusqu'à la fin de ses jours dans une de ces mines infâmes, sur la Lune, ou pire, sur l'un de ses sinistres astéroïdes que l'on capturait lorsqu'ils croisaient l'orbite terrestre pour en extraire les richesses, minerais, eau et oxygène, n'était pas vraiment réjouissante. Il escomptait bien au contraire rentrer prochainement chez lui, sur Mars, d'où il était originaire et où il connaissait nombre d'endroits plus agréables.

***

 

 

Batman Forever, la novélisation de 1995 Feu vert livre / BD

Batman Forever (1995)

Ici l'article de ce blog sur le film Batman Forever (1995)

Sorti aux USA en juin 1995 chez WARNER US.
Sorti en France en juin 1995 chez FLEUVE NOIR FR (collection Super-Héros, traduction Michèle Zachayus)
Sorti en Angleterre le 6 juillet 1995 chez SPHERE UK (cahier central de photos en couleur inclus).

De Peter David, d'après le scénario du film de Lee Batchler, Janet Scott Batchler & Akiva Goldsman.

Fraîchement débarqué à Gotham City, la plantureuse criminologiste Chase Meridian est bien décidée à rencontrer Batman. Elle commence par se faire voler son sac en pleine rue - mais c'est le jeune Richard Grayson qui le lui ramène, ce qui met en colère le père du jeune acrobate, car ce dernier déteste le voir jouer les têtes-brûlées.

La nuit suivante, Harvey Dent - dit "Double-Face", un ancien allié de Batman devenu fou après avoir été défiguré à l'acide en plein procès, s'échappe de l'asile de fous de Gotham City. Bruce Wayne apprend avec douleur la nouvelle, et du coup ne prête que peu d'attention à sa visite des laboratoires de recherche de Wayne Industries.

Pourtant, Edward Nygma, un chercheur génial mais particulièrement agité, attendait avec impatience la visite de son idole, car il s'agit de ne pas rater la dernière chance de sauver son programme de recherche sur l'injection directe des ondes télévisées dans le cerveau humain - programme de recherche désapprouvé par le chef de service de Nygma. Mais Wayne n'écoute pas Nygma : en effet, le signal de la chauve-souris vient d'être allumé par les autorités de la ville.

***

Excellente novélisation, qui laissait présager le meilleur sur grand écran : les répliques fusent - humour, grand spectacle, tout y est. Si seulement les autres titres de la collection Super-héros chez Fleuve Noir pouvaient avoir un niveau d'écriture identique. On notera cependant que le film n'a pas été aussi bon au final.

Batman Forever, la novélisation de 1995  Batman Forever, la novélisation de 1995

***

(Traduction au plus proche)

ALORS...

I.

La pluie se déversaient en rideaux, avec une telle férocité et une telle intensité qu'elle semblait ne pas provenir du ciel. Au lieu de cela - au moins pour le jeune homme qui courait à travers, un bras balançant, l'autre bloqué contre sa poitrine haletante - il semblait que la pluie venait de partout à la fois. D'en haut, de dessous, des deux côtés... tout était source d'une violente averse, comme si la réalité toute entière s'était mise à pleurer...

Il avait dû s'enfuir de la maison, une maison qui n'était plus un foyer. Quelque chose le força à tourner des talons pour la regarder dressée derrière lui. Le sol, cependant, ne se plia pas à sa volonté, et ses pieds se dérobèrent sous lui, comme la boue ne lui donnait aucune prise. C'était comme patiner sur de la terre.

Il essaya de se retrouver l'équilibre, mais n'y réussit pas, et l'impact ébranla ses dents. Il ne s'en souciait pas particulièrement alors. En fait, cela faisait quelques temps déjà qu'il ne se souciait plus de rien.

Le pantalon de son smoking était maculé de boue. Il avait de la boue sous ses ongles, de la boue plein ses cheveux, plein la bouche. Ses chaussures semblaient lourdes, plombées, se remplissant d'eau sale. L'espace d'un instant, comme une petite créature ailée, une pensée voltigea à travers son esprit:

Papa va me tuer.

Alors il se rappela à nouveau à quel point cette préoccupation pouvait être infondée et - pour la centième fois, il lui semblait, et dans cette seule journée - les vannes de ses yeux menacèrent de céder. Mais il ravala tout, comme il avait jusqu'à présent réussi à le faire et comme il avait complètement l'intention de continuer à le faire...

***

(texte original)

THEN...

I.

The rain poured down in sheets, with such ferocity and intensity that it didn’t seem as if it were originating from the skies. Instead—at least to the young man who was running through it, one arm pumping, the other clasped against his heaving chest—it seemed as if the rain were coming from everywhere at once. From above, below, to the sides . . . everything was a source of violent precipitation, as if all reality itself were in mourning . . .

He had run from the house, a house that was no longer a home. Something compelled him to turn and look back over his shoulder at it. The ground, however, did not cooperate with the intention, and his feet went out from under him as the mud gave him no traction. It was like ice-skating on dirt.

He tried to catch himself but didn’t succeed, and the impact rattled his teeth. He didn’t care about it particularly, though. Indeed, it had been a while since he cared about anything.

His suit pants were thick with mud. There was mud under his fingernails, mud in his hair, in his mouth. His feet felt heavy and leaden, filling up with filthy water. For just a moment, like a small winged creature, a thought flitted through his mind:

Dad’s going to kill me.

Then he remembered once more how moot that concern was and—for the hundredth time, it seemed, in that day alone—the floodgates in his eyes threatened to burst. But he kept it in, as he had managed to do thus far and had every intention of continuing to do. Previously it had been a matter of willpower. This time, he was so consumed by misery that he had to bite down on his lip to repress it. But he did so, and kept on doing it until the last vestiges of the urge to sob had subsided. He was unaware of the blood trickling down his face from the bite, giving him an appearance similar to that of a vampire from an old horror film. There was a distant stinging in his mouth, but he ignored that. Pain was something that he’d been training himself to disregard. Physical pain, at least. And within moments, the rain had washed the blood away from his face, although the mud had become a bit thicker.

***

(traduction de Michèle Zachayus)

HIER...

CHAPITRE PREMIER

Il pleuvait avec une telle férocité qu'on eût pu douter que cela venait du ciel. Un bras collé contre sa poitrine, le jeune homme qui courait à perdre haleine avait l'impression que la pluie envahissait le monde. Tout était source de précipitation... La réalité elle-même semblait pleurer...

***

Judge Dredd, le film de 1995Feu vert cinéma

Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de Judge Dredd (1995)

Judge Dredd (1995)

Sorti aux USA le 30 juin 1995.
Sorti en Angleterre le 21 juillet 1995.
Sorti en France le 23 août 1995.
Sorti en blu-ray français le 8 juin 2011 (région B )
Sorti en blu-ray américain le 18 septembre 2012 (multi-régions).

De Danny Cannon, sur un scénario de Michael De Luca , William Wisher Jr. , d'après la bande dessinée de John Wagner et Carlos Ezquerra . Avec Sylvester Stallone, Armand Assante, Rob Schneider, Steven E. de Souza, Jürgen Prochnow, Max von Sydow, Diane Lane, Joanna Miles, Joan Chen, Balthazar Getty, Maurice Roëves, Ian Dury, Christopher Adamson.

Au Troisième Millénaire, le monde changea : le climat, les nations, tout était bouleversé. La Terre se transforma en un désert aride empoisonné, connu sous le nom de « la Terre Maudite ». Des millions de gens s’entassèrent dans quelques Méga-cités où des bandes de sauvages urbains itinérantes généraient une violence que le système judiciaire ne pouvait contrôler. La loi telle que nous la connaissons s’effondra. De la corruption émergea un nouvel ordre, une société dirigée par une nouvelle force d’élite, une force dotée du pouvoir de dispenser à la fois Justice et Châtiment… Ils étaient la Police, le Jury et le Bourreau concentrés en une seule personne. Ils étaient les Juges.

Un homme masqué et armé veille au sommet d’une muraille tandis qu’un vaisseau volant arrive et se gare dans l’un des garages disposés sur la paroi vertigineuse. C’est la navette du Pénitencier d’Aspen, d’où débarque parmi d’autres ex-prisonniers, Herman Ferguson qui a purgé sa peine, et se voit affecté un logement au Bloc Y, Le Havre Céleste, Quadrilatère Rouge. Du bout du quai, il aperçoit la statue de la Liberté perdue au milieu des embouteillages, en contrebas d’un entassement invraisemblables de bâtiments illuminés par les néons, dans la pénombre des immenses tours surplombant la basse-ville.

Herman monte à bord d’un taxi volant, et comme il gagne en hauteur, il découvre une ville cent fois plus grande. Apercevant des piscines sur les toits, avec des jeunes filles en bikini qui lui font signe, il croit être arrivé au Havre Céleste, mais il doit déchanter : le taxi descend en fait vers un quartier en émeute perpétuelle, le déposant non loin d’un véhicule en flamme tandis que les projectiles volent de tous les côtés. Quand il arrive à son appartement dans les étages, il se retrouve nez à nez avec cinq trafiquants de drogues qui squattent son appartement et son en pleine guerre des quartiers, mitraillant les appartements d’en face.

Juchés sur leurs motos, deux juges Hershey et Brisco arrivent, mais renoncent à intervenir sans renforts. C’est alors que le Juge Dredd arrive sur place. Il se plante au milieu de la rue, branche son micro et annonce qu’il est la Loi, que les tireurs doivent jeter leurs armes et se rendre. Tout le monde se met à tirer sur lui, mais Dredd rappelle que la portée de leurs armes n’est que de 200 mètres : les juges ne risquent rien. Et à Hershey qui n’a toujours pas bougé, il lui annonce que les renforts qu’elle attendait sont arrivés. Dredd avance dans les étages, et descendant par un plafond, massacre un premier groupe de tireurs. Le juge Brisco préférant entrer par la porte de l’appartement suivant se fait descendre. Mais lorsque l’un des tireurs s’emparent de l’arme du juge, il est électrocuté par l’arme piégé. Dredd abat les tireurs sauf un, apparemment désarmé. Pendant qu’il rend sa sentence, Hershey abat un tireur embusqué. Puis lorsqu’il annonce la liste des peines interminables, le condamné décide d’utiliser son arme, et Dredd le tue.

Dans le couloir, à la surprise de Hershey, Dredd met encore en joue le robot ambulant distributeur de nouilles. C’est Herman qui en sort, que Dredd condamne immédiatement à 5 ans de pénitencier pour récidive de piratage de machines, tandis que Herman plaide en vain qu’il ne pouvait se cacher nulle part ailleurs vu que cela tirait de partout. Dredd répond que Herman pouvait encore sauter du quarantième étage, car c’était l’option légale.

Judge Dredd, le film de 1995

Judge Dredd, le film de 1995

Judge Dredd, le film de 1995

Image

 

***

Donnez votre avis sur ce film en nous rejoignant sur le forum Philippe-Ebly.fr

***