For All Man Kind, le film de 1989Feu vert cinéma

For All Mankind (1989)

Traduction du titre : Pour toute l'Humanité.

Attention, ne pas confondre avec la série sur APPLE+ qui a plagié le titre de ce documentaire.

Sorti aux USA le 1er novembre 1989.
Sorti en blu-ray américain le 14 juillet 2009 chez Criterion anglais sous-titré anglais région 1 (lisible seulement sur un lecteur américain ou multirégions), image et son bon, commentaires et quatre bonus).
Annoncé en blu-ray 4K américain Criterion le 26 mai 2022 (le disque 4K est multirégions mais en anglais seulement). pour le disque 4K seulement, nouvelle restauration 4K, deux formats 4:3 et 16:9.

De Al Reinert, sur une musique de Brian Eno, Roger Eno et Daniel Lanois.

For All Mankind (1989)

(documentaire) « Nous avons choisis d’aller sur la Lune dans cette décade et faire d’autres choses, non pas parce qu’elles sont faciles, mais pace qu’elles sont difficiles. Nous faisons voile sur cette nouvelle mer parce qu’il y a de nouvelles connaissance à gagner, de nouveaux droits à conquérir, et ils doivent être conquis et utilisés pour le progrès de toute l’humanité. Nous enverrons sur la Lune, 240.000 miles au loin de la station de contrôle à Houston, une fusée géante haute de plus de 300 pieds, fabriquée avec de nouveaux alliages de métal, certains qui n’ont pas encore été inventés, capable d’endurer la chaleur et des forces sept fois plus hautes que tout ce qui a jamais été expérimenté, doté d’un équipement plus précis que la meilleure des montres, emportant tout l’équipement nécessaire à sa propulsion, son guidage, la surveillance, les communications, la nourriture et la survie d’une mission jamais tentée, sur un corps céleste ignoré. Et de ce fait, comme nous levons nos voiles , nous demandons la bénédiction de Dieu en vue de la plus risquée et la plus dangereuse des aventures pour laquelle l’être humain ne se soit jamais embarqué. Merci. » (John F. Kennedy, 24 septembre 1962).

Durant les quatre années de Décembre 1968 à Novembre 1972, il y eut neuf vols habités pour la Lune. Vingt-quatre hommes ont réussi le voyage. Ils ont été les premiers êtres humains à quitter la planète Terre pour un autre monde. Voici le film qu’ils ont ramené… et ce sont leurs mots.

(Alan L. Bean) Juste comme quelqu’un qui attendait en coulisse de monter sur la scène, ils ont probablement moins de temps pour rêvasser, parce qu’ils essaient de se souvenir de ce qu’ils doivent faire. Vous savez, j’ai eu le sentiment que je devais vraiment me concentrer sur le rappel des choses que j’avais à faire une fois sur la Lune et tout ça.

(Charles M. Duke, Jr.) Mon dieu, nous y voilà, et ça se rapproche vraiment. J’espère que la combinaison va passer les tests.

(Pete Conrad) Tu te retrouves avec les paumes moites, le cœur qui commence à battre plus fort. C’est comme une coupe du monde sur le point de commencer.
(Richard F. Gordon, Jr.) Tu es en habit de travail, prêt à partir travailler. Mais tu dois encore rester là. Tu dois te synchroniser avec le temps qu’il faut à la fusée pour être prête à décoller. T’es branché à une console qui fournit cent pour cent d’oxygène. C’est un genre de marge de sécurité pour le cas où il y aurait un problème avec les réacteurs ou quelque chose du genre. Nous sommes là dans le pas de lancement jusqu’à ce que le compte à rebours en arrive à un certain point, et puis on nous appelle pour nous rendre dans l’astronef.

For All Man Kind, le film de 1989

For All Man Kind, le film de 1989

For All Man Kind, le film de 1989

For All Man Kind, le film de 1989

For All Man Kind, le film de 1989

For All Man Kind, le film de 1989

For All Man Kind, le film de 1989

For All Man Kind, le film de 1989

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The Abyss, le film de 1989  Feu vert cinéma

The Abyss (1989)

Attention, ce film existe en deux versions, coupée 139 minutes cinéma, complète 171 minutes DVD.
Notez que le film a été novélisé dans sa version originale par Orson Scott Card, en contact avec James Cameron


Sorti aux USA le 9 août 1989 (version coupée).
Sorti en France le 27 septembre 1989 (version coupée).
Sorti en VHS et Laser Disc édition spéciale "Director's Cut" en 1993 (version longue, letterboxed).
Sorti en DVD édition spéciale coffret 2 DVD en 2000 (letterboxed,même master que VHS).

Attention, nouvelles éditions blu-ray, 4K et VOD 2023-2024 chez DISNEY INT de Avatar, Titanic, The Abyss, True Lies  et potentiellement Terminator 1 et 2, ont été massacrées par Intelligence Artificielle, et non restaurées fidèlement : ne les achetez pas, vous êtes prévenu. Si jamais il s'avère que ces naufrages ont été corrigés soit par l'édition 2024 soit par une édition suivante, ce sera mentionné ici.

De James Cameron (également scénariste) ; avec Ed Harris, Mary Elizabeth Mastrantonio, Michael Biehn, Leo Burmester, Todd Graff, John Bedford Lloyd, J.C. Quinn, Kimberly Scott, Christopher Murphy, Adam Nelson, Dick Warlock.

Pour adultes et adolescents.

Un sous-marin américain sous la mer, l'USS Montana. Le commandant de bord s’étonne de ce que lui annonce Barnes, le soldat au radar : soixante nœuds ? Impossible – les Rouges (Russes) n’ont rien d’aussi rapide. Barnes répond qu’il a vérifié deux fois : c’est vraiment une signature unique : pas de cavitation, pas de bruit de moteur – ça ne sonne même pas comme des hélices. Barnes fait alors entendre le son énigmatique par un haut-parleur, et après quelques secondes, le commandant concède : qu’est-ce que c’est que ce fichu truc ? Son second lui répond qu’il peut lui dire ce que ça n’est pas : l’un des leurs…

Alors sur l’écran radar où les reliefs sous-marins sont représentés par des courbes de niveaux, le cercle blanc qui se dilate et se rétracte avance à grande vitesse : Barnes annonce que le contact a pris la direction 2.2.1. – Barnes hésite – à 80 nœuds de vitesse… Il plonge, profondeur 900 pieds.Tout ce que dit Barnes est répété tandis que le commandant passe à une table sur laquelle sont posées des cartes, et écrit quelque chose. On lui annonce alors que la distance de la muraille sous-marine aux flancs du sous-marin s’est réduite à 50 yards, et son second remarque qu’on commence à se sentir à l’étroit par là.

Le commandant répond qu’ils peuvent encore faire une coupe de cheveux à leur contact – il quitte la table et ordonne à l’officier de barre de prendre la direction 0.6.9 et de piquer du nez de cinq degrés. L’officier de barre confirme. Puis on annonce que la distance des flancs du sous-marin à la muraille est de 120 yards, se rétrécissant à 75 yards. Le commandant hoche la tête. On annonce immédiatement après qu’ils ont une alerte de proximité qui s’est allumée. Le second proteste alors : c’est bien trop étroit ! Mais Barnes, le radar, intervient : la distance au contact n’est plus que de 200 yards. Barnes ajoute que le contact vient de 2.6.0 et a accéléré à 130 nœuds. Le second s’alarme : rien n’est capable d’aller à 130 nœuds sous la mer.

Barnes crie alors que la distance au contact n’est plus que de 80 yards, 60 yards… Alors les lumières à bord du sous-marin baissent, les moniteurs vidéos s’éteignent et les machines s’arrête. Dehors, sous la mer, une clarté blanc violacé illumine le sous-marin tandis qu’un halo de la même couleur glisse devant. L’obscurité revient très vite, et une légère onde de choc marine dans le sillage du contact engouffre le sous-marin. À bord, le second confirme que c’est de la turbulence, qu’ils sont dans le sillage de leur contact. Le sous-marin tangue.

Le commandant ordonne alors à l’officier de barre de stopper complètement le sous-marin, gouvernail droit. Mais on lui répond que les circuits hydrauliques ne répondent pas. Puis on annonce que les batteries de secours ont pris le relai et que l’électricité est de retour, les moniteurs fonctionnent à nouveau – et les hydrauliques répondent à nouveau. Alors Barnes au radar s’exclame « Oh mon Dieu ! », et dévié de sa trajectoire, le sous-marin heurte de son nez la muraille sous-marine. À bord, le pont s’incline violemment et chacun se rattrape où il peut. Des gerbes d’étincelles jaillissent du plafond, et du feu de deux panneaux. On crie que le sonar est en feu.

Le commandant hurle « Alarme collision » tandis que le sous-marin poursuit sa course et racle de son flanc la muraille sous-marine, ouvrant de multiples voies d’eau dans la chambre des torpilles… Alors qu’il entend le rapport des dommages, et que le sous-marin plonge, le commandant ordonne de lancer la bouée qui sert à signaler la position de son vaisseau en cas de naufrage. Le nez du sous-marin heurte directement le sol – un mur d’eau avance alors à l’intérieur du sous-marin, sans que rien ni personne ne puisse l’arrêter. Le sous-marin bascule sur le côté, relâchant tout son air au fond de la mer, en myriades de bulles.

La surface. La tour du contrôle du Benthic Explorer. Deux hélicoptères peints en bleu approchent de leur pont pour atterrir. En descendent des militaires armés, dont certains portant des valisent de métal de métal. L’un des marins fait remarquer au contrôleur aérien que tout cela pourrait mal tourner. Un troisième hélicoptère atterrit, et cette fois c’est un commando en treillis qui descend – mais le dernier passager à poser le pied sur le pont porte talons et jupes : c’est une femme en tailleur bleu, plutôt jolie mais l’air pas vraiment aimable. Alors le marin qui avait fait la première remarque soupire : « Oh non, regarde qui est avec eux : la reine des chiennes de l’univers… »

The Abyss, le film de 1989

The Abyss, le film de 1989

The Abyss, le film de 1989

The Abyss, le film de 1989

The Abyss, le film de 1989

The Abyss, le film de 1989

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Abyss, la novellisation de 1989Feu vert livre / BD

The Abyss (1989)

Sorti aux USA en poche en juin 1989 chez POCKET BOOKS US ;
traduit en français en août 1989 par France-Marie WATKINS pour J’AI LU FR (poche),
réédité en grand format en novembre 1989 chez FRANCE LOISIR FR,
réédité en janvier 1990 ; en poche en février 1990, novembre 1993, décembre 1996.

De Orson Scott Card.

Pour adultes et adolescents

(Prospective, presse) Pour récupérer les secrets d’un sous-marin nucléaire immobilisé au bord d’une immense crevasse par 700 mètres de fond au cœur de l’océan, l’armée américaine envoie une équipe de spécialistes à bord d’un prototype sous-marin…

*

Le texte de Orson Scott Card de 1989 pour POCKET BOOKS US

Chapter 1
Buddy


Buddy could've written the script for that morning before it even started. His big brother Junior was asking if he could take the pickup truck down to the beach. Daddy would say no. Junior would argue. Daddy would lecture. Junior would get mad and cuss. Daddy would take off his belt and go after him. Always worked the same way. You'd think somebody besides Buddy would catch on.

"It's October. Too damn cold for the beach." Daddy said it so loud the baby got startled in the bassinet. She set to wiggling around and crying.
"Listen to that baby," said Junior. "She sounds like a mouse in heat."

On the way to picking up the baby, Mama slapped Junior lightly across his face. "Mind how you talk in this house, young man."
"Sorry, Mama." He turned back to Daddy, but Daddy was already back to reading the paper, looking for reasons to cuss out Kennedy, who was the poorest excuse for a Democrat as ever got elected President. "I got my license yesterday," said Junior. "It's Saturday. I promised my friends."

"You got your license on Friday the thirteenth." Daddy didn't even look up from the paper. "Proof positive that the superstition is true, because the day you got your license is the unluckiest day that ever dawned for the American driver, not to mention the poor defenseless American pedestrian."

Buddy heard all this from where he sat on the floor in front of the TV, where he was watching Saturday morning cartoons with the volume turned down low so it didn't bother anybody. So far Daddy was still joking and Junior wasn't swearing yet, but that wouldn't last long.

Unless Buddy did something.

Like always, what to do was so vague in his mind that he didn't even know what he was planning, except that he knew it would work, knew that it would make everything turn out just fine and there wouldn't be any yelling and nobody'd get hit with Daddy's belt or say terrible things that would go on stinging long after the welts from the whipping had faded. And once Buddy knew how to stop something bad from happening, he didn't wait and think about it.
Buddy spoke right up, first words that came to mind. "Daddy, couldn't I go to the beach with Junior? You never did take me that time you promised in August." Only now, when the words were said, did Buddy figure out what it was he was planning to do.

Mama called in from the kitchen, where she was nursing the baby. "You did promise him, Homer."
Junior was sharp. Junior understood right off, almost as fast as Buddy himself. Buddy liked how the two of them could figure each other out without saying a word. Like they had a pipeline pumping brains straight from one head to the other. "Come on, I don't have to take a ten-year-old along with me, do I?"

Daddy took the bait. That's what the plan depended on, Daddy and Mama acting just the way Buddy knew they would. "What is it with you, Junior?" Daddy said. "You expect to use the family pickup and family gasoline and you think you can do that without any family obligations? You think the whole world exists to serve you and you don't ever have to inconvenience yourself in return?"

Just like that, the argument had stopped being about whether Junior could go, and instead it was about whether he had to take Buddy with him. And since Buddy knew that Junior probably would have taken him anyway, they were safe on base.

*

La traduction au plus proche.

Chapter 1
Buddy


Buddy aurait pu écrire le script cette matinée-là avant même qu’elle commence. Son grand frère demanderait s’il pouvait prendre le pickup pour aller à la plage. Papa dirait non. Junior objecterait. Papa ferait la leçon. Junior s’emporterait et lâcherait des jurons. Papa ôterait sa ceinture et se lancerait à sa poursuite. C’était toujours comme ça que cela se passait. Vous devez penser qu’à part Buddy, n’importe qui l’aurait réalisé.

« On est en octobre. Il fait putain de trop froid pour la plage. » Papa l’avait dit si fort que le bébé sursauta dans le couffin. Elle commença à gigoter et à pleurer.
« Ecoute donc ce bébé, répondit Junior. On dirait une souris en chaleur. »

En chemin pour récupérer le bébé, Maman frappa le visage de Junior d’une gifle légère. « Fais attention à comment tu parles sous ce toit, jeune homme. »
« Désolé, M’man. » Il se retourna vers Papa, mais Papa était déjà retourné à la lecture de son journal, en quête de raisons pour maudir Kennedy, qui était le pire Démocrate à jamais avoir été élu Président. « J’ai eu mon permis hier, déclara Junior. « On est samedi, j’ai promis à mes amis. »
« Tu as eu ton permis un vendredi 13. » Papa n’avait même pas levé le nez de son journal. « La preuve qu’il faut être superstitieux, parce que le jour où tu as eu ton permis fut le plus malchanceux qui n’ait jamais brillé pour le conducteur américain, sans parler du pauvre piéton américain sans défense. »

Buddy entendit tout cela depuis là où il était asis sur le sol devant la télévision, où il regardait les dessins animés du samedi matin avec le bouton volume tourné bas histoire qu’il n’aille pas déranger quelqu’un. Jusqu’à présent, Papa plaisantait encore et Junior ne s’était pas encore mis à jurer, mais cela ne durerait pas.
Sauf si Buddy intervenait.

Comme toujours, l’idée était si vague dans sa tête qu’il ne savait même pas lui-même ce qu’il projetait, excepté qu’il savait que cela marcherait, savait que cela retournerait en bien la situation et qu’il n’y aurait aucun hurlement et que personne ne se retrouverait frappé avec la ceinture de Papa ou ni’rait dire des choses terribles qui continueraient à brûler bien après les cicatrices laissées par le fouet se seraient estompées. Et une fois que Buddy savait comment empêcher quelque chose de mal d’arriver, il n’allait pas attendre et y réfléchir davantage.

Buddy parla sur le champ, prononçant les premiers mots qui lui venaient à l’esprit. « Papa, est-ce que je ne pourrais pas aller à la plage avec Junior ? Tu ne m’y as jamais emmené la fois où tu me l’avais promis en Août. » Et seulement comme les mots avaient été dits, Buddy réalisa quel avait été son plan.
Maman lança depuis la cuisine où elle était en train d’allaiter bébé. « Tu le lui avais vraiment promis, Homer. »

Junior n’était pas bête. Junior compris aussitôt, presque aussi vite que Buddy lui-même. Buddy aimait comme eux-deux parvenaient à se comprendre l’un l’autre sans ajouter un mot. Comme s’ils avaient eu un pipeline pompant de la cervelle directement d’une tête à l’autre. « Allez, je vais quand même pas avoir à me trimbaler là-bas avec un gamin de dix ans, tout de même ? »

Papa mordit à l’hameçon. C’était de cela que dépendait le plan, Papa et Maman qui feraient exactement comme Buddy savait qu’ils le feraient. « Qu’est-ce qui ne va pas avec toi, Junior ? répondit Papa. Tu t’attendais à emprunter le pick-up familial et consommer l’essence de la famille, et faire tout ça en te dispensant de toute obligation familiale ? Tu pense que le monde entier n’existe que pour te servir et que tu n’auras jamais aucune contrainte en retour ? »

Et d’un coup, la dispute avait cessée d’être au sujet de si Junior pourrait aller à la plage ou pas, pour à la place, se concentrer sur si Junior devait avoir à y amener Buddy. Et comme Buddy savait que Junior l’y aurait emmené de toute manière, ils étaient certains d’atteindre leur but en toute sécurité.

*

Abyss, la novellisation de 1989

La traduction de France-Marie Watkins de 1989 pour J’AI LU FR et France LOISIR FR.

Buddy

Buddy aurait pu écrire le scénario de cette matinée avant qu’elle ne commence. Junior, son frère aîné, demanderait s’il pouvait se servir de la camionnette pour aller à la plage. Papa allait dire non, Junior discuterait. Papa sermonnerait. Junior se mettrait en rogne et dirait des gros mots. Papa ôterait sa ceinture et lui courrait après. Toujours la même chose.

— On est en octobre, bien trop froid pour la plage, dit Papa, si fort que le bébé eut peur, dans son berceau, et se mit à hurler.
— Ecoute cette mioche, dit Junior. On dirait une souris en chaleur.

Maman, tout en courant calmer le bébé, balança une gifle à Junior.
— Fait attention à ce que tu dis dans cette maison, jeune homme !
— Pardon, m’man.

Junior se tourna de nouveau vers Papa, qui s’était replongé dans son journal et cherchait des raisons de rouspéter contre Kennedy, le plus lamentable démocrate qui ait jamais réussi à se faire élire président.
— J’ai eu mon permis hier, insista Junior. C’est samedi ? J’ai promis à mes copains.
— Tu as été reçu à ton permis hier un vendredi 13, dit papa sans lever les yeux de son journal. Ce qui est bien la preuve que la superstition a raison parce que le jour où tu as eu ton permis est le jour le plus sinistre pour les conducteurs américains, sans parler des malheureux piétons américains sans défense.

Buddy entendait tout cela assis par terre devant la télévision qui diffusait les dessins animés du samedi matin, avec le son tout bas pour ne gêner personne. Jusqu’à présent, papa plaisantait et Junior ne jurait pas encore, mais ça n’allait pas tarder.
A moins que Buddy ne dise quelque chose.

Comme toujours, ce qu’il fallait faire était si vague dans son esprit qu’il ne savait même pas ce qu’il dirait, mais il savait que ça marcherait, comme chaque fois, qu’il n’y aurait pas de cris, que papa ne prendrait pas sa ceinture et ne dirait pas des choses terribles qui feraient encore mal bien après que les marques de coups se seraient effacées. Alors, très vite, il prononça les premiers mots qui lui passaient par la tête :
— Papa, est-ce que je ne peux pas aller à la plage avec Junior ? Tu ne m’y as jamais emmené, la fois où tu avais promis, en août.

Seulement maintenant, une fois tous les mots sortis de sa bouche, Buddy comprit où il voulait en venir. Sa mère, qui faisait têter le bébé à la cuisine, lança :
— C’est vrai que tu lui avais promis, Homer. 

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cette novellisation.

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ImageFeu orange cinéma

Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de Batman (1989)

Batman (1989)

Film Batman précédent <> Film Batman suivant.

Sorti aux USA le 23 juin 1989.
Sorti en Angleterre le 11 août 1989.
Sorti en France le 13 septembre 1989.
Sorti en France le 4 mars 2009 (multi-régions, bonus très nombreux).
Sorti aux USA le 20 avril 2010 (multi-régions, version et sous-titres français inclus, identique au blu-ray français).

De Tim Burton, sur un scénario de Sam Hamm et Warren Skaaren, d'après la bande dessinée de Bob Kane. Avec Michael Keaton, Jack Nicholson, Kim Basinger, Billy Dee Williams, Jack Palance, Robert Wuhl, Michael Gough, William Hootkins.

Gotham City. Un couple avec un garçon sort du cinéma Monarch. Quand il veut monter dans un taxi, celui-ci refuse, et aucun taxi ne veut s’arrêter devant le cinéma. Le mari commence à entraîner sa famille le long du trottoir, espérant arrêter plus facilement un taxi, et demande à son garçon de ranger la carte de la ville qu’il a dépliée, de peur de les faire passer pour des touristes. Cependant, le garçon proteste : ils vont dans le mauvais sens, avec toujours plus de prostitués et de clochards sur leur chemin. Et il est vrai qu’à présent ils sont dans une ruelle sale et déserte, à l’exception d’un homme qui fait mine de mendier. Cela ne rate pas : le père se fait assommer par un autre mendiant qui l’attendait plus loin, et le premier mendiant lui fait les poches. La mère se met à hurler, mais les deux voleurs sont déjà loin, sur un toit, à vider le porte-feuille. Mais le premier voleur, Gary, s’inquiète : il a entendu dire qu’un des leurs s’est fait avoir par la Chauve-Souris, et effectivement, au loin, un homme chauve-souri s’approche. Quand il est juste au-dessus d’eux, il déploie ses ailes : les deux voleurs se lèvent d’un bond, et le second voleur tire sur l’homme masqué. Celui-ci semble abattu, mais comme les voleurs fuient, ils se retrouvent de nouveau face à l’homme chauve-souris, qui saisit le voleur au pistolet et le suspend au-dessus du vide. Le voleur supplie d’épargner sa vie, et l’homme chauve-souris accepte, à condition qu’il fasse sa publicité.

Harvey Dent vient d’être élu Procureur du District. Lors de la conférence de presse, il fait un discours retransmis à la télévision, en présence du Commissaire Gordon et du Maire de Gotham City. Dent promet d’enfoncer des portes et de détruire les nids de vipères du crime, promettant qu’ensemble, la ville sera sûre et décente. Dans son salon, un top-modèle sur ses genoux, Jack Napier commente que les gens décents ne vient pas dans cette ville et que si le nouveau Procureur compte arrêter Carl Grissom, Jack le pendra par ses poumons.

Dans une ruelle, on emmène le voleur balbutiant à propos d’une chauve-souris géante : le journaliste Knox débarque pour questionner le lieutenant Eckhardt à propos de la huitième attaque de chauve-souri géante en un mois. On dit que l’homme chauve-souri ne peut être tué, qu’il boit du sang. Eckhardt s’en va sans répondre, tandis que Knox demande encore si la chauve-souris travaille pour la Police et combien elle est rémunérée, net de taxe. Eckhardt est allé rejoindre Jack Napier dans une autre ruelle, lui apportant une enveloppe. Jack voudrait que Harvey Dent arrête de s’intéresser à l’une de leur compagnie-écran. Eckhardt répond qu’il n’a de compte à rendre qu’à Grissom et pas à un psychopathe : pour Eckhardt, Jack Napier n’a aucun futur. Napier le bouscule, Eckhardt sort son pistolet, l’homme de main de Napier le met en joue à son tour et Eckhardt baisse son arme…

Sur le parvis de la mairie, le maire rappelle à Dent qu’il a promis que Grissom irait devant les tribunaux. Knox est l’objet de toutes les moqueries dans son journal. C’est à lors qu’il aperçoit assise à son bureau Vicky Vale, une journaliste vedette de Vogue, qui fait aussi des reportages dangereux pour Times. Elle croit Knox et veut en savoir plus sur la chauve-souris géante : elle propose qu’ils aillent interroger Gordon au gala de Charité du milliardaire Bruce Waynes.

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