Les aventures de Jack Burton... le film de 1986Feu vert cinéma

Ici la page Amazon.fr du Blu-ray des aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin (1986)

Big Trouble in Little China (1986)

Sorti aux USA le 2 juillet 1986.
Sorti en France le 3 septembre 1986.
Sorti en Angleterre le 14 novembre 1986.
Sorti en blu-ray américain le 4 août 2009 (multi-régions)
Sorti en France le 5 mai 2010.

De John Carpenter, sur un scénario de Gary Goldman, David Z. Weinstein et W.D. Richter. Avec Kurt Russell, Kim Cattrall, Dennis Dun, James Hong, Victor Wong, Kate Burton, Donald Li, Carter Wong, Peter Kwong, James Pax, Suzee Pai, Chao Li Chi, Jeff Imada, Rummel Mor.

Pour adultes et adolescents.

Eg Shen, conducteur de bus pour touriste de China Town à San Francisco, est interrogé par son avocat quant à sa version d’évènements passés en rapport avec un certain Jack Burton : pratiquement la moitié d’un quartier a explosé en flammes vertes et la police sait que Burton est mêlé. Shen demande à l’avocat de laisser Burton tranquille car il a rendu un grand service à la communauté. Puis l’avocat demande à Shen s’il croit en la magie. Shen répond qu’il croit en la magie noire, parce que c’est vrai. Alors l’avocat demande comment on peut y croire. Shen lève ses mains, paumes écartées, et fait jaillir un arc électrique entre ses deux paumes.

Quelques jours plus tôt, Jack Burton conduisait son camion, le Pork-Chop Express, tout en racontant sa vie à la Cie-Bie, tout en mangeant un sandwich, tout en portant des lunettes de soleil alors qu’il pleut et qu’il fait pratiquement nuit. Il passe le Golden Bridge, et le tonnerre éclate. Puis il traverse un marché chinois et fait décharger ses porcs, tandis que la pluie tombe toujours aussi drue. Ensuite il va parier à une table de jeu et gagne. Son ami Wang s’énerve : vexé d’avoir perdu, il veut rejouer immédiatement après que tout le monde soit parti, et à quitte ou double, car il a besoin d’argent. Wang prétend qu’il parviendra à couper une bouteille en deux avec une machette – et il perd. Seulement Wang ne veut pas payer et du coup Jack Burton ne le quitte plus jusqu’à ce qu’il paye. Wang dit qu’il doit aller chercher une jeune fille à l’aéroport – sa fiancée Miao Yin.

À l’aéroport, Burton remarque une américaine blonde qui attend elle aussi le débarquement des passagers. Wang se vante alors que Miao Yin a les yeux verts comme le jade, ce qui est extrêmement rare chez les chinois. Pendant que Miao Yin récupère son bagage, Burton aborde la blonde, qui le jette. Mais quand on les bouscule, Burton veut rattraper les trois hommes, mais la blonde le retient : il s’agit d’un gang de punk des rues de China Town, les Seigneurs de la Mort – et la blonde s’alarme. Les trois hommes semble en avoir après une certaine Tara, que la blonde attendait. Au même moment, Miao Yin arrive. Comme les punks saisissent Tara, Jack Burton intervient et une bagarre éclate – mais en fin de compte, c’est Miao Yin qui est enlevée, tandis que la blonde entraîne Tara et les deux jeunes femmes se cachent derrière une voiture. Wand et Burton suivent à leur tour les punks dans le parking et manquent de se faire écraser lorsque la voiture de sport des punks leur foncent dessus. Burton veut en savoir plus en interrogeant la blonde, mais Wang lui dit que c’est une avocate et que cela ne servira à rien.

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ImageFeu vert livre / BD

Shards Of Honor (1986)
Traduction du titre anglais : échardes d’honneur.
Titre français : Cordelia Vorkosigan.

Ce roman est le premier de la Vorkosigan Saga et est suivi de The Warrior's Apprentice 1986 (en français, L'Apprentissage du Guerrier.)

Sorti aux USA en juin 1986 chez Baen.
Traduit en français par Michel Deutsch chez J’ai Lu (poche) en avril 1994,
réédité en mai 1994, en janvier 1995, en décembre 1996, en septembre 2001, en août 2005 ;
réuni en intégrale chez J’ai Lu Nouveaux Millénaires en octobre 2011.

De Lois McMaster Bujold.

Pour adultes et adolescents.

(Presse, Space Opera) Cordelia Naismith, capitaine d'un vaisseau d'étude astronomique bêtan, explore une planète récemment découverte lorsque son camp de base est attaqué. Alors qu'elle enquête, elle est surprise par un soldat, se cogne la tête contre un rocher et découvre à son réveil que, si la plupart des membres de son équipage se sont échappés, elle est abandonnée avec un enseigne bétan blessé et le capitaine Lord Aral Vorkosigan de Barrayar, connu comme le "boucher de Komarr", qui a été laissé pour mort par un rival perfide. Au cours de leur randonnée de cinq jours vers une cache secrète de Barrayar, elle découvre que Vorkosigan n'est pas du tout le monstre que sa réputation suggère, et elle est fortement attirée par lui.

Lorsque le trio atteint le camp de base, Vorkosigan reprend le contrôle de son équipage. Il retourne à son vaisseau avec Cordelia et son équipier comme prisonniers nominaux. Elle rencontre le sergent Bothari, un soldat de carrière souffrant de problèmes mentaux qui les contrôle par l'adhésion à des règles et l'attachement à un commandant fort, en mai 1994l'occurrence Vorkosigan. Vorkosigan informe Cordelia qu'à leur arrivée sur Barrayar, elle sera libre de retourner à la colonie Bêta, mais il lui demande de l'épouser et de rester sur Barrayar en tant que Dame Vorkosigan. Avant qu'elle ne puisse prendre en compte sa demande, l'équipage de son vaisseau, qui est revenu contre ses ordres, s'allie aux rivaux de Vorkosigan pour la "sauver"…

*

Le texte original américain de Lois McMaster Bujold publié en 1986 chez BAEN.

CHAPTER ONE

A sea of mist drifted through the cloud forest: soft, grey, luminescent. On the high ridges the fog showed brighter as the morning sun began to warm and lift the moisture, although in the ravine a cool, soundless dimness still counterfeited a pre-dawn twilight.

Commander Cordelia Naismith glanced at her team botanist and adjusted the straps of her biological collecting equipment a bit more comfortably before continuing her breathless climb. She pushed a long tendril of fog-dampened copper hair out of her eyes, clawing it impatiently toward the clasp at the nape of her neck. Their next survey area would definitely be at a lower altitude. The gravity of this planet was slightly lower than their home world of Beta Colony, but it did not quite make up for the physiological strain imposed by the thin mountain air.
Denser vegetation marked the upper boundary of the forest patch. Following the splashy path of the ravine’s brook, they bent and scrambled through the living tunnel, then broke into the open air.

A morning breeze was ribboning away the last of the fog on the golden uplands. They stretched endlessly, rise after rise, culminating at last in the great grey shoulders of a central peak crowned by glittering ice. This world’s sun shone in the deep turquoise sky giving an overwhelming richness to the golden grasses, tiny flowers, tussocks of a silvery plant like powdered lace dotted everywhere. The two explorers gazed entranced at the mountain above, enveloped by the silence.

The botanist, Ensign Dubauer, grinned over his shoulder at Cordelia and fell to his knees beside one of the silvery tussocks. She strolled to the nearest rise for a look at the panorama behind them. The patchy forest grew denser down the gentle slopes. Five hundred meters below, banks of clouds stretched like a white sea to the horizon. Far to the west, their mountain’s smaller sister just broke through the updraft-curdled tops.

Cordelia was just wishing herself on the plains below, to see the novelty of water falling from the sky, when she was jarred from her reverie. “Now what the devil can Rosemont be burning to make a stink like that?” she murmured.

An oily black column of smoke was rising beyond the next spur of the mountain slope, to be smudged, thinned, and dissipated by the upper breezes. It certainly appeared to be coming from the location of their base camp. She studied it intently.

A distant whining, rising to a howl, pierced the silence. Their planetary shuttle burst from behind the ridge and boomed across the sky above them, leaving a sparkling trail of ionized gases.
“What a takeoff!” cried Dubauer, his attention wrenched skyward.

Cordelia keyed her short-range wrist communicator and spoke into it. “Naismith to Base One. Come in, please.”

A small, empty hiss was her sole reply. She called again, twice, with the same result. Ensign Dubauer hovered anxiously at her elbow.

“Try yours,” she said. But his luck was no better. “Pack up your stuff, we’re going back to camp,” she ordered. “Double time.”

They struggled toward the next ridge at a gasping jog, and plunged back into the forest. The spindly bearded trees at this altitude were often fallen, tangled. They had seemed artistically wild on the way up; on the way down they made a menacing obstacle course. Cordelia’s mind ratcheted over a dozen possible disasters, each more bizarre than the last. So the unknown breeds dragons in map margins, she reflected, and suppressed her panic.

They slid down through the last patch of woods for their first clear view of the large glade selected for their primary base camp. Cordelia gaped, shocked. Reality had surpassed imagination.
Smoke was rising from five slagged and lumpy black mounds, formerly a neat ring of tents. A smouldering scar was burned in the grasses where the shuttle had been parked, opposite the camp from the ravine. Smashed equipment was scattered everywhere. Their bacteriologically sealed sanitary facilities had been just downslope; yes, she saw, even the privy had been torched.

“My God,” breathed Ensign Dubauer, and started forward like a sleepwalker. Cordelia collared him.

“Get down and cover me,” she ordered, then walked cautiously toward the silent ruins.

The grass all around the camp was trampled and churned. Her stunned mind struggled to account for the carnage. Previously undetected aborigines? No, nothing short of a plasma arc could have melted the fabric of their tents. The long-looked-for but still undiscovered advanced aliens? Perhaps some unexpected disease outbreak, not forestalled by their month-long robotic microbiological survey and immunizations--could it have been an attempt at sterilization? An attack by some other planetary government? Their attackers could scarcely have come through the same wormhole exit they had discovered, still, they had only mapped about ten percent of the volume of space within a light-month of this system. Aliens?

She was miserably conscious of her mind coming full circle, like one of her team zoologist’s captive animals racing frantically in an exercise wheel. She poked grimly through the rubbish for some clue.

She found it in the high grass halfway to the ravine.

*

La traduction au plus proche.

CHAPITRE UN

Une mer de brume dérivait à travers la forêt de nuages : douce, grise, luminescente. Sur les hautes crêtes, le brouillard s'éclaircissait lorsque le soleil matinal commençait à réchauffer et à faire disparaître l'humidité, bien que dans le ravin, une obscurité fraîche et silencieuse simulait encore un crépuscule d'avant l'aube.

Le commandant Cordelia Naismith jeta un coup d'œil au botaniste de son équipe et ajusta un peu plus confortablement les sangles de son équipement de collecte biologique avant de poursuivre son ascension à bout de souffle. Elle repoussa de ses yeux une longue mèche de cheveux cuivrés humides de brouillard, qu'elle tendit avec impatience vers le fermoir de sa nuque. Leur prochaine zone d'étude serait certainement à une altitude plus basse. La gravité de cette planète était légèrement inférieure à celle de leur monde d'origine, la colonie Bêta, mais elle ne compensait pas tout à fait la pression physiologique imposée par l'air raréfié des montagnes.

Une végétation plus dense marque la limite supérieure de la forêt. Suivant le chemin éclaboussant du ruisseau du ravin, ils se penchèrent et se frayèrent un chemin à travers le tunnel vivant, puis débouchèrent à l'air libre.

Une brise matinale chassait en ruban le dernier brouillard sur les hautes terres dorées. Elles s'étendaient à l'infini, montant après montant, culminant enfin dans les grandes épaules grises d'un pic central couronné de glace scintillante. Le soleil de ce monde brillait dans un ciel d'un turquoise profond, donnant une richesse incroyable aux herbes dorées, aux petites fleurs, aux touffes d'une plante argentée semblable à de la dentelle en poudre, parsemées partout. Les deux explorateurs regardent la montagne avec fascination, enveloppés par le silence.

Le botaniste, l'enseigne Dubauer, sourit à Cordelia par-dessus son épaule et s'agenouille à côté d'une des touffes argentées. Elle se dirigea vers l'élévation la plus proche pour jeter un coup d'œil au panorama derrière eux. La forêt éparse se densifiait le long des pentes douces. Cinq cents mètres plus bas, des bancs de nuages s'étendaient comme une mer blanche jusqu'à l'horizon. Loin à l'ouest, la petite sœur de leur montagne venait de percer les sommets encombrés de courants ascendants.

Cordelia souhaitait se rendre dans les plaines en contrebas, pour voir la nouveauté de l'eau tomber du ciel, quand elle fut tirée de sa rêverie. « Maintenant, que diable peut bien brûler Rosemont pour faire une telle puanteur ? » murmura-t-elle.

Une colonne de fumée noire et huileuse s'élevait au-delà de l'éperon suivant du versant de la montagne, pour être étouffée, amincie et dissipée par les brises supérieures. Elle semblait certainement provenir de l'emplacement de leur camp de base. Elle l étudia attentivement.

Un gémissement distant, s'élevant jusqu'à un hurlement, a percé le silence. Leur navette planétaire surgit de derrière la crête et traversa le ciel en trombe, laissant une traînée étincelante de gaz ionisés.

« Quel décollage ! » s'est écrié Dubauer, son attention tournée vers le ciel.
Cordelia manipule son communicateur de poignet à courte portée et parle dedans. « Naismith à Base One. Répondez, s'il vous plaît. »

Un petit sifflement vide fut sa seule réponse. Elle a appelé à nouveau, deux fois, avec le même résultat. L'enseigne Dubauer s'est mise à rôder anxieusement autour de son coude.
« Essayez le vôtre, » elle dit. Mais sa chance ne fut pas meilleure. « Rangez vos affaires, on retourne au camp , elle ordonna. "Double cadence. »

Ils se dirigèrent vers la crête suivante à un rythme haletant, et replongèrent dans la forêt. Les arbres barbus à cette altitude étaient souvent tombés, enchevêtrés. Ils avaient semblé artistiquement sauvages à la montée, mais à la descente, ils formaient une menaçante course d'obstacles. L'esprit de Cordelia fit défiler une douzaine de catastrophes possibles, toutes plus bizarres les unes que les autres. Ainsi l'inconnu engendre des dragons dans les marges des cartes, se disait-elle, et elle réprima sa panique.

Ils se glissèrent à travers la dernière parcelle de bois pour avoir une première vue claire de la grande clairière choisie pour leur camp de base principal. Cordelia est restée bouche bée, choquée. La réalité avait dépassé l'imagination.

De la fumée s'élevait de cinq monticules noirs couverts de scories et de grumeaux, qui formaient autrefois un cercle de tentes bien ordonné. Une cicatrice fumante brûlait dans les herbes à l'endroit où la navette avait été garée, à l'opposé du camp par rapport au ravin. Des équipements brisés étaient éparpillés partout. Leurs installations sanitaires scellées bactériologiquement avaient été juste en bas de la pente ; oui, vit-elle, même les toilettes avaient été incendiées.

« Mon Dieu, souffla l'enseigne Dubauer, qui avançait comme un somnambule. Cordelia le rattrapa.
— Baisse-toi et couvre-moi, » ordonna-t-elle, puis elle marcha prudemment vers les ruines silencieuses.

L'herbe tout autour du camp était piétinée et retournée. Son esprit abasourdi lutta pour expliquer ce carnage. Des aborigènes non détectés auparavant ? Non, rien de moins qu'un arc de plasma aurait pu faire fondre le tissu de leurs tentes. Les extraterrestres avancés tant recherchés mais toujours pas découverts ? Peut-être une épidémie inattendue, qui n'aurait pas été évitée par leur enquête microbiologique robotisée d'un mois et leurs vaccinations - aurait-il pu s'agir d'une tentative de stérilisation ? Une attaque d'un autre gouvernement planétaire ? Leurs agresseurs auraient difficilement pu passer par la même sortie de vortex qu'ils avaient découverte, mais ils n'avaient cartographié qu'environ dix pour cent du volume de l'espace à un mois-lumière de ce système. Des extraterrestres ?

Elle était misérablement consciente que son esprit tournait en rond, comme l'un des animaux captifs du zoologiste de son équipe qui courait frénétiquement dans une roue d'exercice. Elle fouilla sinistrement dans les ordures à la recherche d'un indice.

Elle le trouva dans les hautes herbes à mi-chemin du ravin.

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La traduction de Michel Deutsch pour J’AI LU en 1994

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Des écharpes de brume grises et impalpables flottaient à travers la forêt. Sur les hauteurs, le brouillard que commençait à réchauffer le soleil naissant devenait plus lumineux, mais au fond du ravin silencieux régnait encore la fraîche pénombre de l’aurore.

Le capitaine Cordelia Naismith, le souffle court, s’arrêta un instant pour rajuster les bretelles de son sac à dos. Après avoir jeté un coup d’œil vers son botaniste, elle reprit l’ascension en repoussant d’un geste impatient une mèche humide qui lui tombait dans les yeux. La prochaine fois, elle choisirait sur zone d’exploration à basse altitude. Certes, sur cette planète, la gravité était un peu plus faible que sur les colonies de Beta, la sienne, mais en hauteur, l’air était quand même trop raréfié pour diminuer la contrainte physiologique.

A l’approche de la lisière de la forêt, la végétation se faisait plus dense. Pliés en deux, ils grimpaient, pataugeant dans le ruisseau boueux qui serpentait le long du ravin.
Enfin, la forêt prit fin et ils émergèrent à l’air libre.

La brise matinale chassait les dernières nappes de brume flottant encore ici et là sur les contreforts ensoleillés qui se succédaient à perte de vue jusqu’aux flancs grisâtres d’un pic couronné de glace miroitante. Le soleil flamboyant dans le ciel bleu turquoise conférait une beauté somptueuse aux hautes herbes dorées aux minuscules fleurs et à la dentelle argentée d’une plante fourragère omniprésente. Les deux explorateurs contemplaient avec ravissement le paysage montagneux écrasé de silence.

L’enseigne Dubauer, le botaniste, se retourna pour adresser un large sourire à Cordélia et s’agenouilla devant une de ces plantes argentées. La jeune femme gagna la butte la plus proche pour observer le panorama qui s’étendait derrière eux. La forêt était plus touffue le long des pentes. Cinq cents mètres plus bas, des bancs de nuages faisaient comme une mer blanche qui se perdait à l’horizon. Très loin vers l’ouest, on apercevait tout juste la cime d’une autre crête, plus petite.

Cordelia aurait bien voulu se trouver dans la plaine pour voir cette chose étonnante, de l’eau tombant du ciel !, mais quelque chose d’inattendu la ramena brutalement à la réalité.
— Qu’est-ce que Rosemont fait brûler qui pue comme ça ? murmura-t-elle.

En effet, derrière la crête voisine s’élevait une épaisse colonne de fumée noire et grasse que le vent dispersait. Elle venait visiblement du camp de base. Cordelia l’examina avec attention.
Un grondement lointain qui se mua en rugissement déchira le silence. Leur navette planétaire jaillit soudain de derrière le piton et se rua dans leur direction, laissant dans son sillage une étincelante traînée de gaz ionisés.

— Mais ils décollent ! s’exclama Dubauer, les yeux levés vers le ciel. Qu’est-ce que ça veut dire ?

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce roman.

 

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Labyrinthe, le film de 1986Feu orange cinéma
Labyrinth (1986)

Sorti aux USA le 27 juin 1986.
Sorti en Angleterre le 2 décembre 1986.
Sorti en France le 3 décembre 1986.

Sorti en blu-ray américain le 31 août 2009.
Sorti en blu-ray américain le 29 septembre 2009.
Sorti en blu-ray français le 9 septembre 2009.
Réédité en blu-ray français 30ème anniversaire le 9 novembre 2016.
Sorti en blu-ray 4K américain 30ème anniversaire le 20 décembre 2016.
Sorti en blu-ray 4K anglais le 26 juin 2019.
Sorti en blu-ray 4K américain le 17 août 2021.

De Jim Henson (également scénariste), sur un scénario de Terry Jones, Dennis Lee ; avec Jennifer Connelly, David Bowie.

Pour adultes et adolescents.

(Fantasy, musical) Au bord d’une rivière dans un superbe jardin anglais, Sarah, une jeune fille en costume médiévale répète ses répliques d’une pièce de théâtre appelée le Labyrinthe, alors que l’orage menace. Elle réalise qu’il est déjà sept heures du soir et rentre en courant sous la pluie avec son chien Merlin. S’en suit une scène avec sa belle-mère car Sarah est en retard pour veiller sur son petit frère encore bébé. Réfugiée dans sa chambre remplie de livres et de jouets de fantasy, Sarah répète encore ses lignes devant son miroir. Elle refuse de laisser entrer son père, qui lui annonce qu’ils partent. Puis Sarah réalise que quelqu’un a pris Lancelot son nounours, et le retrouvant dans le couloir, elle supplie que quelqu’un l’emmène loin d’ici. Elle improvise alors un conte dont elle est l’héroïne où le roi des gobelins enlève son petit frère pour le garder à jamais et le transformer en gobelin.

Son petit frère pleure, tandis que de vrais gobelins cachés sous le lit écoute attentivement car elle va le dire : elle le souhaite, Ô roi des gobelins, emporte son petit frère Toby. Mais comme elle n’a pas enchaîné « je souhaite » avec « que les gobelins t’emportent », les gobelins n’interviennent pas. Sarah dépose le bébé en pleurs dans le berceau, puis sort de la pièce et en refermant la porte, le dit « je souhaite que les gobelins t’emportent maintenant. » Le bébé cesse instantanément de pleurer, et du coup Sarah a un doute, et rentre dans la chambre. Quelque chose bouge dans le berceau, elle retire la couverture, le berceau est vide.

À la fenêtre apparaît le roi des gobelins et elle supplie : elle ne voulait pas dire ce qu’elle a dit. Le roi lui rétorque de rentrer dans sa chambre et de jouer avec ses costumes et ses jouets. Puis il lui offre un cadeau qui n’est pas pour une fille ordinaire qui s’occuperait d’un bébé brailleur : une boule de cristal pour lui montrer ses rêves. Sarah refuse, et le roi transforme la boule en un serpent, puis un gobelin. Qu’il ne la défie pas, avertit le roi des Gobelins, car elle ne sera jamais à sa hauteur. Puis il lui montre le château où son petit-frère est prisonnier. Elle n’a que treize heures pour sauver le bébé en traversant le labyrinthe aux pieds du château sans quoi il deviendra un gobelin à jamais.

Labyrinthe, le film de 1986

Labyrinthe, le film de 1986

Labyrinthe, le film de 1986

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Chopping Mall, le film de 1986Feu vert cinéma

Chopping Mall (1986)

Traduction du titre original : Hacher à tout prix.
Titre "français": Shopping. Titre canadien : Le Centre d'Hachis.

Sorti aux USA le 21 mars 1986.
Sorti en blu-ray américain le 26 septembre 2016.
Sorti en blu-ray espagnol le 20 juillet 2017.
Sorti en blu-ray américain le 24 avril 2020.

De Jim Wynorski (également scénariste), sur un scénario de Steve Mitchell ; avec Kelli Maroney, Tony O'Dell, John Terlesky, Russell Todd, Karrie Emerson, Barbara Crampton, Suzee Slater, Nick Segal.

Pour adultes.

(comédie, prospective, slasher) Des bijoux dans la vitrine d’un bijoutier à l’intérieur d’une galerie marchande la nuit. Déserte ? Non, un cambrioleur brise la vitrine et ramasse les bijoux et repart avec le sourire, ne réalisant pas qu’un robot sur chenillette l’a pris en chasse — jusqu’à ce que l’engin l’interpelle : qu’il s’arrête et abandonne son arme. Souriant de plus belle, le voyou fait feu plusieurs fois sur le robot, sans d’autre effet que des étincelles au point d’impact.

Le robot repart en chasse, faisant claquer violemment ses pinces, et le voleur prend la fuite à travers le hall. Le voleur ayant vidé son chargeur, il est finalement abattu d’un tir de taser et s’étale sur le ventre. S’affiche alors le titre de fin d’un générique : « Fin. Une production Securitroniques ».

Et effectivement la projection pour une conférence de presse s’achève et nous nous trouvons en fait dans le hall de la même galerie marchande. Une hôtesse blonde passe au pupitre et annonce que cela conclue la partie filmée de la présentation. Maintenant elle est certaine que le public a des questions, alors l’hôtesse passe la parole au directeur du département recherche et développement de Sécuritroniques, le docteur Stan Simon.

L’homme en question monte sur l’estrade rapidement suivi par deux autres hôtesses qui retire le grand drap blanc qui cachait trois robots argentés sur chenillettes, chacun avec quatre bras garnis de pince : Simon veut faire découvrir au public les tout nouveaux modèles de leur système de sécurité, les robots de la série Protecteur 101.

Il poursuit : d’ici une semaine, à la fermeture de la galerie marchande, ils commenceront à patrouiller. A ces mots, une grande blonde du public se tourne vers son compagnon, un gras barbu à l’air réjoui : « on dirait plutôt points de suture offerts ! ». L’intervenant poursuit : chacun des trois robots sera assigné à un des trois étages supérieurs de la galerie marchande… » Le barbu répond à la blonde : « Je n’en suis pas certain, Marie, celui du milieu a l’air agressif… » (les trois robots sont identiques).

L’intervenant demande s’il y a des questions et un homme âgé lève le doigt depuis l’un des derniers rang. L’hôtesse le reconnait et lui dit « oui, docteur Carrington ! » L’homme se lève et demande ce que les robots font d’autres à part tuer des criminels. L’intervenant corrige immédiatement : d’abord les protecteurs ne tuent pas.

Marie la blonde ajoute pour son barbu qu’elle se demande si les robots tuent aussi les cafards. Le barbu répond prudemment que les robots pourraient probablement être programmés pour le faire. L’intervenant poursuit : les Protecteurs ne font qu’emprisonner les intrus le temps que l’ordinateur central placé sur le toit de l’immeuble contacte la police. Le barbu intervient : « je n’en suis pas certain : ce type dans le film m’avait l’air raide mort. » « Seulement neutralisé, affirme Simon. »

Puis l’intervenant se rapproche des robots : le protecteur peut atteindre ce but d’une multitude de façon : à courte portée, les dards soporifiques tirés depuis ici et là peuvent faire tomber un homme en moins de trente secondes. Cependant les chances qu’un intrus puisse parvenir à entrer sont grandement minimisée par l’abaissement des portes blindées qui bloquent toute issue jusqu’à l’aube.

La blonde en robe à fleurs se lève : ils ont l’air si violents. Si vous les appelez des protecteurs, qu’est-ce qu’ils protègent ? L’intervenant répond : beaucoup de choses ; pour commencer, comme vous l’avez vu dans le film, les protecteurs font leur travail dans les allées, pas dans les boutiques elles-mêmes… Le barbu fait alors remarquer qu’ils pourraient utiliser ce genre de robots dans leur restaurant, pour se débarrasser des gens qu’ils n’aiment pas.

L’intervenant montre alors un point de la tête du robot le plus proche : le faisceau laser qui jaillit depuis ici peut couper à travers n’importe quelle matière. Alors un homme se lève dans le public : tout ça c’est très joli et très bien mais qu’est-ce qui va arriver à ceux qui travaillent tard ? Comment ces trucs peuvent faire la différence entre les gens honnêtes et les méchants ? L’intervenant sourit et répond : c’est très simple, regardez.

L’intervenant prend son talkie-walkie-walkie et appelle un poste de contrôle, possiblement sur le toit : Ici Simon, connectez le numéro un. Sur l’estrade, la tête du premier robot s’allume de rouge et les chenilles le font avancer. La tête du robot commence à scruter le public encore assis. Puis se tourne vers l’intervenant et déclare : puis-je voir votre badge d’identification s’il vous plait ? L’intervenant colle presque son badge avec code barre contre la lumière rouge de la tête du robot.

Dans le public, le barbu remarque que le robot lui rappelle la mère de Marie : c’est les lasers à la place des yeux. Le robot remercie l’intervenant et lui souhaite un bon séjour. Simon se redresse et prend à témoin le public : vous voyez, le système est absolument fiable. Toute personne en lien avec la galerie marchande a reçu un badge d’identification : les protecteurs feront de Park Plazza la galerie marchande la plus sûre de l’Etat. La blonde et le barbu échangent alors un regard des plus dubitatif, mais Simon persiste et signe : Croyez-moi, il ne pourra se passer absolument rien de mal.

Chopping Mall, le film de 1986

Chopping Mall, le film de 1986

Chopping Mall, le film de 1986

Chopping Mall, le film de 1986

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