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- Écrit par David Sicé
Secret Headquarters (2022)
Traduction du titre : Quartier Général secret.
Annoncé aux USA du 12 août 2022 repoussé du 5 août 2022 (sortie ciné US annulée) sur PARAMOUNT+ US.
De Henry Joost et Ariel Schulman (également scénaristes), sur un scénario de Christopher L. Yost et Josh Koenigsberg ; avec Owen Wilson, Walker Scobell, Jesse Williams, Keith L. Williams, Momona Tamada, Michael Peña.
(jeunesse, super-héros, comédie) Un appel radio à son poste de commandement: le Capitain Irons a un visuel sur un UAP proche cap 310. Une femme répond qu'ils ne voient rien de leur côté à ces coordonnées. Et pourtant le capitaine Irons n'a jamais vu un objet volant capable de manœuvrer de la sorte. Il signale que l'objet revient vers l'intérieur des terres en direction du parc. Sa correspondante radio maintient qu'il n'y a toujours rien sur leurs écrans, et demande si l'IFF montre qu'ils ont été bloqués. Pour le capitaine Irons c'est non, l'objet se déplace trop vite, il demande la permission d'approcher dès à présent. Sa correspondante lui demande au contraire de se désengager et fuir. Irons s'entête : il veut voir ça de plus près.
Deux éclairs filent dans le ciel étoilé. Plus bas, un père, Jack, joue au base-ball avec son fils et fait mine de s'être fait mal à rattraper la balle que le petit garçon - Charlie - vient de lui lancer. Il lance "trop de moutarde, je pensais que nous étions amis", et Charlie confirme qu'ils le sont bien, tandis qu'une dénommée Lily, guitare à la main, se met à rire : elle aimerait pouvoir faire rire Charlie comme ça, et son père répond que la clé du coeur du petit garçon est la souffrance simulée. Ils sont interrompus par une déflagration en altitude dans la nuit, et levant la tête, ils voient deux objets volants filer à travers les nuages, une explosion dans le nuage, puis les deux objets volants qui chutent et s'écrasent non loin de là.
Charlie se réfugie dans les bras de Lily, Jack ordonne à Lily de rester avec Charlie et d'appeler 911 (les secours). Lily veut retenir Jack : qu'est-ce qu'il est en train de faire. Jack lui souffle que la ville la plus proche est à une heure : s'il n'essaie pas d'aider, qui le fera ? Il sera très vite de retour. Puis Jack s'en étant allé avec leur voiture, Lily dit à Charlie que c'était probablement des feux d'artifices. Sur la route, Jack trouve effectivement un premier feu d'artifices pendu à son parachute et pile juste à temps pour ne pas l'heurter. Jack descend de sa voiture, demande si le pilote va bien. Le pilote semble en état de choc mais se présente comme étant le capitaine Sean Irons de l'U.S. Airforce. Jack lui demande s'il était seul, Irons répond que non, il y a eu collision. Avec quoi ? demande Jack.
Jack a suivi Irons dans les bois avec sa lampe torche super-puissante. Ils arrivent à quelque chose, que Irons appelle un Phénomène Aérien non identifié UAP. Jack ironise : UFO ne leur plaisait pas ? L'UAP est en fait une grosse demi-sphère avec un sas ouvert à la lumière orangée vive. Irons continue de s'approcher : il a attendu trop longtemps pour voir l'un d'eux de plus près... Cette technologie va tout changer... La surface de l'objet ondule et une sphère rougeoyante lévite pour déclarer -- dans un anglais parfait : "analyse de la planète". La sphère se dirige droit vers Irons, le scanne s'il faut en croire la jolie grille holographique superposée au visage du pilote, puis déclare "Refusé en tant que gardien". Puis elle va sur Jack, scanne son visage, et déclare "Accepté en tant que gardien". La sphère se pose dans la main tendue de Jack, puis annonce "appariement". La grosse sphère se met à tressaillir, puis la boule annonce "auto-destruction initiée". Jack crie à Irons de faire attention, la grosse sphère explose en des flammes bleuâtres et une nouvelle déflagration retentit : Jack n'a pas bougé protégé par un champ de force, Irons a été projeté au loin et gît apparemment brûlé.
Dix ans plus tard, un super-héros appelé le Garde multiplie les sauvetages sans jamais revendiquer ses actions. Un observateur est cependant persuadé que le Garde utilise une technologie extraterrestre et réclame l'aide d'un magnat de la technologie pour mieux enquêter. Charlie a grandi, est un grand fan du Garde, mais souffre de l'absence de son père qui n'a plus de temps pour jouer avec lui.
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- Écrit par David Sicé
The Outer Limits S01E08: The Human Factor (1963)
Diffusé aux USA le 11 Novembre 1963.
Saison 1 sortie en blu-ray américain le 23 mars 2018.
De Abner Biberman (réalisateur), sur un scénario de David Duncan ; avec Harry Guardino, Gary Merill, Sally Kellerman, Joe De Santis.
Pour adultes et adolescents
Au nord du Groenland, les montagnes se dressent comme un mur le long du canal Victoria, dont le cours rectiligne marque la ligne de la grande faille de Baffin. Jusqu'à une date récente, même les Esquimaux ne s'aventuraient pas dans ce désert arctique ; mais, aujourd'hui, comme dans d'autres endroits isolés du monde, le territoire est dominé par ces instruments de détection qui rappellent sinistrement la peur de l'homme, des antennes radar. Il s'agit du Point TABU, nom donné à cette base essentiellement souterraine par un jeune officier qui a expliqué que les lettres de TABU signifiaient Total Abandon Of A Better Understanding (Abandon total d'une meilleure compréhension). Quelque deux cents hommes et quelques femmes en font leur résidence permanente. Leur tâche consiste à maintenir une alerte constante contre les attaques ennemies et à se préparer à y répondre, de manière dévastatrice.
Deux hommes traînent une caisse dans le blizzard tandis qu’un troisième la pousse. Ils arrivent à une entrée de service dont les gardes ouvrent la porte. La caisse est ensuite portée dans un hall sous les yeux effarés d’un homme, le Major Brothers. Le militaire, le major Giles, éclate de rire : aucun risque d’accident, la malle est blindée, les éléments fissibles séparés, mais si une barre est retirée, la bombe explose immédiatement, et la seule clé permettant de retirer la barre est entre la possession du militaire. C’est alors que l’homme effaré, le Major Brothers, s’exclame qu’il doit donc avoir cette clé, car il est l’ingénieur à la tête de ce projet : l’Isthme d’ Hekla doit être détruit. Véhémentement, il exige que Giles lui remette la clé, car ils ont suffisamment perdu de temps. Comme le troisième militaire proteste, Brothers hurle : « maintenant ! », mais il est interrompu par une secousse sismique. Dehors, la banquise se fragmente et à l’intérieur, la bombe est secouée vigoureusement, les lampes clignotent et une secousse plus vigoureuse les jette tous au sol.
Puis le fracas de la secousse s’éteint, et du haut parleur au-dessus d’eux tombe un message : attention à tout le personnel. La perturbation dont ils viennent de faire l’expérience était un tremblement de terre mineur. En se relevant, Brothers bafouille que c’est arrivé, c’est finalement arrivé. Le haut-parleur poursuit : les instruments ont détecté un épicentre proche de l’Isthme d’Hekla et d’autres chocs mineurs sont à prévoir durant les vingt-quatre prochaines heures. Enfin debout, Brothers pousse un grand cri : ça vient pour les tuer ! Et il s’enfuit en courant. Brothers a pris un ascenseur, il ouvre une porte donnant sur le blizzard, celle par laquelle la caisse est entrée, et dans la nuit battue par la neige, il a la vision du fantôme d’un homme gelé qui pointe un doigt accusateur sur lui. Brothers recule précipitamment dans la base, épouvanté.
Ailleurs, dans un laboratoire, le docteur Hamilton, psychologue de la base, explique à sa blonde, charmante et souriante assistante que si la machine fonctionne, elle permettre à deux esprit de partager les mêmes pensées et émotions simultanément. La jeune femme perd son sourire au mot émotion. Hamilton précise alors que selon lui, l’intellect est un ami utile mais sournois, mais sa machine lui permettra de savoir ce que le sujet ressent vraiment, bien plus profondément que l’intellect. Et de poser sur la tête de la jeune femme une espèce de bonnet à fils électriques. Grimaçante, la jeune femme répond qu’elle n’est pas sûre de vouloir expérimenter la chose. Hamilton demande à son assistante de regarder l’oscilloscope. La jeune femme remarque qu’il ne déduira pas grand chose de ce signal. Hamilton confirme, mais dans un moment, il saura ce qu’elle ressent vraiment parce qu’il a l’intention d’amplifier ces ondes et de les renvoyer par l’intermédiaire de sa machine jusqu’à un terminal capable de les retraduire en les pensées et émotions qui ont produit ces ondes. Et ce terminal n’est autre que son propre cerveau.
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- Écrit par David Sicé
The Outer Limits S01E09: Corpus Earthling (1963)
Traduction du titre : le corps terrien.
Diffusé aux USA le 18 Novembre 1963.
Saison 1 sortie en blu-ray américain le 23 mars 2018.
De Gerd Oswald (réalisateur), sur un scénario de Louis Charbonneau et Orin Borsten ; avec Robert Culp et Salome Jens.
Pour adultes et adolescents
Les roches : objets silencieux, inanimés, arrachés à l'ancienne croûte terrestre. Elles ont cédé à l'homme au cours des longs siècles tout ce que l'on sait de la planète sur laquelle nous vivons, lui cachant à jamais leurs secrets voilés sur la nature de la matière et les catastrophes cosmiques, les secrets d'autres mondes dans l'immensité de l'univers, d'autres formes de vie, d'organismes étranges dépassant l'imagination de l'homme.
Un laboratoire aux étagères chargées de blocs minéraux. L’homme est penché sur un microscope stéréoscopique, la femme blonde avec une queue de cheval debout devant lui. L’homme, le docteur Temple, admet qu’il ne peut certainement pas identifier ces échantillons ; définitivement pas des roches cristallines. La femme commente : un agglomérat de structures symétriques gelées, que cela pourrait-il être d’autre que des roches cristallines ?
Temple ne le sait pas. Il se redresse et achève : mais il aimerait bien parler à l’étudiant qui a amené ces échantillons. Ils pourraient obtenir une description de la zone où cet étudiant a fait sa découverte. Parfois cela aide. La femme blonde assure qu’elle le fera passer au laboratoire après les cours. Temple conclut que d’ici là, ils feront aussi bien de ranger ces échantillons. La jeune femme ramasse les deux rocs en question, et va les déposer dans une vitrine de la pièce, qu’elle referme soigneusement. Temple de son côté va au four, et place un autre roc dedans à l’aide d’une pince. Arrive un homme en civil qui lance joyeusement au couple en blouse blanche qu’aucun des deux ne songent jamais à déjeuner. La jeune femme s’excuse, appelant le nouveau venu son chéri : est-ce qu’il est déjà l’heure ? Oui, il confirme, et il meurt de faim. Elle répond qu’elle va se préparer et qu’elle sera à lui dans une minute.
Temple demande au nouveau venu – Paul — s’il a passé la matinée entière en chirurgie, et Paul confirme, même si cela lui a plutôt paru durer un jour entier. Une opération difficile, demande Temple, et Paul confirme en s’étirant qu’il y a eu des mauvais moments, mais le patient grâce à sa constitution d’acier est encore parmi eux.
Temple soupire et répond qu’il préfère s’en tenir à ses roches : elles ne tombent jamais malades et ne l’appellent jamais au milieu de la nuit. Puis Temple repose sa pince, et baisse la flamme du four, et souhaite un bon déjeuner à Paul. Puis il s’en va, tandis que Paul remercie « Joe » (Temple) et se retrouve seul dans le laboratoire. Comme il fait le tour de la table, Paul se retrouve devant le four et d’un coup, la flamme s’éteint. Paul sort une allumette et la lance dans la bouche noircie du four. Une énorme flamme jaillie alors, Paul se rejette en arrière et s’écroule dans un coin de la pièce.
C’est alors que les deux roches non identifiées se mettent à parler : « le temps est arrivé, nous en sommes arrivés au jour : cela a été une longue attente, une longue attente mais qui est achevée maintenant. » Paul reprend ses esprits, tandis qu’une des roches achèvent : « le temps est venu d’envahir le corps de ces choses appelées êtres humains. » Puis la même roche déclare que quelqu’un est présent et se demande s’il est sûr pour eux de communiquer. L’autre roche lui répond que seul leur propre espèce a le pouvoir de les entendre. Mais la première roche reprend qu’à regarder l’être humain dans la pièce, il est rempli d’appréhension : le corps fragile de ces terriens supportera-t-il leurs énergies dévorantes ? L’autre roche répond que certains la supporteront et d’autres se détérioreront, il leur faudra donc choisir les spécimens les plus endurcis — pas celui-là, il y a quelque chose qui ne va pas avec sa tête, il est défectueux.
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- Écrit par David Sicé
The Outer Limits S01E10: Nightmare (1963)
Traduction du titre : Cauchemar.
Diffusé aux USA le 2 décembre 1963.
Saison 1 sortie en blu-ray américain le 23 mars 2018.
De John Erman (réalisateur), sur un scénario de Joseph Stefano ; avec James Shigeta, Ed Nelson, Martin Sheen, Bill Gunn, David Frankham, John Anderson.
Pour adultes et adolescents
Un jeune soldat se met à hurler : "Non!" et il abandonne ses cinq camarades qui marchaient en fil indienne. Son chef l'appelle plusieurs fois : "Dixx!". Dixx hurle alors de rester loin de lui, et devant ses cinq camarades épouvantés, un extraterrestre de grande taille aux allures démoniaque s'approche à pas lent du fugitif. Dixx s'est écroulé et à terre il répète "Ne me touchez pas" tandis que l'extraterrestre projette avec un bâton une pulsation lumineuse sur sa bouche. Alors, les yeux exorbités, Dixx continue de hurler, mais plus aucun son ne sort de sa bouche.
Une guerre entre les mondes a longtemps été redoutée. Tout au long de l'histoire récente, l'Homme, convaincu que la vie sur d'autres planètes serait aussi anxieuse et belliqueuse que la vie sur la sienne, a tristement prédit qu'une forme effroyable de conflit aurait inévitablement lieu entre notre monde et celui de quelqu'un d'autre. Et l'Homme avait raison. Au crédit éternel des peuples de cette planète Terre, l'Histoire aura pu proclamer haut et fort que dans cette guerre entre la Terre unifiée et la planète Ebon, Ebon aura frappé la première. Ebon : Sa forme de vie est inconnue, son mode de vie est imprévisible. Pour les troupes combattantes de la Terre, un point d'interrogation noir à la fin d'un voyage sombre et inquiétant.
A bord d'une fusée à destination d'un astre obscur, cinq soldats attendent assis leur débarquement, tandis que leur chef leur rappelle : "Nous n'avons aucun moyen de savoir à quoi s'attendre de la part de notre ennemi : nous ne l'avons jamais vu ; toutes les troupes qui nous ont précédés ont soit été détruites, soit capturées, ou simplement incapables de rester en communication avec la Terre... Mais nous allons atterrir sur Ebon; nous allons nous battre sur Ebon, et peu importe ce que sont les Ebonites, et comment ils peuvent vivre ou mourir, vaincre ou perdre, nous nous souviendrons constamment que nous sommes des êtres humains..."
Le discours du chef des soldats est interrompu par un sifflement strident, puis la lumière vacille et deux explosions retentissent, tandis que la cabine est secouée. Le chef tente de reprendre : "Maintenant si nous venons à être capturés..." Ils sont alors définitivement plongés dans le noir, et l'un des soldats hurle alors "silence !" Et voilà comment les six soldats se sont retrouvés à marcher au pas en fil indienne et s'arrêter à l'ordre d'un extraterrestre tenant une sorte de talkie-walkie parlant avec une voix humaine : "Tournez la tête à droite, un pas en avant!"
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