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Braindead, la série télévisée 2016 Feu vert télévision

Braindead S01E01: The Insanity Principle: How Extremism in Politics Is Threatening Democracy in the 21st Century (2016)
Traduction du titre original : Mort cérébrale S01E01: Le principe de folie - Comment l'extrémisme en politique menace la démocratie au 21ème siècle.

> Épisode suivant.

Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Braindead (2016)

Diffusé aux USA le 13 juin 2016 sur CBS US.

De Michelle King et Robert King ; Mary Elizabeth Winstead, Danny Pino, Aaron Tveit.

(invasion extraterrestre satirique) Une mosaïque d’écrans diffusant les actualités du genre, inclus les discours d’Hilary Clinton, Donald Trump, Sarah Palin, Sanders, Obama et des reportages sur le droit à polluer, des émeutes à Baltimor, les hélicoptères de la Garde Nationale américaine au secours des victimes d’une tornade et bien d’autres sujets tous plus urgents les uns que les autres…

En l’année 2016, il y avait un sentiment croissant que les gens étaient en train de perdre la boule…

Au milieu du chaos et du baratin, un seul écran nous intéresse apparemment : un reportage de jour d’une chaine russe en direct de la rive d’un lac gelé.

Et personne ne savait pourquoi…

Sauf que nous ne comprenons pas le russe.

… jusqu’à présent.

D’un autre côté, il y a des images qui parlent d’elles-même : la première séquence, diffusée en médaillon au-dessus de l’épaule droite du reporter russe, est une caméra de bord telles celles que les assurances russes imposent aux conducteurs afin de prouver les circonstances des accidents auto-routiers — en particulier ceux simulés par des fraudeurs aux assurances qui prétendent régulièrement avoir été renversés par le conducteur automobile.

Alors que la voiture à bord de laquelle la caméra se trouve dépasse une église orthodoxe, une détonation et un flash dans le ciel soudains, et la nuit semble subitement être tombée, à cause du réglage automatique des contrastes et de la luminosité de la caméra, en cas de vive lueur dans son champ. Désormais, il y a comme un trou embrasé dans le ciel nuageux.

Mais le jour revient immédiatement tandis que les réglages de la caméra s’adaptent à nouveau, et que le ciel est traversé par une boule de feu ressemblant à une pointe chauffée à blanc avec une traînée de fumée blanche ourlée de noire (NDT, images non truquées, cette météorite est réellement tombée là-bas et a été filmée en directe par toutes les caméras de la région).

Autre images de caméra de de bord d’une voiture à l’arrêt : il est 7 heures (du matin ?) et 14 secondes, le 6 juin 2016 selon l’horodatage en bas à droite d’écran. Nous sommes devant le carré enneigé antre deux rangées d’immeuble rouges de trois étages, avec deux rangées d’arbres dépourvus de feuilles, et voilà que les ombres des bâtiments changent rapidement de direction… au fur et à mesure que le même météore déjà aperçu sur la route, traverse le ciel au-dessus des toits.

Une autre caméra, une autre rue, avec la voiture cette fois en mouvement : la traînée de fumée traverse le ciel au-dessus d’une tour d’habitation. Autre caméra, en hauteur, surveillant un croisement où circulent de nombreuses voitures et à nouveau les ombres qui changent rapidement de direction. Sept heures et 22 secondes.

Autre vidéo : un couple au bord d’un lac gelée, l’homme lance un caillou pour le faire ricocher sur la glace. Au moment où le caillou frappe la glace, un caillou beaucoup plus gros fait exploser en gerbe noire le milieu de la surface gelée du lac. Et 30 secondes.

L’explosion soulève une vague très haute chargée des débris de l’épaisse couche de glace qui fonce droit sur les deux témoins. Ceux-ci restent sans réagir, puis l’homme regarde la femme qui crie… au moment où la vague les engouffre.
Pendant ce temps…

Sur l’un des écrans, la chaîne russe affiche une représentation idéalisée d’une météorite. Le candidat démocrate Sanders poursuit son discours sur un autre écran : « Quand vous donnez aux milliardaires des allègements fiscaux… » et Hillary Clinton déclare en même temps : « … d’une manière qui est conforme à nos valeurs… » sur l’écran d’à côté, tandis que sur l’écran derrière c’est la suite du reportage sur les émeutes qu’une troupe de policiers s’apprêtent à réprimer, et sur l’écran d’à côté de celui montrant Hillary Clinton, Donald Trump en direct du Sioux Center dans l’Iowa vous pointe du doigt et poursuit : « … (je me tiendrais) au milieu de la cinquième avenue et tirerais sur quelqu’un, je ne perdrais pas une seule voix. » Et derrière sur l’écran, un ciel embrasé sous-titré : « Incendie épique : « Dévastation totale … le feu historique pourrait tripler… »

Il se trouve qu’une jeune femme aux cheveux noirs se tient debout sur le côté de ces écrans et se lamente à son téléphone portable : « C’est un désastre ! »

Puis, détournant son regard des écrans, elle demande : « Comment suis-je supposée trouver cet argent dans la semaine ? Je ne peux pas… »

Puis : « D’accord. » et « Ouais, je m’en occuperais à mon retour à L.A. (NDT Los Angeles). » Elle soupire et : « Ouaip, j’irais en vous parler. »

La jeune femme raccroche et secoue douloureusement la tête avant de lever les yeux au plafonf et jurer : « Bon sang ! »

Le brouhaha continue sur les écrans de télévisions et d’ordinateurs portables qui font le tour d’un large bureau en demi-cercle où elle appuie sa main. Elle fait une moue dégoûtée, tandis que Hillary poursuit ses promesses électorales : « Vous n’allez peut-être pas aimer la réponse, mais je vais le vous dire… »

La jeune femme a quitté le bureau pour descendre un escalier et rejoindre ce qui ressemble à une soirée mondaine organisée dans la même résidence. C’est apparemment une autre ambiance, parfaitement indifférente au chaos sur les écrans : on plaisante, on rit, un pianiste joue discrètement du jazz plutôt joyeux.

Le large palier en contrebas des marche est remplis d’hommes en costume de soirée, de femmes en robes de soirées, et de serveurs à veste blanche et leurs plateaux chargées de petits fours sous le lustre de cristal, et le pianiste joue sur un demi-queue dans un coin — et ce palier donne des deux côtés sur deux salons également remplis d’invités et de serviteurs.

La jeune femme aux cheveux noirs s’est arrêtée en haut des marches, hésite, puis soupire et va pour rejoindre la « fête » — quand soudain un homme en costume de soirée et neud papillon noir encore jeune la retient en souriant, pour l’interpeller d’un ton et d’un regard faux : « Je vous connais de quelque part, n’est-ce pas ? »

La jeune femme va pour leur dépasser : « Je ne pense pas. » Et elle se détourne, mais l’homme la suit : « Ouais, Becky ! » La jeune femme corrige : « Laurel. »

Et l’homme répond immédiatement : « Exact ! Doug Stetler, l’assistant législatif de Mark Petina : vous travaillez pour Barbara Boxer, exact ? »

Laurel répond « Non. » et à nouveau se détourne pour descendre une nouvelle volée de marches. L’homme la suit toujours, mais il est un peu perdu : « Vous êtes du Sénat ou de la Chambre des Représentants ? »

Laurel rougit et insiste : « Ni l’un ni l’autre. » L’autre essaie encore : « Du ministère de la Défense ? Du Pentagone ? » Laurel secoue la tête : « Je suis désolée… »

L’importun essaie encore : « De la Maison Blanche ? » Et comme il bloque désormais son chemin en bas des marches de l’escalier, Laurel avoue : « Je suis une réalisatrice de documentaires, je passe le week-end ici pour retouner ensuite à Los Angeles. »

L’importun, faussement intéressé, hoche la tête : « Oh, génial ! » Puis : « C’était une joie de vous rencontrer. » Et de filer plus vite que son ombre. »

Laurel est vexée mais le prend plutôt bien, elle doit avoir l’habitude. C’est alors qu’une voix familière résonne à ses oreilles, celle de son frère : « Désolé, nous avons été retardés au Kennedy Center. »

Et leur hôte répond en serrant la main de l’épouse de son frère, enceinte jusqu’aux yeux : « Oh, vous avez l’air si magnifique, Germaine. » Le visage de Laurel s’éclaire enfin, tandis que Germaine remercie leur hôte.

Comme leur hôte demande à Germaine à combien de mois elle en est, le frère de Laurel aperçoit celle-ci et s’exclame : « Soeurette ? Regarde-toi : quelle élégance ! » Et de fendre la foule pour venir l’étreindre : « Je ne savais pas que tu réussirais à venir ! »

Laurel de répondre en tapotant l’épaule de son frère : « Oh, bien sûr : Maman m’a trouvé un billet d’avion… » Son frère se retourne et hèle son épouse : « Oh, hé, Germaine, Laurel est là ! »

La blonde épouse les rejoint s’exclamant : « Bonté Divine merci ! Salut : je vais enfin avoir quelqu’un à qui parler ! »

Et d’un coup l’importun ressurgit comme jailli de nulle part avec un sourire toujours aussi faux mais plus large : « Oh Laurel Healy, mais bien sûr ! Je le savais depuis le d… »

Un garde du corps surgit alors de nulle part lui aussi pour poser la main sur l’épaule de l’importun et l’accompagner hors du salon tandis que celui-ci proteste : « Non, mais je sais qui ils sont… Je travaille avec Mark Patina… »

Laurel se retourne vers son frère, un sourire impressionné, et hoche la tête : « Regarde-toi toi-même : des gardes du corps ? »

Et avec une fausse humilité, le frère de Laurel répond : « Ouais… Eh bien, tu avais l’habitude de te moquer de moi, et maintenant, j’ai du pouvoir ! »

Du tac au tac, Laurel lui répond : « Mais je vais encore me moquer de toi. »

Ils sont interrompu, cette fois par une rousese en petite robe noir : « Sénateur ? Désolé, mais vous avez cette convocation pour le budget, au Smithsonian. »

Laurel intervient : « On se reverra plus tard, ça ira... » Mais son frère ne veut rien entendre : « Non, s’il faut que j’aille travailler, tu vas me tenir compagnie. »

Braindead S01E01: Le principe de folie (2016)

Braindead S01E01: Le principe de folie (2016)

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.

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