The Orville S01E01: Old Wounds (2017)
Ici l'article de ce blog sur la série télévisée The Orville (2017)
Diffusé aux USA le 10 septembre 2017 sur FOX US.
De Seth MacFarlane (également acteur) ; Seth MacFarlane, Chad L. Coleman, Scott Grimes, Mark Jackson, Penny Johnson Jerald, J. Lee, Peter Macon, Adrianne Palicki, Halston Sage.
La Terre en 2418. Sous un ciel radieux, le flambeau de la Statue de la Liberté étincelle plus que jamais, tandis que les nouveaux gratte-ciels de Manhattan dominent les anciens, survolés par une nuées de navettes aéroportées.
Le Pont de Brooklyn est toujours à sa place, les eaux de l’Hudson n’ont jamais été aussi bleues, et dans une bulle aéroportée filant entre les tours vertigineuses et les terrasses végétalisées, une bulle volante dépose Ed Mercer dans son petit appartement aux murs blancs surlignés d’un trait lumineux. Ed pose son sac sur son divan, va pour l’ouvrir puis relève la tête et marche jusqu’à la porte de la chambre – un léger rire féminin se fait entendre au travers... Ed compose rapidement un code sur le petit écran tactile de la serrure, et la porte de la chambre coulisse : Kelly, sa blonde épouse, sort la tête de dessous les draps blancs du grand lit, s’écriant : « Oh, non ! »
Un extraterrestre bleu et chauve au crâne annelé et aux oreilles dentelées sort à son tour la tête des draps, et comme Ed le contemple, stupéfait, écarquille les yeux – et soudain, deux petits jets d’encre bleue jaillissent d’au-dessus ses yeux, éclaboussant les draps blancs et la blonde Kelly. Sans un mot, Ed tourne les talons. Kelly sort précipitamment du lit en lui demandant d’attendre, tandis que Ed répète « non, non, non ! », ramasse son sac sur le canapé et sort. Kelly arrive à la porte en peignoir, répétant qu’ils doivent se parler, et Ed répond qu’il n’ont rien à se dire, à part que c’était une erreur et que tout est fini entre eux.
Et Ed de refermer la porte au nez de Kelly restée dans l’appartement... Ed s’assied dans le fauteuil unique de sa bulle aéroportée et pousse un gros soupir tandis qu’elle se referme. Un an plus tard, toujours sur un ciel radieux, le siège étincelant de l’Union des Planètes dominant Central Park. Ed entre dans le bureau de l’Amiral Halsey, qui le fait asseoir et lui annonce qu’il a de bonnes nouvelles : il y a un vaisseau disponible – de moyen tonneau, l’USS Orville ; pas exactement un croiseur lourd, mais c’est un vaisseau d’exploration... et l’Union des Planètes en offre le commandement à Ed.
Ed hésite, puis demande si l’amiral plaisante. Celui-ci répond qu’ils lui aurait bien offert un commandement plus tôt – mais Ed n’a pas vraiment inspiré tellement confiance à quiconque l’année passée... Ed bredouille en réponse qu’il avait des problèmes personnels, et qui ne valent pas vraiment la peine d’être passés en revue – et est-ce qu’il peut avoir une pastille à la menthe ? Ed se sert aussitôt dans la coupe posée sur le bureau et l’amiral précise que ce sont des billes. Ed recrache la bille dans la coupe.
L’amiral reprend : il se rappelle que lorsque Ed était à Union Point, c’était le premier de sa classe – tous les professeurs pensaient que Ed deviendrait capitaine d’un croiseur lourd avant l’âge de 40 ans. Mais l’année passée, les retards, les maladresses – Ed a été signalé par un rapport pour s’être rendu au travail avec la gueule de bois six fois. La vérité est que Ed n’est le premier choix de personne pour ce travail, mais ils ont trois mille vaisseaux à pourvoir en personnel et ils ont besoin de capitaines : ils donnent à Ed sa dernière chance et l’amiral Halsey a seulement besoin de savoir quand Ed sera prêt.
Ed répond que depuis qu’il était enfant, il a toujours voulu servir à bord d’un vaisseau d’exploration – et si l’amiral le met dans le fauteuil du capitaine, oui, il est prêt, et l’amiral peut compter sur lui.
L’amiral répond que c’est une bonne chose, puis se renfonce dans son fauteuil pour annoncer que l’Orville a un équipage presque au complet. Son capitaine est parti à la retraite ce mois-ci, mais il manque encore au vaisseau un navigateur et un second : ils attendent qu’un X.O soit disponible.
Ed déclare alors qu’il peut leur trouver le meilleur navigateur de la flotte. L’amiral Halsey demande à Ed s’il parle du Lieutenant Malloy – l’amiral sait que Ed et Malloy sont amis. Ed répond qu’ils savent tous que Gordon Malloy a ses difficultés, mais tout le monde sait aussi que personne ne pilote un vaisseau spatial comme lui. L’amiral Halsey demande alors confirmation : Gordon n’a-t-il pas dessiné un pénis sur l’écran de visée principal de l’Avant-Post T85 ? Ed confirme : Gordon a dessiné beaucoup de pénis sur beaucoup de choses – mais, si l’amiral était pris dans un orage ionique, qui voudrait-il aux commandes ? L’amiral répond que si Ed pense qu’il arrivera à garder Gordon concentré sur son poste, l’Orvill est, après tout, le vaisseau du capitaine Ed Mercer. Et Ed de hocher plusieurs fois la tête, souriant...
L’étape suivante pour Ed est de retrouver Gordon sur le pont holographique où ce dernier affronte en armure de samouraï un ogre dans un village japonais – un programme que Gordon a lui-même écrit... Et ce qui est vraiment cool, c’est que Gordon a donné une personnalité très sympa à l’ogre, qui aussitôt se présente à Ed comme Justin, et lui sert la main avec jovialité.
Comme Ed demande à l’ogre comment il va, l’ogre répond avec enthousiasme qu’il va super-bien. Puis Ed annonce à Gordon qu’il a désormais un vaisseau, et lui demande s’il est prêt à en devenir le pilote, et Gordon ne se tient plus de joie : il est né prêt pour piloter l’Orville ! L’ogre Justin renchérit : est-ce qu’ils n’ont pas l’impression d’être bénis !
Gordon fait alors remarquer à Justin qu’il a une coccinelle sur lui et Justin remercie et se penche pour inspecter son armure. Alors Gordon décapite Justin d’un coup de sabre, et l’ogre décapité s’écroule tandis qu’un message holographique et une voix de commentateur de jeu vidéo déclare avec fierté que Gordon a gagné ! Ed et Gordon sortent du pont holographique et le cadavre décapité ainsi que le décor se décomposent en forme géométrique avant de s’évanouir dans les airs, laissant place à une vaste chambre vide donnant sur le couloir.
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