

The New Avengers S01E04: The Midas Touch (1976)
Titre français : Chapeau Melon et Bottes de Cuir (saison 7 et 8).
Traduction du titre : Les nouveaux vengeurs, le toucher de Midas.
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Ici la page de ce blog consacrée à la série The New Avengers 1976.
Diffusé en Angleterre le 12 novembre 1976 sur ATV UK.
Diffusé en France à partir du 21 décembre 1976 sur TF1 FR.
Sorti en VHS.
Sorti en DVD (image virée master SD).
Un épisode du cycle des Cybernautes sorti en blu-ray NETWORK DVD UK impeccablement restauré.
Sorti en coffret blu-ray ou 4K STUDIO CANAL UK le 10 novembre 2025.
Sorti en coffret blu-ray ou 4K STUDIO CANAL FR le 12 novembre 2025.
De Brian Clemens, Albert Fennell, d'après la série The Avengers de 1961 de Sydney Newman ; avec Patrick Macnee, Gareth Hunt, Joanna Lumley.
Pour adultes.
(mystère, espionnage, techno-thriller, science-fiction, monstre, comédie, toxique) Dans la pénombre, un homme aux cheveux noirs couvert de sueur code en morse un message télégraphique. Ailleurs, un homme plus jeune assis à la table d’un centre de communication radio déchiffre et note le message de traits et de points sonores.
Le premier homme continue d’envoyer son message. Il habite apparemment une cabane en bois au cœur d’un blizzard. C’est alors qu’un nouveau venu masqué essuie la neige déposée sur son carreau. L’homme continue de jouer du commutateur télégraphique quand soudain, alors qu’absolument aucun bruit de trappe, de porte ou même de blizzard s’engouffrant, la crosse d’un fusil mitrailleur vient frapper le télégraphe sous le nez du premier homme, faisant jaillir des étincelles.
Dans le centre de communication radio, le jeune opérateur semble constater que le message s’est interrompu sans les conclusions d’usage. Il ne donne pas l’alerte, ne fait aucun rapport, semble se demander si son équipement récepteur fonctionne encore.
En ville, la nuit, une femme en fourrure monte dans la voiture de Steed en passant par le siège conducteur. John Steed semble s’apprêter à la suivre, quand un homme l’interpelle : « Steed ! »
Steed est donc resté debout devant en fait sa voiture ? — sous l’enseigne d’un restaurant nommé The Cock Pit (NDT jeu de mot sur la fosse au coq et le poste de pilotage d’un avion de chasse ou de tourisme), comme s’il allait monter dans le taxi. Il cherche des yeux qui l’interpelle.
L’homme qui l’interpelle arrive par le trottoir. Souriant, Steed salue le nouveau venu grisonnant moustachu et mal rasé : « Salut Freddy. » Freddy ricane nerveusement : « Je savais que c’était vous, à cette épaule élégante. »
Steed fait alors signe de présenter quelqu’un à l’intérieur de la voiture. Je ne crois pas que cela respecte l’étiquette que de présenter une dame de la sorte, au premier plouc qui sort de la nuit.
Freddy ricane à nouveau et s’incline en direction de la pouffe en fourrure d’un âge approprié pour Steed, un brin trop maquillée pour que nous ne doutions pas légitiment de sa profession.
Freddy fait alors un compliment bizarre à Steed : « Vous savez vraiment où les trouver, vous avez toujours pu... » (vos pétasses ?) que le sous-titre français traduit obligemment par « Vous avez toujours autant de succès... »
Freddy qui d’un coup s’inquiète : « Cela ne vous dérange pas que je vous dise bonjour au moins ? » Steed répond grâcieusement : « Pas du tout. » Freddy préfère, ce qui est plus poli, s’adresser à la dame, qui n’a toujours pas été présentée : « J’espère que je ne tombe pas mal, n’est-ce pas ? » La dame semble faire une très légère moue agacée.
Freddy, qui semble avoir froid, reprend, toujours en ricanant : « Je ne pouvais pas juste vous passer devant sans vous saluer, n’est-ce pas ? » Puis « Eh bien... » Freddy s’incline vers la dame : « Un plaisir de vous rencontrer ! »
Et Freddy hoche la tête, puis tourne les talons pour s’éloigner. Steed fronce des sourcils et l’interpelle : « Freddy ! » Freddy s’arrête et se retourne vers Steed, qui le rejoint : « Est-ce que vous allez bien ? » Freddy répond : « Très bien ! »
Steed demande : « Comment vont les choses ! » Freddy : « Oh, parfaitement, et vous ? le département parvient encore à fonctionner sans moi ? » Steed répond en souriant : « De justesse. » Freddy reprend : « Si seulement ils me donnaient une seconde chance... Peut-être si vous deviez glisser un bon mot à mon sujet... »
Puis Freddy perd son sourire : « Bien sûr que non, je le sais ; ce n’est pas juste de demander cela : cela fait longtemps, bien trop longtemps. » Puis « Ne faites pas attendre cette délicieuse jeune femme. »
Steed propose alors : « Freddy, pouvons-nous vous déposer quelque part ? » L’autre répond « Non, non merci. » Steed sort son portefeuille : « Ecoutez, laissez-moi... » Freddy semble piqué au vif, fait un signe d’adieu, nous supposons, en direction de la voiture restée tout le temps hors champ de la caméra, et s’en va.
De jour, une route de terre entre les bâtiments d’une zone industrielle désaffectée avec ses murs de briques, ses passerelles suspendues et ses grues. Une jeep et une fourgonnette semblent rouler à vive allure droit sur une structure rouillée écrasée en travers de leur route.
Un homme — euh, Freddy ? en plein jour il n’a pas vraiment la même tête — se relève vivement pour regarder depuis sa fenêtre à la vitre brisée : les deux jeeps passent sans problème sur la structure qui, en fait maintenant que la perspective et les ombres permet de l’identifier, n’est qu’une bande de plaques de métal alignées en travers de la route sans doute pour passer une tranchée ou une crevasse ?
La jeep s’arrête pratiquement sous la fenêtre de Freddy : debout à bord ou descendu et se tenant debout devant la jeep — impossible de le savoir faute de plan de transition, l’homme en manteau, veste et chemise beige rayée de plus ou moins blanc, se tripote les mains pour retirer son bracelet montre.
Des hommes en armes en uniforme arrivent à leur tour et lui ouvrent la portière, donc il était bien debout dans la jeep. L’homme descend et grimpe les marches très abîmées à leur suite dans l’espèce d’entrepôt aux vitres crevées et au toit éventré.
Un des gardes l’affirme : « Il est définitivement là, Monsieur. » Il ajoute : « Il est là-dedans, je l’ai vu. » Freddy, si c’est lui semble s’alarmer à sa fenêtre. Logiquement, ils auraient dû l’y voir en arrivant, surtout qu’ils venaient d’assez loin et qu’il les a regardé directement tout ce temps. Le bonhomme au manteau ordonne à un garde : « Toi, aux escalers » et à un autre : « Toi, à la porte. »
Les deux autres gardes font tomber une caisse qui empêchait de passer une porte fermée. Le garde, mal rasé, affirme à nouveau : « Il est là-dedans, Monsieur. » Leur patron répond : « Je le veux vivant. » Le garde se recule alors pour s’appuyer contre un montant et donner un coup de botte dans la porte en question.
La porte n’était clairement pas verrouillée. Le garde mal rasé, son fusil mitrailleur brandi, répète : « Il est là dedans, Monsieur. » Il arme son fusil. A l’étage, Freddy qui n’avait pas bougé, semble s’élancer.
Au rez-de-chausssée, le garde présente un gros rat albinos qu’il tient dans ses gants noirs. Il répète : « Je vous l’avais dit que je l’avais vu. » Mais comme le garde dépose le rat dans la cage que lui tend son patron, il pousse un cri de douleur.
Froidement, le patron demande, sous les yeux de Freddy embusqué, « Tendez votre main. » Et comme l’autre hésite, le patron vocifère : « Votre main ! » Il s’en empare et le garde affolé assure : « C’est tout bon, il m’a juste pincé, il ne m’a même pas fait saigné ! »
Le patron répond tranquillement : « Je suis désolé, Tayman. » Le garde se recule : « Oh, non, s’il vous plaît, professeur Turner ! » Les autres gardes le repousse, et une détonation retentit. Considérant la cage au rat, le patron sourit. Comme il sort et que deux gardes arrivent en courant avec des sacs poubelles noirs, le patron commente : « C’était la manière la plus douce. »
Toujours sous les yeux de Freddy posté au-dessu s d’eux, les gardes jettent le corps de leur camarade dans une grande bâche noire, l’emballent et le charge à l’arrière de la jeepe. La jeep et le fourgon s’en vont.

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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