Fountain of Youth (2025)
Toxique : rien n'est humain ou conforme à la réalité dans les dialogues souvent impropres et les scènes qui devraient être réaliste ou humaine, ce qui est très dérangeant ; par ailleurs un jeune garçon non accompagné est remis à un richissime (qui n'est pas son père ni son tuteur), richissime qui sert au jeune garçon en public de l'alcool sans que cela ne dérange absolument personne, et à l'évidence dispose du garçon en privé.
Diffusé à partir du 23 mai 2025 sur Apple TV MOINS INT /FR.
De Guy Ritchie (également producteur), sur un "scénario" de James Vanderbilt, John Krasinski, Natalie Portman, Eiza González, Domhnall Gleeson, Arian Moayed, Laz Alonso, Carmen Ejogo, Stanley Tucci.
Pour adultes.
(aventure fantastique woke toxique artificie) La Thailande de nos jours, une statue d'un bouddha géant doré assis en tailleur au milieu des toits sur font de tours nimbées de pollution, non loin d'un cours d'eau qui traverse la cité. De même un train suspendu serpente entre les tours, puis au niveau de la rue, des mobylettes filent à la droite des petites voitures citadines.
Et sur l'une de ces mobylettes, un barbu à casque rouge roule à 54 km/heures tandis que son i-phone sonne, appelé par un certain Kasem, entre parenthèse, tueur.
Le barbu raccroche et la sonnerie imitant celle d'un antique téléphone à cadran cesse. Puis reprend : c'est le même Kasem qui rappelle, et le barbu raccroche encore à la première sonnerie. Apparemment il n'y a que Kasem qui l'appelle et laisse quantité de messages colorés en rouge. La passion, sans doute... Il est 17 h30 à l'horloge du smartphone.
Le barbu arrive dans une vue à trois voies et slalom entre les voitures avec les autres mobylettes, tandis que deux gros S.U.V noirs semblent l'avoir pris en chasse. L'un des S.U.V rattrape le barbu et arrivé à la hauteur de la mobylette, le passager basané moustachu à dreadlock à l'allure de gangster a baissé la vitre de sa portière. Il a un smartphone à la main, et, coïncidence, le smartphone du barbu sonne à nouveau, et le gangster voit le barbu immédiatement raccrocher.
A ce moment, l'autre S.U.V arrive à la même hauteur de la mobylette, et deux motos viennent se placer devant et derrière la même mobylette. Le gangster crie alors au barbu : "Décroche le téléphone !" et le barbu lui sourit en répondant "Héy, Kassem !"
Le barbu décroche puis se tourne (sans plus regarder la route) vers le gangster : "...ça c'est une coïncidence, qu'est-ce que tu fais ici ?" Le gangster répond : "Tu as quelque chose qui ne t'appartiens pas!" Faussement étonné, le barbu répond : "Vraiment ?" Et Kassem de lui expliquer, très compréhensif : "C'est une peinture très coûteuse, roulée dans le tube sur ton dos, elle appartient à mon patron !"
Le barbu répond en souriant plus largement : "Je ne suis pas certain que cela lui appartienne, c'est un peu ambiguë à qui ça appartient." Kassem ne réagit pas. Alors le barbu répète : "Ambiguë, qui est ouvert à une multiplicité de signification, comme dans confus, ou vague ou simplement obscur."
Et tout aussi pédagogique, Kassem propose : "Laisse-moi rendre les choses moins ambiguë, laisse-moi les rendre très claires..." Et de regarder vers la banquette arrière, où une brute arme un pistolet-mitrailleur. Le barbu répond "Wo, wo, wo... Okay, pas besoin de tout ça, faut juste me laisser une place où me garer."
Alors le barbu freine brutalement, et curieusement la moto qui le suivait de près d'un coup ne le suit plus du tout. Puis le barbu tourne dans une rue perpendiculaire, tandis que les deux S. U.V font un tête à queue et les deux motos font demi tour pour filer au train du barbu.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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