The Creator (2023)
Traduction du titre : l'architecte.
Woke toxique : le film prétend protéger les droits humains fondamentaux de machines tout en refusant ces mêmes droits aux êtres humains ; il entretient la confusion entre l’apparence humaine (ou animale) et la réalité biologique humaine (ou animale), il confond les américains et l’Occident et prétend que les USA auraient une quelconque autonomie politique vis-à-vis d’une élite ultra-riche complètement passé sous silence dans le film, il ignore fondamentalement les cultures asiatiques dont qu’il prétend représenter.
Sorti le 27 septembre 2023 en France.
Sorti le 28 septembre en Angleterre.
Sorti le 29 septembre aux USA.
De Gareth Edwards (également scénariste et producteur), sur un scénario de Chris Weitz ; John David Washington, Gemma Chan, Ken Watanabe, Sturgill Simpson, Allison Janney.
Pour adultes.
(prospective cyberpunk woke toxique) Nirmata, nom, Népalais pour "le Créateur", (1) le mystérieux et inconnu architecte de l'intelligence artificielle avancée ; (2) un être vénéré par l'intelligence artificielle comme leur créateur, sauveur, Dieu.
Demain Aujourd'hui, les actualités du siècles, proclame le titre du court-métrage à l'écran. Au son une voix d'homme soutenue par un orchestre de chambre joyeux jouant de la muzzak des années 1950 à 1960 : "bienvenue au futur de la robotique..." à l'écran, en noir et blanc argentique rune jeune femme des années 1950 se fait servir une tasse de thé ou de café par le bras mécanique d'un gros meuble roulant cubique, "laissez-les vous décharger des corvées domestiques..." puis dans un atelier, un jeune homme à chemises à carreaux souriant sert la pince à une machine faite d'une boîte cubique contenant de l'électronique et de la mécanique, un bras mécanique, un cylindre à visière avec un cône sur la tête, et divers ajouts métalliques figurant les sourcils, la bouche et les oreilles. "... il n'y a rien qu'ils ne puissent faire."
Puis à l'écran, en noir et blanc, des pièces métalliques en forme de chien avancent sur des patins dans une allée. Le plan suivant est toujours cranté d'artefact vidéo mais en couleur passée : une mécanique quadrupède avance laborieusement à grands chuintements de pistons. Puis les roues des bandes magnétiques tournant sur les armoires d'ordinateurs des années 1970, et la tête d'un singe sur le crâne duquel quelqu'un a vissé deux énormes boulons d'où sortent des câbles colorés.
"La prochaine avancée merveilleuse dans la robotique est l'Intelligence Artificielle." Plan suivant, une femme (?) aux cheveux garnis d'électrodes est assise les yeux fermées dans un fauteuil, observée à travers une vitre par une autre femme en blouse blanche et à lunettes devant un pupitre de contrôles avec un écran affichant l'image d'une coupe de sa tête, tandis que juste dessous des stylographes tracent sur une bande de papier son activité cérébrale. "En étudiant le cerveau humain, nous avons donner une pensée et une vie individuelle indépendante aux robots..." En couleur à l'écran des mains robots semblent procéder à l'accouchement d'un nouveau-né. "... les autorisant à rejoindre les forces laborieuses américaines, presque comme de vrais gens."
Au son, une sirène de pompier, et un robot humanoïde qui emmène dans ses bras dans la rue une petite fille accrochée à son cou. Fort étrangement, le pompier robot porte un masque de protection à son cou, dont il ne peut avoir aucun usage. L'image est en couleur, toujours triée et poudroyante. Puis le son de cloche lançant un tour de combat sur un ring, apparemment occupé par un robot boxeur humanoïde. La voix d'homme est remplacée par une voix de femme tout aussi enthousiaste : "A présent, une nouvelle technologie comble le retard entre l'intelligence humaine et l'intelligence artificielle..."
Et à l'écran la vue d'un modèle anatomique d'une tête humaine en plastique, s'ouvrant en deux moitiés, l'espace au-dessus du palais étant occupé par de l'électronique. "les rendant plus proches que jamais en scannant vos propres traits du visage, nous pouvons leur donner un corps intégralement robotique..." Une femme asiatique sourit à l'écran, alors qu'il lui manque une peau apparemment humaine pour couvrir l'arrière de la nuque et du bas de crâne - et s'affiche à droite alors qu'elle regarde et baisse les yeux à gauche le slogan (NDT de la Tyrell Corporation dans le film Blade Runner pour promouvoir ses répliquants Nexus 6 !) : "Plus humains que l'humain"
Slogan qui ne peut à l'évidence s'appliquer dans ce cas : il manque à la jeune femme une apparence au moins aussi humaine qu'un être humain.
"Avec un simulant, jamais le futur n'aura eu l'air meilleur!" à l'écran, un robot humanoïde qui n'a que le visage d'un grand-père asiatique tient dans ses bras un petit garçon apparemment complètement humain et très heureux d'être ainsi porté le long d'une rivière aux rives bordées d'architectures chinoise. Le slogan à droite ? "Simplement simulant : appelez pour être scanné aujourd'hui." Et une ligne en bas de l'écran en caractère plus petits : "Parmi ceux qui auraient une préférence, plus de gens préfèrent les simulants s'agissants de tests indépendants d'intelligence artificielle."
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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