Galaxy Science Fiction, le numéro de février 1951Feu vert livre / BD

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Fahrenheit 451 (1951)
Traduction du titre original : Celsius 233.
Autre titre : The Fireman (L'homme du feu).

Sorti aux USA de la nouvelle originale en février 1951 dans le magazine GALAXY SCIENCE FICTION
Sorti aux USA en 1953 chez BALLANTINE BOOKS US.
Sorti en France en 1955 chez DENOEL FR (traduction Henri Robillot)
Sorti en France en septembre 1995 chez DENOEL FR (traduction de Henri Robillot et Jacques Chambon)

De Ray Bradbury.

Résumé à venir.

Fahrenheit 451, le roman de 1953Fahrenheit 451, le roman de 1953

Fahrenheit 451, le roman de 1953   Fahrenheit 451, le roman de 1953

Fahrenheit 451, le roman de 1953   Fahrenheit 451, le roman de 1953

Fahrenheit 451, le roman de 1953  

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(traduction au plus proche)

PARTIE UN: C'ETAIT UN PLAISIR DE BRÛLER.

C'était un plaisir spécial de voir des choses dévorées, de voir des choses noircir et changer. Avec l'embout de cuivre dans ses poings, avec ce grand python crachant son venimeux kérosène à la face du monde, le sang battait dans ses tempes, et ses mains étaient les mains de quelque étonnant chef d'orchestre jouant toutes les symphonies d'embrasement et d'incinération pour abattre les lambeaux et tisons du passé. Avec son casque-symbole numéroté 451 sur sa tête solide, et avec ses yeux tout feu tout flamme à l'idée de ce qui arrivait après, il fit jouer l'allumage et la maison sauta en l'air, dégorgeant d'un feu qui incendia le ciel du soir en rouge, jaune et noir...

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(texte original)

PART ONE: IT WAS A PLEASURE TO BURN


It was a special pleasure to see things eaten, to see things blackened and changed. With the brass nozzle in his fists, with this great python spitting its venomous kerosene upon the world, the blood pounded in his head, and his hands were the hands of some amazing conductor playing all the symphonies of blazing and burning to bring down the tatters and charcoal ruins of history. With his symbolic helmet numbered 451 on his stolid head, and his eyes all orange flame with the thought of what came next, he flicked the igniter and the house jumped up in a gorging fire that burned the evening sky red and yellow and black. He strode in a swarm of fireflies. He wanted above all, like the old joke, to shove a marshmallow on a stick in the furnace, while the flapping pigeon-winged books died on the porch and lawn of the house. While the books went up in sparkling whirls and blew away on a wind turned dark with burning.    

Montag grinned the fierce grin of all men singed and driven back by flame.

He knew that when he returned to the firehouse, he might wink at himself, a minstrel man, burnt-corked, in the mirror. Later, going to sleep, he would feel the fiery smile still gripped by his face muscles, in the dark. It never went away, that smile, it never ever went away, as long as he remembered.

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(Traduction de Henri Robillot et Jacques Chambon, 1995)

PREMIERE PARTIE

Le foyer et la salamandre

 

Le plaisir d'incendier!

Quel plaisir extraordinaire c'était de voir les choses se faire dévorer, de les voir noircir et se transformer.

Les poings serrés sur l'embout de cuivre, armé de ce python géant qui crachait son venin de pétrole sur le monde, il sentait le sang battre à ses tempes, et ses mains devenaient celles d'un prodigieux chef d'orchestre dirigeant toutes les symphonies en feu majeur pour abattre les guenilles et les ruines carbonisées de l'Histoire.

Son casque symbolique numéroté 451 sur sa tête massive, une flamme orange dans les yeux à la pensée de ce qui allait se produire, il actionna l'igniteur d'une chiquenaude et la maison décolla dans un feu vorace qui embrasa le ciel du soir de rouge, de jaune et de noir.

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The Fireman, la nouvelle de février 1951

(traduction au plus proche de la nouvelle The Fireman)

L'HOMME DU FEU

Feu, feu, brûlez les livres

Les quatre hommes étaient assis silencieusement à jouer au Black Jack sous une verrière dans le matin-nuit. Seule une voix chuchotait du plafond : "Une trente-cinq du matin... Mardi matin, le 4 octobre, 2052, après J.C ... Une quarante du matin... Une cinquante..."

M. Montag se tenait raide parmi les autres hommes du feu dans la maison du feu, entendit l'horloge parlante faire le deuil des heures mortes et de l'année morte, et il frissonna. Les trois autres levèrent les yeux.

"Qu'est-ce qui cloche, Montag ?"

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(texte original de la nouvelle The Fireman)

THE FIREMAN

Fire, Fire, Burn Books

The four men sat silently playing blackjack under a green drop-light in the dark morning.  Only a voice whispered from the ceiling: "One   thirty-five  a.m. ... Thursday morning, October 4th, 2052, A.D. ... One 'forty   a.m. ... one fifty... "

Mr. Montag sat stiffly among the other firemen in the fire house, heard the voice-clock mourn out the cold hour and the cold year, and shivered. The other three glanced up.

"What's wrong, Montag?"

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