Les gouffres de la Lune, S.O.S Lune, Naufragés de la Lune, le roman de 1961Feu vert livre / BD

A Fall Of Moondust (1961)
Titre français du tome 1: S.O.S Lune.
Titre français du tome 2: Naufragés de la Lune.
Titre français des deux tomes : les gouffres de la Lune.
Traduction du titre : Une cascade de poussière de Lune.

Publié en 1961 chez Harcourt US et Victor Gollancz UK.
Traduit en français de B. R. Brussen en 1962 sous le titre SOS Lune (tome 1) et Naufragés de la Lune (tome 2) chez Fleuve Noir Anticipation ;
Condensé par Serge DESCHAMPS en 1962 chez SELECTION DU READER’S DIGEST FR ;
Traduction de B. R. Bruss rééditée en 1974 sous le titre Les gouffres de la Lune chez MARABOUT (poche), rééditée en novembre 2013 en poche en France chez Bragelonne.

Adapté en dramatique radio en 1981, édité en CD en 2008 par la BBC.

De Arthur C. Clarke.

(prospective, catastrophe, presse) Au XXIe siècle, la Lune a été colonisée et, bien qu'elle reste un établissement de recherche, elle est visitée par les touristes qui peuvent se permettre le voyage. L'une de ses attractions est une croisière sur l'une des mers lunaires, appelée Mer de la Soif (située dans le Sinus Roris), remplie d'une poussière extrêmement fine, une poudre fine bien plus sèche que le contenu d'un désert terrestre et qui coule presque comme de l'eau, au lieu du régolite commun qui recouvre la plupart de la surface lunaire. Un "bateau" spécialement conçu, nommé le Séléné, effleure la surface de la poussière à la manière d'un jet-ski. Mais lors d'une croisière, un tremblement de lune provoque l'effondrement d'une caverne, rompant ainsi l'équilibre. Lorsque le Séléné passe au-dessus de la poussière, il s'enfonce d'environ 15 mètres sous la surface de la poussière, cachant le vaisseau à la vue et le piégeant sous la poussière.

***

Le texte original de Arthur C. Clarke de 1961

A FALL OF MOONDUST

Chapter 1


To be the skipper of the only boat on the Moon was a distinction That Pat Harris enjoyed. As the passengers filed aboard Selene, jockeying for window seats, he wondered what sort of trip it would be this time. In the rear-view mirror he could see Miss Wilkins, very smart in her blue Lunar Tourist Commission uniform, putting on her usual welcome act. He always tried to think of her as “miss Wilkins”, not Sue, when they were on duty together; it helped to keep his mind on business. But what she thought of him, he had never really discovered.

There were no familiar faces; this was a new bunch, eager for their first cruise. Most of the passengers were typical tourists — elderly people, visiting a world that had been the very symbol of inaccessibility when they were young. There were only four or five passengers on the low side of thirty, and they were probably technical personnel on vacation from one of the lunar bases. It was a fairly good working rule, Pat had discovered, that all the old people came from Earth, while the youngsters were residents of the Moon.

But to all of them, The Sea of Thirst was a novelty. Beyond Selene’s observation window, its gray, dusty surface marched on ward un broken until it reached the stars. Above it hung the waning crescent Earth, posed forever in the sky from which it had not moved in a billion years. The brilliant, blue-green light of the mother world flooded this strange land with a cold radiance — and cold it was indeed, perhaps three hundred below zero on the exposed surface.

No one could have told, merely by looking at it, whether the Sea was liquid or solid. It was completely flat and featureless, quite free from the myriad cracks and fissures that scarred all the rest of this barren world. Not a single hillock, boulder, or pebble broke its monotonous uniformity. No sea on Earth — no millpond, even — was ever as calm as this.

Selene’s official designation was Dust-Cruiser, Mark I, though to the best of Pat’s knowledge, a Mark II did not exist even on the drawing board. She was called “ship”, “boat”, or “moon bus,” according to taste: Pat preferred “boat”, for it prevented confusion. When he used that word, no one would mistake him for the skipper of a spaceship — and spaceship captains were, of course, two a penny.

“Welcome aboard Selene,” said Miss Wilkins, when everyone had settled down. “Captain Hams and I are pleased to have you with us. Our trip will last four hours, and our first objective wikk be Crater Lake, a hundred kilometers east of here, in the Mountains of Inaccessibility.”

*

Traduction au plus proche

UNE CASCADE DE POUSSIERES LUNAIRES

Chapitre 1


Être le capitaine du seul bateau sur la Lune était une distinction que Pat Harris appréciait. Alors que les passagers s'entassaient à bord du Séléné, se bousculant pour les sièges côté fenêtre, il se demandait quel genre de voyage ce serait cette fois. Dans le rétroviseur, il pouvait voir Mlle Wilkins, très élégante dans son uniforme bleu de la commission du tourisme lunaire, faisant son numéro habituel de bienvenue. Il essayait toujours de penser à elle en tant que "Mademoiselle Wilkins", et non Sue, lorsqu'ils étaient en service ensemble ; cela l'aidait à garder la tête froide. Mais ce qu'elle pensait de lui, il ne l'avait jamais vraiment découvert.

Il n'y a pas de visages familiers ; c'est une nouvelle fournée, impatients de leur première croisière. La plupart des passagers étaient des touristes typiques — des personnes âgées, visitant un monde qui avait été le symbole même de l'inaccessibilité quand ils étaient jeunes. Il n'y avait que quatre ou cinq passagers de moins de trente ans, et il étaient probablement du personnel technique en vacances provenant de l'une des bases lunaires. En guise de règle de travail plutôt efficace, Pat avait découvert que tous les vieux venaient de la Terre, tandis que les jeunes étaient des résidents de la Lune.

Mais pour eux tous, la Mer de la Soif était une nouveauté. Au-delà de la fenêtre d'observation du Séléné, sa surface grise, poussiéreuse se déroulait sans interruption jusqu'à atteindre les étoiles. Au-dessus d'elle pendait le dernier quartier de la Terre, suspendu à jamais dans le ciel d'où il n'avait pas bougé depuis un milliard d'années. La lumière brillante, bleu-vert, de la planète-mère inondait cette terre étrange d'un éclat froid — et il y faisait froid en effet, peut-être trois cents degrés Fahrenheit (cent cinquante degrés Celsius) sous zéro sur la surface exposée.

Personne n'aurait pu dire, simplement en la regardant, si la mer était liquide ou solide. Elle était complètement plate et sans particularités, assez libre des myriades de fissures et de crevasses qui balafraient tout le reste de ce monde stérile. Pas une seule colline, pas un seul rocher ou caillou ne venait rompre son uniformité monotone. Aucune mer sur Terre — et même aucun étang — n'avait jamais été aussi calme que celle-ci.

La désignation officielle du Séléné était Croiseur de Poussière, Modèle I, bien qu'à la connaissance de Pat, un Modèle II n'existait même pas sur la planche à dessin. On l'appelait "vaisseau", "bateau", ou "bus lunaire", selon les goûts : Pat préférait "bateau", car cela évitait toute confusion. Lorsqu'il utilisait ce mot, personne ne le prenait pour le capitaine d'un vaisseau spatial — et les capitaines de vaisseaux spatiaux, bien sûr, on en trouvait à la pelle.

"Bienvenue à bord du Séléné", dit Mlle Wilkins, une fois tout le monde installé. "Le capitaine Hams et moi sommes heureux de vous avoir avec nous. Notre voyage durera quatre heures, et notre premier objectif sera le lac du Cratère, à une centaine de kilomètres à l'Est d'ici, dans les Montagnes de l'Inaccessibilité."

*

Les gouffres de la Lune, S.O.S Lune, Naufragés de la Lune, le roman de 1961Les gouffres de la Lune, S.O.S Lune, Naufragés de la Lune, le roman de 1961Les gouffres de la Lune, S.O.S Lune, Naufragés de la Lune, le roman de 1961Les gouffres de la Lune, S.O.S Lune, Naufragés de la Lune, le roman de 1961Les gouffres de la Lune, S.O.S Lune, Naufragés de la Lune, le roman de 1961

La traduction française de B. R. Bruss de 1961 pour Fleuve Noir Anticipation, Marabout Gérard et Bragelonne FR.

LES GOUFFRES DE LA LUNE

CHAPITRE PREMIER


Pat Harris jouissait du privilège d’être le capitaine de l’unique bateau qui fasse en permanence « croisière » sur la Lune. Tandis que les passagers s’embarquaient sur le Séléné et se bousculaient pour avoir des places près des fenêtres, il se demandait à quoi ressemblerait, cette fois-ci, la promenade. Dans son miroir rétroviseur, il apercevait Mlle Wilkins, qui accueillait à bord les excursionnistes. Elle était charmante dans son uniforme bleu de la Commission touristique lunaire. Harris, lorsqu’il était de service avec elle, s’imposait de ne voir en elle que « Mlle Wilkins », et non pas « Sue ». Cela l’aidait à se concentrer sur son travail. Quant à savoir ce qu’elle pensait de lui, il n’avait jamais réellement pu le deviner.

Parmi les gens qui s’installaient à bord, il ne reconnut aucun visage familier. C’étaient des nouveaux venus, avides d’entreprendre leur première croisière. La plupart étaient des touristes types, des personnes d’un certain âge, en visite sur un monde qui, dans leurs jeunes années, avait été le symbole même des lieux inaccessibles. Quatre ou cinq passagers seulement n’avaient pas encore atteint la trentaine, et c’étaient probablement des techniciens en congés appartenant à l’une ou l’autre des bases lunaires. Pat avait découvert que, d’une façon générale, les gens qui n’étaient plus tout jeunes venaient de la Terre, tandis que les autres avaient leur résidence sur la Lune.

Mais pour eux tous, la mer de la Soif était une nouveauté. Par les fenêtres du Séléné, on apercevait sa surface grise et poussiéreuse qui s’étendait, semblait-il, ininterrompue, jusqu’aux étoiles. Au-dessus était suspendu le croissant de la Terre — sur son déclin — en un point du ciel qui était toujours le même et qui n’avait pas bougé depuis un milliard d’années. La lumière brillante, bleue et verte à la fois, de la planète mère étalait sur cet étrange paysage sa radiation froide — et même très froide, en vérité : peut-être —200°C à la surface.

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce roman.

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Space Above And Beyond, la série de 1995Feu vert télévision

Space: Above And Beyond S01E03: The Farthest Man from Home (1995)
Traduction : L'Espace, au-dessus et au-delà : L'homme (l'être humain) le plus loin de chez lui.
Titre français : Cavalier seul.

Episode précédent <> Episode suivant.

Ici l'article de ce blog sur la série Space 2063 (1995)

Diffusé aux USA le 1er octobre 1995 sur FOX US.
Diffusé en France le 9 octobre 1996 sur M6 FR.
Sorti aux USA le 8 novembre 2005 (piste et sous-titres français inclus, sans les bonus ?)
Sorti en DVD Anglais le 30 avril 2012 édition collector (piste et sous-titres français inclus ?, avec les bonus)

De Glen Morgan, James Wong. Avec Morgan Weisser, Kristen Cloke, Rodney Rowland, Lanei Chapman, Joel De La Fuente, James Morrison , Glen Van Ross.

Pour adultes et adolescents

(Space Opera militariste, guerre, prospective, extraterrestre) Planet Tellus, Système stellaire de Fornax.

Les ruines fumantes de la colonie terrienne, dans la pénombre : un astronef éventré, des cadavres, la lueur vive d’un phare de la barge qui descend sur place, un escouade qui débarque, en tenue de combat, casqué, lunettes de vision de nuit.

Découvrant un premier cadavre gisant comme endormi, le premier commando laisse échapper un « Mon Dieu ! » et de se demander si les Chigs (les Gyphes) ont le même dieu que les humains. Le chef de l’escouade intervient : « D’accord, on n’est pas l’Eglise ; récupéez le dommage collatéral et dégagez. Cette Z.L. (zone locale) est chaude. »

Les membres de l’escouade s’éparpillent et inspectent les débris épars arme lourde brandie du bras droit, lampe torche balayant le sol à la main gauche. L’un des commandos lance un « Oui, M’sieur, par ici ! »
Deux commandos ont posé un genou à terre entre deux cloisons arrachées : « Personne ne pourrait survivre à ça… » remarque l’un, et l’autre de répondre : « C’est la section arrière. » Ailleurs un homme ordonne : « Jette un coup d’œil à ça… » et au sol, git un enfant mort.

Comme l’un des commando s’agenouille pour éclairer le corps du faisceau de sa lampe torche, il entend un tissu claquer – ce n’est autre que le drapeau roussi de la colonie. Le commando se lève et inspecte le drapeau et soudain entend un raclement provenant de l’entrée de l’abri détruit voisin. Des morceaux de paroi forment comme un tas devant, et le commando en fait tomber un bout…

Soudain un survivant bondit hors de sa cachette en hurlant, renversant le commando, qui crie de l’arrêter , de le retenir, et après une très courte poursuite au milieu des ruines, l’homme est encerclé et aveuglé par toutes les lampes-torches braquées sur lui.

Alors le survivant se met à crier : « Attendez, attendez : je suis l’humain le plus loin de chez lui, d’accord ? », et se retournant, il le répète. Le chef lui répond : « D’accord, du calme, Monsieur. » Et de se présenter lui-même : « Je suis le Capitaine Joyner, des Forces Spéciales de l’Armée des Etats-Unis. Nous somme ici pour vous ramener à la maison. »

Mais le survivant se détourne et tend son doigt vers le plus haut point du ciel : « Regardez là ! Juste là ! Là-haut ! Vous voyez ? » Il se retourne vers le capitaine Joyener : « Il y a douze milliards de gens, douze millards de vies ! Et puis il y a moi, d’accord ? Douze milliards de vie et puis seulement moi ! »

Et comme le survivant le répète, un vrombissement court au-dessus d’eux et un des commandos crie « En approche! » Et tandis que les commandos se jettent à terre et que le survivant reste planter là debout, les mains en l’air, deux astrochasseurs plongent et l’un d’eux lâche une boule de feu qui frappe juste derrière le survivant.

Celui-ci se met alors à avancer en déclarant : « Vous n’pouvez pas me ramener chez moi… Vous voyez ces gens, ils peuvent y aller ! Je leur ai dit qu’ils pouvaient y aller, mais pas moi ! Pas moi ! »

Et les chasseurs ennemis de faire un nouveau passage, et de nouvelles flammes de jaillir au point d’impact de leurs tirs, illuminant la nuit. Les commandos remontent précipitamment dans leur barge, empoignant au passage le survivant qui continue de hurler : « Je suis l’humain le plus loin de chez lui ! »

Space Above And Beyond S01E03: Cavalier seul (1995)

Space Above And Beyond S01E03: Cavalier seul (1995)

Space Above And Beyond S01E03: Cavalier seul (1995)

Space Above And Beyond S01E03: Cavalier seul (1995)

Space Above And Beyond S01E03: Cavalier seul (1995)

Space Above And Beyond S01E03: Cavalier seul (1995)

Space Above And Beyond S01E03: Cavalier seul (1995)

Space Above And Beyond S01E03: Cavalier seul (1995)

Space Above And Beyond S01E03: Cavalier seul (1995)

Space Above And Beyond S01E03: Cavalier seul (1995)

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.

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The Green Hornet, le serial de 1940Feu vert télévision

The Green Hornet S01E04: Pillar of Flame (1940)
Traduction du titre : le frelon vert, le pilier de feu.

Episode précédent <> Episode suivant.

Ici la page de ce blog consacré au serial The Green Hornet 1940.

Sorti au cinéma à partir du 30 janvier 1940.

De Ford Beebe et Ray Taylor sur un scénario de Fran Striker, George H. Plympton, Basil Dickey, Morrison Wood, Lyonel Margolies, d’après le feuilleton radiophonique de 1936 de Fran Striker et George W. Trendle ; avec Gordon Jones, Wade Boteler, Keye Luke, Anne Nagel.

Pour adultes et adolescents

(mystère, justicier, super-héros, techno-thriller) Chapitre quatre.

Britt Reid suspecte l’école de pilotage Bartlett d’un stratagème pour collecter à la fois la prime d’assurance pour les avions et celles pour les pilotes. En tant que le Frelon Vert, Reid visite l’école de pilotage, ligote Bartlett, le directeur de l’école, puis le force à voler avec lui dans un des avions « spécialement équipé » pour un pilote en formation.

Bartlett, face à la mort, confesse que l’avion a été saboté pour s’embraser en plein vol, et supplie le Frelon de lui ôter ses liens afin qu’il puisse s’en sortir. Mais une fois libre, Bartlett attaque traîtreusement le Frelon et…

L’avion pique du nez tandis que le Frelon Vert et Bartlett se battent dans l’étroite cabine pour le parachute de Reid. Reid crie que ça ne sert à rien, Bartlett n’a aucune chance. De la route en contrebas, Kano descendu de sa traction avant voit un parachute s’ouvrir dans le ciel. Il remonte en hâte dans le véhicule pour tenter de rejoindre le point d’atterrissage présumé.

De son côté, le petit avion continue son plongeon, fait une roue au milieu des arbres d’une forêt pour s’arrêter sur le nez, puis l’avion explose et s’embrase. De son côté, le parachutiste atterrit entre les bâtiments d’une ferme, cavalant sur deux dizaines de mètres. Kano s’arrête après une grange et se précipite hors du véhicule pour rejoindre…

… Le Frelon Vert qui a sauté en parachute avec Bartlett improbablement à cheval sur son dos : encore en vie, mais inconscient. Le directeur de l’école allongé dans l’herbe, Kato s’empresse de le fouiller mais… « Bartlett est trop malin pour avoir sur lui une quelconque preuve de sa culpabilité… »

Cependant, Kato a bien trouvé quelque chose et le montre au Frelon : un ticket de parking automobile de la Prairie, au 419 de la cinquième rue, place numéro 112, conservez ce ticket. « Un indice qu’ils peuvent utiliser ! »

Puis le Frelon Vert réalise : « Pete, c’est le mécanicien qui a téléphoné à Bartlett ! » Puis, en baissant les yeux sur Bartless : « Ramenons-le à son terrain d’aviation : nous trouverons peut-être assez de preuve là-bas pour détruire cette organisation. » Reid prend Bartlett par les bras, Kano par les pieds et ils le déposent derrière les fauteuils de leur traction avant.

Rangés sur le côté du hangard, le Frelon Vert descend, lançant à Kato qu’il ligote Bartlett et aille jeter un coup d’œil au pilote que le Frelon a dû assommer au pistolet à gaz. Pendant ce temps, le Frelon entre dans le bureau de l’école de pilotage, s’assure que le mécanicien est toujours inconscient caché sous une toile, et tente d’ouvrir les ventaux du grand placard derrière le bureau, tous verrouillés. Alors il force le premier ventail tout àfait à droite.

Il s’agit d’un vestiaire. Le Frelon Vert sort une boîte blanche qu’il ouvre et vide sur le bureau. Pendant ce temps, le mécanicien sous la toile s’agite, mais réalisant qui est l’intru, s’empresse de faire semblant d’être encore inconscient. Pendant ce temps, le Frelon remet en place le contenu de la boîte.

Du côté de Kato, le pilote assommé est toujours inconscient. Kato se relève et revient faire son rapport au Frelon dans le bureau de l’école d’aviation : « Ce pilote se réveillera sous peu et n’ira pas plus mal. » Et le Frelon Vert de montrer à son chauffeur ce qu’il a trouvé sdans la boîte : « C’est ce que j’espérais trouver : la preuve de comment ils fabriquent leurs bombes incendiaires ! Cela convaincra même le procureur du District. »

Le Frelon remet ce qu’il vient de montrer dans la boîte, et donne la boîte à Kano : « Mets ça dans la voiture. » Puis il décroche le téléphone et compose un numéro au cadran, le numéro de la résidence privée du procureur du District… Le valet décroche, le Frelon demande si le procureur est chez lui, et le valet répond que non : il sera de retour d’ici une demi-heure. Le valet demande s’il y a un message à transmettre. « Non, répond le Frelon, pas de message : je lui amène quelqu’un à voir. »

Pendant ce temps, le mécanicien a épié toute la conversation. Le valet demande qui parle, le Frelon ne répond rien et raccroche, puis sort du bureau. Aussitôt le mécanicien se relève, et se tortille car il est encore ligoté. Le Frelon remonte dans sa voiture qui s’en va en bourdonnant.

Le bourdonnement réveille le pilote, qui se relève et se précipite dans le bureau de l’école pour trouver Pete le mécanicien et le libérer de ses liens. Pete est très surpris de voir le jeune pilote, tandis que celui explique que le Frelon Vert a dû s’emparer de son avion…

The Green Hornet S01E04: Pillar of Flame (1940)

The Green Hornet S01E04: Pillar of Flame (1940)

The Green Hornet S01E04: Pillar of Flame (1940)

The Green Hornet S01E04: Pillar of Flame (1940)

The Green Hornet S01E04: Pillar of Flame (1940)

The Green Hornet S01E04: Pillar of Flame (1940)

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.

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Los Angeles 2013, le film de 1996Feu orange cinéma

Escape From Los Angeles (1996)
Traduction du titre: L'évasion de Los Angeles.
Titre français : Los Angeles 2013.

< Film précédent.

Sorti aux USA le 9 août 1996.
Sorti en Angleterre le 20 septembre 1996.
Sorti en France le 13 novembre 1996.

Sorti inclus dans le coffret 4x4K John Carpenter (New York 1997 / Prince des ténèbres / Invasion Los Angeles / Fog) STUDIO CANAL FR le 2 octobre 2019.
Sorti en blu-ray américain SHOUT FACTORY US le 26 mai 2020.

Sorti en coffret br+4K américain PARAMOUNT US US le 22 février 2022 (disque 4K défectueux -- dialogues confiné au satellite droit -- au code barre blanc, le code barre jaune serait correct, remplacé par la Paramount; Code central du disque UHD Original défectueux : (1188566) WW151275UVR1; remplacement : 58142498/WW151275UVR2).

Sorti en blu-ray 4K français PARAMOUNT FR le 23 février 2022.
Sorti en blu-ray français PARAMOUNT FR le 6 juillet 2022.
Sorti en br+4K allemand PARAMOUNT DE le 13 juillet 2022.
Sorti en blu-ray+4K+DVD américain PARAMOUNT US le 12 octobre 2022 (Wallmart exclu jusqu'au 21 mai 2024) UHD correct.

De John Carpenter (également scénariste), sur un scénario de Debra Hill (également productrice) et Kurt Russell (également acteur et producteur), d'après le film de 1981 de John Carpenter et Nick Castle ; avec Kurt Russell, Stacy Keach, Steve Buscemi, Peter Fonda, Georges Corraface, Cliff Robertson, A.J. Langer, Michelle Forbes, Pam Grier, Jeff Imada, Valeria Golino, Bruce Campbell.

Pour adultes et adolescents.

(Dystopie) 1998. Vers la fin du 20ème siècle, les forces hostiles à l’intérieur des Etats-Unis se renforcèrent. La ville de Los Angeles est ravagée par le crime et l’immoralité. Pour protéger et défendre ses citoyens, la Force de Police des Etats-Unis est formée.

Un candidat présidentiel prédit qu’un tremblement de terre millénaire détruira Los Angeles en guise de punition divine : « tel le puissant poing de Dieu, Armageddon descendra sur la cité de Los Angeles, la cité du péché, la cité de Gomorrhe, la cité de Sodome, et les eaux monteront, et sépareront cette cité pécheresse de notre pays. »

Un tremblement de terre atteignant 9.6 sur l’échelle de Richter frappe à douze heures et cinquante-neuf minutes le 22 août de l’année 2000. Après la dévastation, la Constitution est amendée et le président nouvellement élu accepte un mandat présidentiel à vie. La capitale du pays est déplacée de Washington D.C. à Lynchburg en Virginie, la ville d’origine du président.

L’île de Los Angeles est déclarée comme ne faisant plus partie des Etats-Unis et devient un point de déportation pour toute personne déclarée indésirable ou inadaptée à vivre dans la nouvelle et morale Amérique.

La Force de Police des Etats-Unis, telle une armée, campe le long du rivage, rendant impossible toute évasion de Los Angeles. Depuis les collines au Sud-Est du comté d’Orange jusqu’aux côtes du Nord-Ouest de Malibu, la grande muraille coupe Los Angeles du continent.

La première loi ordonnée par le président en tant que commandant en chef permanent est la Directive 17 : une fois qu’un américain perd sa citoyenneté, il est déporté sur cette île des damnés et ne revient jamais.

2013. Le présent.

Une rangé de policiers casqués avec un bouclier à l’insigne en forme d’aigle stylisé. Dans les hauts-parleurs, un homme débite : « Attention, nous sommes en alerte tactique : que tout le monde reste à son poste de combat. Je répète, restez à vos postes de combat. »

Los Angeles, Vendredi 19 heures. Dans la nuit, deux hélicoptères portant le même insigne en forme d’aigle survole une côte, avec un supermarché en ruine dont l’enseigne encore lisible mentionne que nous sommes dans ce qui était la vallée de San Fernando.

Les hélicoptères passent au-dessus des miradors de la base de la Force de Police des Etats-Unis, et en contrebas, les policiers soldats trottent tandis qu’un groupe de civils penauds attendent derrière les grilles d’être pris en charge.

Tandis qu’un van sort d’un portail aux lourdes portes blindées, un homme à la radio annonce : « Ceci est la chaîne de la Police et les nouvelles du soir : dans un sujet de dernière minute, la Force a annoncé l’arrivée du plus fameux hors-la-loi de l’Histoire des Etats-Unis à la Base de Feu numéro 7, le centre de déportation pour l’île de Los Angeles. A présent nous sommes en direct pour ce reportage sur place »

Une blonde prend un air dramatique devant les grillages retenant les civils penauds, entourés de casques et de bottes : « Héros de la guerre, criminel, l’homme le plus recherché de la Force, convaincu de 27 crimes moraux ; arrêté il y a deux semaines pour le crime de se battre à l’arme à feu pour de l’argent à New Vegas sur le territoire américain de la Thaïlande. Cela faisait seize ans depuis son fameux sauvetage dans New-York et les témoignages sur les apparitions de Plissken ont été constants tout ce temps durant… »

Une policière entre dans le poste de commandement : « Commandant ? » et un homme barbu en uniforme arborant une moue supérieure fait pivoter son fauteuil pour se tourner vers elle, qui poursuit : « Nous traçons encore l’équipe de sauvetage, Monsieur. »

Le barbu demande : « Un signal stationnaire ? » La policière confirme : « Il n’a pas bougé de cette localisation. » Le barbu en déduit en attrapant un atomiseur de parfum ou de produit désinfectant ou les deux : « Cela veut dire qu’il se cache, qu’il a été capturé ou qu’il est mort. » La policière demande : « Alors, on fait avec Plissken ? » Le barbu confirme : « c’est tout ce qui nous reste. »

Le van qui venait d’arriver ouvre automatiquement ses portes arrières : à l’intérieur, un seul prisonnier, chevelu et barbu, menotté, que quatre gardes casqués alignés en deux ailes devant les grilles retenant les civils mettent immédiatement en joue. Le prisonnier se lève et fait face aux gardes

Ses cheveux sont grisonnants, il a toujours sa barbe de trois jours, son cache-œil à gauche, son tee-shirt noir et sa veste de cuir usée, mais au moins il a échangé ses jeans contre un pantalon de treillis. Les gardes ont relevés le canon de leurs armes automatiques et encadre un chef aux cheveux blancs, qui vient d’arriver et qui déclare : « Plissken, bienvenue à L.A. Allez, on bouge… »

Apercevant le prisonnier sur l’un de ses écrans vidéos, la policière à côté du chef barbu s’étonne : « C’est ça, Snake Plissken ? » Le barbu demande à la femme : « Vous vous attendiez à quoi ? — Je ne sais pas, il a l’air si rétro, genre, du 20ème siècle. » Le barbu répond en mettant sa casquette : « Le bon vieux temps ; allons y ! »

Pendant ce temps, dans la cour, une colonne de femmes, d’enfants et de vieillards sont escortés l’entrée d’un autre bunker et dans les hauts-parleurs un homme déclare : « Vous entrez à présent dans le Centre de déportation : vous avez été convaincu de crime moral contre les Etats-Unis d’Amérique et condamné à l’expulsion permanente au-delà de ses frontières ; tout refus de se conformer aux instructions de la procédure entraînera l’usage de la force. »

Los Angeles 2013, le film de 1996

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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