Fear Street part 3 : 1666, le film de 2021Feu rouge cinémaToxique


Fear Street, part Three: 1666(2021)
Traduction du titre : la rue de la peur, troisième partie 1666.

Diffusé à partir du 16 juillet 2021 à l'international sur NETFLIX FR / INT.

De Leigh Janiak (également scénariste), sur un scénario de Kate Trefry et Phil Graziadei, d'après les romans du même nom de R. L. Stine. Avec Kiana Madeira, Ashley Zukerman, Gillian Jacobs, Olivia Scott Welch, Benjamin Flores Jr., Darrell Britt-Gibson

Pour adultes.

(slasher / horreur fantastique, presse) Grâce au récit de Ziggy, Deena retrouve la main coupée de la sorcière enterrée au pied de l'arbre qui occupe désormais le centre du centre commercial, et ramène la main coupée sur la tombe de la sorcière "accidentellement" découverte dans la forêt. Mais au lieu de stopper la "malédiction", Deena se retrouve projetée en 1666 dans le corps de la sorcière elle même, Sarah Fier, quelques jours avant sa pendaison. Et bien figurez-vous que cette petite communauté protestante du 17ème siècle parle exactement comme les américains mal élevés des années 1990 (ou plutôt 2020, on ne parlait pas comme ça dans les années 1990) et la moitié sont noirs de peau comme si les protestants fuyant les guerres de religion européennes auraient pu venir d'Afrique noire, tout en ignorant tout de l'esclavage ou du racisme, et tout des indiens d'Amérique, qui sont comme littéralement effacés par le révisionnisme woke des années 2020. Mais la fête ne fait que commencer, car quelqu'un qui s'apprête à sacrifier à tous les démons de l'Enfer une poignée de membres de la communauté semble ignorer les bases les plus élémentaires de la sorcellerie, de la possession démoniaque et de comment une âme pure pourrait bien être cédée aux démons en question (un indice, les scénaristes du Shining de Kubrick avaient fait leur devoir, eux).

Revenue de sa vision, Deena a tout compris de sa leçon woke : tout ira pour le mieux et les tueurs en série partiront en fumée si elle tue suffisamment de riches blancs pour s'emparer de leurs maisons et de leurs richesses : les pauvres chéris, ils n'étaient responsables de rien, c'est juste le méchant blanc qui a gravé leur nom...

***