Le mutant, la série télévisée de 1978Feu vert télévision

Le Mutant S01E01: Jeanne Laurent (1978)

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Ici la page de la mini-série Le Mutant (1978) sur ce blog.

Diffusé le 15 juin 1978 sur TF1 à 20h30.

Crée par Alain Page (également scénariste), réalisé par Bernard Toublanc-Michel et François Charles : avec Jacques Dacqmine ; Fanny Ardan ; Stéphane Bouy ; Philippe Forquet ; Alain Hitier ; Gilles Kohler ; Monique Mauclair ; Albert Michel ; Laure Moutoussamy ; Nicolas Pignon ; Guy Revaldy ; Bernard Woringer.

Un fauteuil noir dans une salle sombre. Devant le fauteuil, un pupitre blanc. On ne voit pas le visage de l’homme dans le fauteuil, qui pousse un bouton et dit à un homme plus jeune dont le visage s’encadre dans un petit écran vidéo : il lui demande de ne pas s’approcher et lui explique qu’il l’a convoqué pour lui confier la responsabilité d’une enquête un peu particulière : il connait le biologiste Jean-Paul Masson ? Il s’agit de son fils, Saül Masson — il doit découvrir tout ce qui touche à ses origines.

L’homme convoqué n’est pas seul. Il est en complet-veston gris, et il est le plus grand des trois hommes debout derrière le fauteuil noir. Sur le mur d’en face, au-dessus du pupitre blanc, six écrans vidéos. Fronçant des sourcils, l’homme en complet gris demande, presque agressif : pourquoi lui ?

Son interlocuteur, sans se retourner, répond qu’il est le seul en qui il est jamais eu confiance : L’homme au complet gris est visiblement flatté. L’homme dans le fauteuil noir reprend — on ne voit que sa main droite très pâle, aux veines apparentes sur l’accoudoir : rien ni personne ne l’a jamais empêché d’aller jusqu’au bout de vos idées ; mais si cela devait arrivé un jour, cette enquête concerne directement les buts qu’ils se sont fixés...

L’homme ajoute alors que son enquêteur n’a que 114 jours pour réussir. L’homme au complet gris fronce à nouveau les sourcils et demande ce qu’il arrivera s’il vient à échouer. Son employeur répond qu’alors le monde ne sera plus qu’une caricature de ce qu’ils voulaient tous les deux qu’il soit.

L’homme au complet gris demande si ce Saül Masson est encore vivant, et son employeur le confirme. L’homme au complet gris demande donc pourquoi ils ne l’interrogent pas. Son employeur soupire : c’est impossible. L’homme insiste : s’ils le retrouvent. L’autre soupire et répète : c’est impossible, il vient de le lui dire — il doit d’abord s’occuper de ceux qui ont connu Saül, la liste est sur la table basse devant les trois hommes, entre eux et le fauteuil qui leur tourne le dos.

L’homme au complet gris ramasse la page où ne figurent que six lignes, et son employeur répète : 114 jours, qu’il n’oublie pas, il n’a que 114 jours pour éviter une catastrophe. Et en tête de la liste figurent les noms de Jeanne Laurent et de Jean-Paul Masson. Et le premier écran affiche le visage d’une jolie jeune femme brune.

Quatre-vingt-dix jours plus tard. Sur deux des écrans face au fauteuil noir, la même jeune femme brune en manteau blanc et jeans noirs courant au milieu d’une route boueuse entre des champs, serrant son sac à main contre elle tandis que la suit lentement un petit véhicule blindant blanc. Elle tente de passer à travers champ mais n’arrête pas de chuter. Le véhicule stoppe et deux hommes en noir en descendent.

Soudain la femme leur jette à la figure une petite boite grise, plate et carrée qu’elle a sortie de son sac à main, en tirant sur une goupille. Par réflexe, les hommes s’abritent derrière leur portière. Mais la petite boite se contente tomber dans la boue, et de s’embraser d’un coup. Alors les deux hommes vont chercher la femme à terre et l’embarque de force à l’arrière de leur véhicule.

Le quartier général des Légions de la Paix. La jeune femme est attachée à une espèce de chaise longue médicale, et sa tête est placée sous une espèce de couronne rappelant un sèche cheveux, en plus menaçant. Du haut de son estrade, derrière son pupitre, l’homme au complet gris fait remarquer à ses deux acolytes qu’ils ont déjà perdu beaucoup trop de temps : il ne leur reste déjà plus que 90 jours. En face d’eux, il y a un écran de projection blanc, de grande taille.

L’homme en gris allume son micro en pressant un bouton de son pupitre et salue la femme brune — Jeanne Laurent. Il prétend être désolé d’avoir dû être arrivé là. Jeanne Laurent lui demande qui il est. Imperturbablement urbain, l’homme au complet gris dit être un certain Walter et présente ses deux acolytes comme étant ses amis, Pérez et Briand. Puis il assure : qu’elle ne craigne rien, ils ne lui veulent aucun mal. Pas vraiment convaincue, la jeune femme lève les yeux sur l’espèce de couronne, composée d’un casque de métal enserrant son crâne, et d’une espèce de néon sinuant autour, tandis que la tête de la jeune femme est maintenue contre l’appui-tête du fauteuil auquel elle est sanglée : « Et ça ? »

Walter répond en souriant : rien de bien méchant, elle verra tout à l’heure. Puis il commence son interrogatoire : il y a quelque temps, elle a refusé de répondre aux questions d’un de leurs collaborateurs — et deux jours après, elle disparaissait. Jeanne répond, d’un air de défi : « Simple coïncidence. » Walter répond, n’en croyant visiblement rien, que c’est possible, mais qu’ils ont eu tout de même beaucoup de mal à la retrouver.

Moins calmement, Jeanne répond : à présent que c’est fait, que lui veulent-ils ? L’autre répond, toujours très patient : lui poser les mêmes questions, au sujet de Saül Masson. Jeanne répond, tendue, qu’elle ne sait rien de plus que ce qu’elle a dit : elle a très peu connu Saül Masson.

Le Mutant S01E01: Jeanne Laurent (1978)

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