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Écrit par David Sicé

The Last Duel (2021)

Traduction du titre : Le dernier duel.

Sorti au cinéma en France le 13 octobre 2021.
Sorti en Angleterre et aux USA le 15 octobre 2021.
Sorti en blu-ray 4K américain le 4 décembre 2021.
Sorti en blu-ray anglais le 4 décembre 2021.
Sorti en blu-ray 4K allemand le 6 janvier 2022.
Sorti en blu-ray 4K anglais le 31 janvier 2022.
Sorti en blu-ray 4K français le 18 février 2022. 

De Ridley Scott (également producteur), sur un scénario de Nicole Holofcener, Ben Affleck (également acteur et producteur) et Matt Damon (également acteur et producteur), d’après le livre documentaire d’Eric Jager de 2004, The Last Duel: A True Story of Trial by Combat in Medieval France ; avec Matt Damon (également scénariste et producteur), Adam Driver, Jodie Comer, Ben Affleck (également scénariste et producteur).

Pour adultes.

(historique woke) Basé sur des évènements vrais (les trois versions contradictoires du récit à la fois, ce serait pourtant bien difficile…). Une blonde se fait habiller par deux servantes, ce qui consiste à simplement monter une robe jusqu’à son en maintenant sa natte à l’extérieur du col.

Paris le 29 décembre 1386 : un drone survole un champ entouré d’un haut mur et garni d’estrade tandis qu’une tempête de neige se lève : la foule, qui ne dispose d’aucun brasero, mourra-t-elle de froid avant la fin du combat ? Vous le saurez au prochain flash forward, mais en attendant, le héraut annonce qu’il est interdit de porter des armes sans autorisation ou de lancer des cannettes sur les combattants, et qu’il faut respecter les gestes barrières et présenter son pass sanitaire à jour ou bien l’on sera exécuté sur le champ et l’on perdra tout ses biens. Puis il annonce que comment se déroulera le combat judiciaire : chaque homme devra se battre à cheval ou à pieds avec les armes de son choix, sauf l’arme identique à celle de l’adversaire, et il ne pourra utiliser la sorcellerie sous peine d’être puni en tant qu’ennemi de Dieu ou comme traitre, ou comme assassin.

Pendant qu’il dit cela, on équipe, sous leurs tentes respectives, les adversaires de leurs armures. Le dénommé Jacques Le Gris aime ses pièces d’armures bien serrée, l’autre, Jean, apparemment s’en fiche. Jean fait son entrée à cheval et juste après Jacques, tandis que tout le monde se les gèle visiblement dans les tribunes, en particulier l’épouse de Jean qui visiblement n’a besoin d’aucune protection pour sa tête, ses oreilles ou le reste de son anatomie, vu la légèreté apparente de sa robe lors de l’habillage. Puis les lances des deux adversaires se rentrent dedans… Et c’est parti pour un flash-back parce que plus personne ne sait raconter une histoire dans l’ordre chronologique, ou que l’histoire est si mauvaise que la production préfère nous raconter tout dans le désordre en mélangeant l’imaginaire et la réalité…

Chapitre 1 - La vérité selon Jean de Carrouges
Bataille de Limoge, 19 septembre 1370, donc seize ans auparavant ? Jean charge en direction de la rivière, finit de traverser à pieds, on n’y comprend plus rien parce que c’est filmé n’importe comment. Puis la bataille est déjà terminée et Jean fait un discours pour féliciter tout le monde d’avoir perdu Limoges et le port de Brest, et le comte Pierre leur ordonne de se retirer. Jacques remercie en privé Jean de lui avoir sauvé la vie et un soldat (?) chante une chanson de ménestrel en français du 21ème siècle. Il serait sans doute présomptueux d’exiger des acteurs qu’ils prononcent correctement leur propre nom, vu qu’ils articulent déjà à peine en anglais du 21ème siècle dans le texte.

Plus tard, Jacques et Jean prêtent ou renouvellent leur serment d’allégeance au comte Pierre et tous ces gens semblent banqueter en tête à tête dans la plus stricte intimité sans nourriture sur la table. Jean avoue qu’il est fauché à cause de la peste et se demande comment les autres vassaux payent leurs dus. Jacques propose d’excuser Jean, mais insiste sur le fait qu’il ne peut pas aller trouver le comte les mains vides, alors Jean va chercher quelques cacahouètes. Et encore plus tard, Jacques reproche publiquement à Jean de ne pas avoir d’héritier et déballe tout le linge sale en public : si Jean meurt tous ses biens reviendront à Pierre (et c’est un problème pourquoi ?). Jean insiste : il est fauché, il a besoin d’argent.

Nouvelle bataille cette fois en Normandie en 1860 et on n’y comprend plus rien à nouveau : à ce point de confusions j’en déduis que l’armée de Jean pourrait très bien massacrer ses propres en homme. En attendant Jean, semblant ignorer les dommages habituels aux phalanges décide de s’acharner sur sa victime, alors que strictement personne autour de lui ne songe à le frapper dans le dos. Après la bataille, c’est enfin la fête au village, et un quidam affirme qu’un certain Robert de Thibeauville autrefois du côté des anglais, a retourné sa veste et a une superbe cave à vin. Plus il a une fille, qui contrairement aux règles les plus élémentaires de la restauration jusqu’au 19ème siècle, se rend seule au milieu de tous les soldats occupés à boire et chanter (même pas des chansons paillardes). Bien sûr, c’est comme cela qu’un père présente sa fille à son futur mari au 21ème siècle, mais quelque part, ça craint.

Le mariage est célébré dans la foulée et l’enfant de chœur peut embrasser Jean de Carroube sur la bouche. Puis sans aucune intervention d’un quelconque maître à danser pour faire répéter et chorégraphier le spectacle ultras-ymbolique des danses nobles de cette époque, les jeunes mariés et les invités enchaînent sur un quadrille. Puis Jacques, toujours épris de paix des ménages en amitié, fait visiter la terre qu’il a prélevé sur la dot qui aurait dû revenir à Jean, et Jean s’épanche auprès de son épouse de toute la jalousie et l’injustice qu’il ressent. Mais lorsqu’il réclame que la terre lui soit rendue, le roi lui-même refuse de donner suite à sa réclamation. Et dans ce pays, c’est apparemment toujours l’hiver, quel que soit la saison ou l’année.

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Écrit par David Sicé

Chroniques de la Science-Fiction #2021-10-11 (2021)

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Téléchargez ici l'exemplaire gratuit .pdf 38 pages A5 couleurs.

Ici bientôt l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2021

Sorti le 11 octobre 2021 (première édition).

De David Sicé.

Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraîtra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.

Au sommaire, l'actualité de la semaine du 27 septembre 2021, plus les critiques de I'm Your Man = Ich Bin Dein Mensch 2021, Squid Game 2021, Escape The Undertaker 2021, Night Of The Animated Dead 2021, Voyage vers Agartha 2011, Orange Mécanique 1971, The Nevers 2021, Les voies d'Anubis 1983.

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Écrit par David Sicé

L’enfant du mois de Kamiari (2021)

Traduction du titre : La fille du mois sans dieux.
Titre original : Kamiarizuki no Kodomo =神在月のこども.

Sorti au Japon le 8 octobre 2021.
Sorti à l’international et en France (streaming) le 8 février 2022 sur Netflix INT/FR.

De Takana Shirai, sur un scénario de Tetsurō Takita, Ryūta Miyake et Toshinari Shinoe, avec Aju Makita, Maaya Sakamoto, Miyu Irino, Riko Nagase.

Pour adultes et adolescents.

(japoniaiserie woke / faux Ghibli) Une petite fille en survêtement rose et short jaune, Kanna, court à travers un chemin forestier. Distraite, elle trébuche sur une branche et s’étale, le genou endolori, retenant à peine ses larmes. Sa mère veut l’aider à se relever, elle répond qu’elle va bien. La course reprend, avec la petite fille à la traîne : la petite fille a beau supplier, sa mère ne l’attend pas, et disparait dans la lumière.

La fille se réveille en classe. Le professeur fait un cours sur le mois sans Dieux, le mois Kamiari. Mais à l’insu de la fillette, une espèce de petit nuage purulent s’accroche à ses baskets. Puis c’est le cours de sport, où la classe se prépare à courir le marathon ( !!!). Kanna semble définitivement distraite, ses mains tremblent. Quand vient son tour de courir, Kanna a une vision de sa mère et prétend qu’elle s’est étiré un muscle. Cinq heures arrivent et dans le haut-parleur, les élèves sont priés de dégager et de revenir le lendemain. Kanna va donc retrouver un lapin dans sa cage probablement pleine de crottes, et la même substance purulente semble sortir de son ombre et faire fuir le lapin, mais Kanna toujours à rêvasser ne s’en rend pas compte. Kanna et une amie quittent l’école sans que Kanna soit passée à l’infirmerie.
Dans le parc, il faut une pause et son amie lui dit qu’elle n’est pas obligée de courir le marathon, cela fait seulement un an que sa mère est morte, mais Kanna veut courir pour son père et semble aussi enjouée qu’à l’habitude.

Mais son amie reçoit un sms, selon sa ,mère elle doit entrer immédiatement chez elle et Kanna rentre seule. Personne ne fait attention à elle. Elle passe au supermarché, prend l’ascenseur avec une voisine et sa fille et rentre finalement dans l’appartement vide, déposant ses provisions sur la table. Sur le calendrier, la date du marathon est indiquée en rouge. Comme la fillette s’allonge, elle voit toutes les coupe décorant les murs s gagnées à la course par sa mère, puis elle touche un drôle de pendentif. Alors son ombre devient gigantesque et tentaculaire, puis comme le père de Kanna vient de rentrer, elle disparait subitement.

Son père lui a acheté de nouvelles baskets pour le marathon, trop petites. Et son père de lui demander à nouveau si elle est certaine de vouloir courir le marathon la semaine prochaine. Et le jour du Marathon de l’école est arrivé et comme convenu le père de Kanna est venu la voir courir, tandis que la pluie menace. Le directeur fait un discours devant les élèves en rangs en tenue de sport. Kanna a ses nouvelles baskets au pied et le talisman dans la bouche, et le marathon commence, en pleine rue à travers la ville, sans rien ni personne pour arrêter la circulation… Les parents sont restés dans le collège attendant le retour des coureurs, et à l’arrivée, Kanna s’arrête et s’effondre à bout de souffle avant la ligne d’arrivée. Son père accourt pour lui dire de respirer, qu’elle a bien couru.

Mais quand son père lui dit que ce n’est pas à propos de la ligne d’arrivée, Kanna fait un caca nerveux et s’enfuit après s’être indigné que son père ose lui dire une chose pareille. Kana court sous la pluie, traverse les rues sans regarder et va s’étaler ventre à terre dans le parc. Mais quand elle enfile le bracelet au talisman, celui-ci brille et les gouttes de pluies s’arrêtent de tomber ainsi que le reste du monde. Kanna heurte alors un énorme taureau décoré, et comme un garçon s’interpose : il se chargera de Kanna. Le garçon aux cheveux verts et à cornes exige que Kanna retire son bracelet, mais il est bousculé à son tour par un lapin qui parle. Pour le garçon – un démon – Kanna ne mérite pas de prendre la place de sa mère. Le lapin n’est pas de cet avis, le démon s’enfuit en lâchant que Kanna se plantera de toute manière. Le lapin révèle à Kanna que sa mère était descendante d’un Dieu de la course et que Kanna a une mission à remplir : elle doit livrer le Chizo au festival des Dieux qui se tiendr a à Izumo, sinon les conséquences seraient terribles.



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Écrit par David Sicé

Escape The Undertaker (2021)

Diffusé à l'international à partir du 5 octobre 2021 sur NETFLIX INT / FR.

De Ben Simms, avec Mark Calaway, Ettore Ewen, Kofi Kingston, Austin Watson.

Pour les sept-dix ans fans de catch, et encore

(autorisé aux plus de 7 ans…) Un entrepôt dans la pénombre, avec au centre une urne sur un piédestal dans la lumière d’un projecteur. L’urne a deux raies rose fluo. Au fond, un homme en gabardine et chapeau mou soude ou meule quelque chose, apparemment deux grandes clés. Une fois son travail achevé, il ramasse les deux clés (qui ne sont pas soudées), les colle l’une à l’autre, et après un éclair… rose fluo, les deux clés sont soudées l’une à l’autre (et inutilisables ?).

En voix off, l’homme (le fossoyeur ?), un gras barbichu apparemment tatoué de partout, commente avec une voix de catcheur qu’il a passé une vie entière à étudier la magie noire, et qu’il a découvert de nombreuses forces surnaturelles, mais aucune à la mesure des pouvoirs de l’urne. Flashback : et c’est effectivement un commentateur de catch qui lance à la foule que le Fossoyeur – un grand musclé chevelu bouclé un genou à terre sur le ring — est arrivé, tirant son pouvoir de l’urne, et qu’il ne peut être arrêté après quinze championnats et vingt-quatre victoires à Luttemania (aka Wrestlemania).

Retour au présent et à la voix off : la urne a le besoin illimité de consommer des âmes. Quiconque assez fou pour tenter de contrôler ses pouvoirs doit prouver qu’il est digne de la manier. Alors (préparez-vous à cliquer) et posez-vous la question : êtes-vous suffisamment brave pour contrôler mon urne ? Si non : générique de fin. Si oui, générique de début. Ça, c’est de l’interactivité.

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