Coppelia (2021)
Sorti en blu-ray américain le 19 octobre 2021.
Sorti aux USA le 22 décembre 2021, au cinéma et en streaming sur HBO PLUS.
Sorti au cinéma en Allemagne le 3 mars 2022.
Sorti au cinéma en Angleterre le 1er avril 2022.
De Steven de Beul, Ben Tesseur et Jeff Tudor (également scénaristes), inspiré du ballet de 1870 du même nom, lui-même inspiré de la nouvelle Le Marchand de Sable d’E.T.A. Hoffman ; avec Michaela DePrince, Daniel Camargo et Vito Mazzeo.
Pour adultes et adolescents.
Une petite ville de faux dessin animé pastel. Une jeune fille se réveille sans réveil par une matinée radieuse en chemise de nuit, fait quelques pas de danse et se retrouve habillée en mini-jupe en un clin d’œil. Comme elle fait des grimaces dans son miroir, nous pouvons remarquer que son cou est tacheté de maquillage ou de gouache, et comme ses tables sont jonchées de matériel de peinture, nous en déduisons qu’elle ne doit pas se laver si souvent.
La jeune fille retrouve sa maman dans une cuisine où la vaisselle blanche est posée sur une table blanche et les plaques de cuisson orange sale sont fixée sur une cuisinière orange, ce qui parait un brin dangereux pour qui cuisinerait, tout comme utiliser une casserole de cuivre dont le bord est incliné, je suppose spécialement pour déborder et ébouillanter au premier usage. La bonne dame pose le beurre et des céréales américaines, du miel et un verre de jus d’orange et une seule tartine personne, puis dans la foulée un nœud dans les cheveux de sa fille, qui doit certainement apprécié qu’on lui tripote la tête après avoir touché la nourriture, sans s’être lavé une seule fois les mains depuis le matin. Une autre explication des tâches sur le cou de la jeune fille ?
La jeune fille fait non de la tête et place le même nœud sur la tête de sa mère, qui n’a pas l’air contente. Un faux baiser et la jeune fille s’en va (sans avoir mangé son petit déjeuner). La mère s’étonne mais sourit : ah ces mioches ! La jeune fille va pour monter sur son vélo tout neuf que personne n’a encore volé alors qu’il n’y a aucun cadenas, puis voyant passer une voiture, décide d’aller à pieds en dansant. Elle croise un grand supposé jeune balayeur, et danse avec lui, qui ne s’est pas non plus lavé les mains. Puis le boulanger sort pour éternuer dehors sa boutique et s’admirer dans sa vitrine, car il est vrai que lorsqu’on éternue, la morve tend à s’envoler du nez pour retomber sur le visage et les vêtements. Arrive la jeune fille et hop, voilà-t-y pas qu’il la fait danser avec la même main qu’il a utilisé pour arrêter les projections de son éternuement. Plus qu’à lui caresser le cou et tout le monde en ville attrapera son genre de lèpre.
Bref la jupe est courte et tout le monde peut voir sa petite culotte plusieurs fois, et je ne suis plus si certain que ce film soit animé. La jeune fille n’est pas pressée, danse avec n’importe qui et dérange tout le monde en chemin, y compris une classe de petits rats, sans oublier d’autres passantes qui font des pointes, le truc qui fait atrocement mal et vous laisse les pieds en sang et déforme vos orteils. Là voilà enfin sur la place où apparemment notre héroïne est patronne d’un café où tout est ouvert, les tables et les chaises installées avant son arrivée, et où personne ne paye. Notre héroïne ne s’embarrasse pas de manière et arrache à ses clientes un magazine de beauté. Puis le tenant, elle aperçoit un grand beau garçon et lui fait signe toute émue. Le grand beau garçon au lieu de venir lui parler, s’élance immédiatement pour faire sauter et danser un autre garçon de son âge, vite rejoint par deux amis. D’ailleurs seuls les trois garçons fondent comme des prédateurs en direction du café tandis que le chéri de l’héroïne fait danser d’autres filles et que l’héroïne astique furieusement son verre en fantasmant un rêve supposé érotique ressemblant à une publicité pour une lessive adoucissante.
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