Squid Game, la série télévisée de 2021
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Squid Game 2021
Attention, cette série ultraviolente opportuniste et efficace met essentiellement en scène le voyeurisme et la corruption jusque dans la collaboration à un jeu de massacre. Elle ne contient aucune solution au problème de la misère sinon tuer les autres et s'enrichir de cette manière. Elle ne contient aucun antidote aux manipulations qui force les "héros" (antipathiques) dans ce genre de situation, elle n'éclaire d'aucune manière la compréhension du monde d'hier ou d'aujourd'hui et sert de jeux du cirque simulé pour divertir les masses et les empêcher de survivre à notre époque.
Titre original : 오징어게임= Ojing-eo Geim, le jeu du calmar.
Une saison de neuf épisodes.
Sorti à l’international le 17 septembre 2021 sur NETFLIX INT + FR.
De Hwang Dong-hyeok, avec Lee Jung-jae, Park Hae-soo, Wi Ha-joon, Jung Ho-yeon.
Pour adultes.
(slasher) Seong Gi-hun est accro aux jeux depuis qu’enfant il a gagné une partie du jeu du calmar, qui consiste en gros à attraper bousculer, pousser pour les empêcher de traverser un terrain à cloche-pied en tenant compte des zones délimitées. Passée la quarantaine, Seong est désormais une ruine surendettée qui vit aux crochets de sa mère et lui vole de l’argent pour jouer aux courses, que ce jour-là exceptionnellement il gagne, juste pour se faire tabasser et dépouiller par la mafia locale à laquelle il doit de l’argent. Après cette sale journée, Seong est accosté par un jeune homme d’affaire tout sourire qui lui propose de gagner énormément d’argent à jouer autant de fois à un jeu de hasard, jusqu’à ce qu’il s’arrête quand il aura enfin gagné.
L’homme d’affaire lui laisse sa carte, lui promettant de gagner encore plus d’argent dans un jeu secret, et Seong finit par téléphoner. Seong flaire bien l’entourloupe mais craque et monte dans un mini-bus de nuit transportant des gens tous endormis… car ils sont gazés à chaque fois qu’un nouveau passager monte à bord, ce qui parait plutôt limite pour débarquer qui que ce soit de vivant plus tard. Vêtu d’un survêtement numéroté Seong se réveille dans un dortoir avec quelques cinq cents autres parieurs surendettés invétérés. Ils sont accueillis par un personnel masqué tandis qu’on leur fait miroiter le seul moyen pour eux de refaire leur vie : la cagnotte revenant au gagnant d’une série d’épreuve suivant apparemment les règles de jeux de société enfantins.
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Prisoners Of The Ghostland, le film de 2021
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Prisoners Of The Ghostland (2021)
Traduction du titre : Prisonniers du pays des fantômes.
Sorti aux USA le 17 septembre 2021 au cinéma et en vidéo à la demande.
Sorti en blu-ray anglais le 15 novembre 2021.
Sorti en blu-ray 4K américain le 16 novembre 2021.
Sorti en blu-ray 4K allemand le 10 décembre 2021.
Sorti en blu-ray français le 23 février 2022.
De Sion Sono, écrit par Aaron Hendry et Reza Sixo Safai, avec Nicolas Cage, Sofia Boutella, Bill Moseley, Nick Cassavetes, Tak Sakaguchi.
Pour adultes
Une salle d’attente au japon, propre, nette, brillamment éclairée, avec un distributeur de jouets rouge rempli de boules colorées contre un mur. Un enfant court, s’arrête à la hauteur du distributeur, et se retourne pour aller au distributeur. L’enfant porte un masque de Sumo et tient dans sa main droite une coupe remplie de boules colorées. Il sourit, contemplant le réservoir rempli de boules colorées. C’est alors qu’un occidental barbichu fait irruption dans ce qui ressemble maintenant à la salle des guichets d’une banque, tirant en l’air de son arme automatique et hurlant quelque chose d’incompréhensible tandis que les femmes et les hommes en tenues fluo s’alarment et les deux policiers en faction n’osent rien faire. L’occidental crie « les mains en l’air », puis « à terre ». Le petit garçon ne bouge pas, toujours fasciné par le distributeur. Les policiers se couchent, le petit garçon se retourne en souriant face au complice, lui proposant de ses bonbons…
La nuit, dans ce qui ressemble à une auberge ou un bordel traditionnel laqué de rouge et or, une jeune femme en kimono attend qu’un samourai partent de l’étage. Elle siffle et trois femmes sortent, dédaignant les appels de jeunes geishas enfermées derrière les barreaux. Elles montent dans une voiture et les deux autres filles semblent très surprises : c’est la première fois qu’elles sortent. La conductrice se réveille en sursaut et en larmes dans une robe courte déchirée. Elle sort de sa case et se retrouve dans une espèce d’usine fumante, et tandis qu’on la dévisage — elle hurle.
Un mur peint en rouge percé de dix trous par lesquels dix femmes maquillées de blanc chantent en bougeant leur tête selon une chorégraphie étudiée. En face, c’est la pancarte du shérif et un cow-boy barbu aux cheveux longs déclare en français, hilare : « On y va les enfants ? ». Puis il donne un coup de pied dans une petite balle rouge, et des enfants plus ou moins grands s’agitent en kimono et sandales de bois, tandis qu’une poule cherche son grain. Quelque part, un homme est assis menotté, une mouche explorant la main. Au-dessus de lui, un plancher que quelqu’un piétine. Le cow-boy quitte la partie de foot en s’écriant que le gouverneur est là et qu’il faut se bouger. On ouvre la cage du prisonnier, celui qui attaqua jadis la banque, et sa main se referme sur la mouche.
Dehors, une voiture de luxe avance, applaudie rythmiquement par les jeunes filles et les enfants qui crie son nom « Cavana ». En sort un barbichu sapé de blan aux gants rouges, qui prend le temps de caresser les cheveux de la jeune fille qui, autrefois sifflait pour aider les trois femmes à s’échapper. Puis le gouverneur se campant devant le prisonnier en slip : il demande s’il est bien celui qui a tué entre autres trois caissières, deux policiers, un général de marine à la retraite, sa mère et un petit garçon dont le seul crime avait été de mastiquer du chewing-gum à la cerise.
Puis le gouverneur déclare qu’il a une préférence pour le cuir noir et que le bandit est l’homme qu’il lui faut pour faire ce travail. Alors la fille dans la voiture se met à hurler, étreignant un robot jouet électronique. Tandis que le bandit se dénude pour se rhabiller de cuir noir tenu en joue par des hommes armés de pistolets, tout le monde se met à chanter une comptine, bougeant la tête en mesure : l’horloge de mon grand-père était trop grosse pour l’étagère… alors elle est restée quatre-vingt-dix années à terre… elle était de moitié plus grande que le vieil homme lui-même, bien qu’elle ne pesa pas un penny de plus… Achetée le matin de sa naissance, elle avait toujours été son trésor et sa fierté… Mais elle s’est arrêtée pour ne jamais repartir le jour où il a expiré, quatre-vingt dix années sans jamais s’assoupir, tic, toc… Mesurant sa vie seconde après seconde, s’arrête, pour ne jamais repartir, quand il a expiré.
Le gouverneur tend alors au bandit la photo des trois jeunes filles évadées, dont sa nièce Bernice que le bandit doit retrouver au pays des « fantômes ».
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Venom 2: Let There Be Carnage, le film de 2021
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Venom: Let There Be Carnage (2021)
Séquelle de Venom (2018).
Annoncé en France le 15 septembre 2021, repoussé de 2020.
Annoncé aux USA pour le 24 septembre 2021, repoussé d'octobre 2020.
De Andy Serkis ; sur un scénario de Kelly Marcel et Tom Hardy (également acteur), d'après la bande dessinée Marvel de Todd McFarlane, David Michelinie etc. Avec Tom Hardy, Michelle Williams, Naomie Harris, Reid Scott, Stephen Graham, Woody Harrelson.
Pour adultes.
(presse) Plus d'un an après, le journaliste d'investigation Eddie Brock a du mal à s'adapter à sa vie en tant qu'hôte du symbiote extraterrestre Venom, qui lui donne des capacités surhumaines pour agir comme un justicier cannibale. Brock tente de relancer sa carrière en interviewant le tueur en série Cletus Kasady, qui devient également l'hôte d'un symbiote et s'échappe de prison après une exécution bâclée...
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Dune, le film de 2021
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Dune (2021)
Ce film est un remake du film de 1984 d'Alan Smithee (aka David Lynch).
Sorti en France le 15 septembre 2021.
Sorti en Angleterre le 21 octobre 2021.
Sorti aux USA le 22 octobre 2021.
Sorti en blu-ray 4K US le 11 janvier 2022.
Sorti en blu-ray 4K FR le 26 janvier 2022.
Sorti en blu-ray 4K UK le 31 janvier 2022.
De Denis Villeneuve (également scénariste), sur un scénario de Jon Spaihts et Eric Roth, d'après le roman de Frank Herbert ; avec Timothée Chalamet, Rebecca Ferguson, Oscar Isaac, Josh Brolin, Stellan Skarsgård, Dave Bautista.
Pour adultes
(planet opera woke)
(dans un énorme pet) Les rêves sont des messages des profondeurs.
« Ma planète Arrakis est si belle quand le soleil est bas, roulant sur les sables : vous pouvez voir l’Epice dans l’air. A la nuit tombée, les écumeurs d’Epice atterrissent : les étrangers luttent contre le temps pour échapper à la chaleur du jour. Ils ravagent nos terres sous nos propres yeux. Leur cruauté vis-à-vis de mon peuple est tout ce que j’ai connu. Ces étrangers, les Harkonnens, sont arrivés bien avant que je naisse. En contrôlant la production d’Epice, ils sont devenus obscènement riches. Plus riche que l’Empereur lui-même. Nos guerriers ne pouvaient libérer Arrakis des Harkonnens, mais un jour, par décret impérial, ils étaient partis. Pourquoi l’Empereur a-t-il choisi ce chemin et qui seront les oppresseurs qui succèderont ? »
Dune, première partie.
Le bruit de la pluie, des flashs d’une Bene Gesserit, et un jeune homme se réveille en short dans une petite chambre éclairée d’une lampe orangée. Nous sommes en l’An 10191 sur la planète Caladan, le monde d’origine de la Maison des Atreïdes, une planète gorgée d’eau, nuageuse et apparemment orageuse. Descendu prendre son petit déjeuner après avoir mis au moins une chemise, le jeune homme entend sa mère lui dire que c’est une bonne chose qu’il se soit levé tôt : son père veut qu’il soit en uniforme d’apparat avant l’arrivée du messager de l’Empereur. Apparemment encore endormi, le jeune homme répète étonné : « uniforme d’apparat ? » puis « militaire ? » (est-ce qu’ils ont des uniformes civils sur Caladan ?). Sa mère corrige : « de cérémonie », et cela semble soulager le jeune homme, qui apparemment doit s’habiller seul.
Puis le jeune homme demande pourquoi ils ont besoin d’endurer tout cela alors que tout est déjà décidé ? Sa mère qui semble ne pas avoir beaucoup de vocabulaire, répond « cérémonie ». Elle verse de l’eau d’une carafe dans deux verres. Il la remercie. Elle répond que si il veut son verre, il doit la forcer à le lui donner, et elle boit son propre verre. Alors il sort un couteau et bondit… Et en fait, non. « Utilise la voix ! » ordonne sa mère. Le jeune homme proteste, il vient seulement de se lever et pourtant cela ne devrait pas l’empêcher de dire le mot magique, ou de se lever et se verser lui-même un autre verre.
Le jeune homme susurre : « Donne-moi l’eau » (toujours pas le mot magique, mais comment Caladan et les Atréïdes élèvent leur fils, comme des milléniums ?). La mère insiste : le verre n’entend pas la voix de son fils, il faut qu’il commande à sa mère. Le jeune homme darde ses adorables yeux noisettes sur sa mère qui sent son cœur fondre et elle va immédiatement s’agenouiller devant lui avec le verre d’eau… Et en fait non, toujours pas, c’est une mère indigne qui refuse un verre d’eau à un pauvre enfant, tout cela sous le regard de Patrick Stewart aka le capitaine Picard dont l’imposant portrait en costume de toréro surplombe la scène. Etonnamment, ce film n’a pas été annulé pour apologie de la tauromachie – décidément les wokes choisissent seulement les cibles désignés par leurs employeurs et ceux-là doivent avoir des actions dans Dune.
Le jeune homme se décide à articuler l’ordre sans que rien ne sort de sa bouche, plus il doit vraiment être enroué le matin parce qu’il parle comme un ventriloque avec une voix de femme âgée, ce qui franchement craint pour donner un ordre pris au sérieux : « Donne-moi l’eau ! » et toujours pas le mot magique. C’est donc bien vrai que les films et les séries incitent à ne plus respecter l’autorité. La mère du jeune homme prend le verre, puis le repose. Très fière d’elle, elle humilie son fils d’un « presque ». Et il n’a toujours pas son verre d’eau. C’est bon, j’appelle la DASS. Incrédule, le fils répète « presque », parce que lui non plus n’a ni vocabulaire ni sens de la répartie, et que l’abus d’écran depuis son plus jeune âge fait de l’écholalie une seconde nature chez lui.
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Nightbooks, le film de 2021
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Nightbooks (2021)
Traduction du titre: les livres de la nuit / les nuitlivres.
Attention, bien que présenté comme un film pour la jeunesse, certaines scènes peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes. Voir le film avant, sinon à réserver au plus de 10 ans.
Sorti à l’international le 15 septembre 2021 sur NETFLIX FR / INT.
De David Yarovesky; sur un scénario de Mikki Daughtry et Tobias Iaconis, notamment produit par Sam Raimi ; d’après Nightbooks de J. A. White, avec Winslow Fegley, Lidya Jewett, Krysten Ritter.
Pour adultes et adolescents.
Un coup de tonnerre, un immeuble en ville sous la pluie drue alors que la nuit est tombée. Dans l’appartement décoré pour Halloween, un père s’inquiète auprès de la mère d’un petit garçon qui apparemment prend la situation très mal, qui a dit qu’il n’écrirait plus jamais d’autres histoires. Et effectivement un petit binoclard arrache ses posters, met le contenu de ses tiroirs dans un sac pour les jeter. Puis comme le petit Alex va pour sortir, il entend ses parents dire que cela aiderait s’il était un petit peu plus normal. Comme la mère s’inquiète d’avoir entendu un bruit et que le père dit qu’il n’a rien tendu, Alex est déjà dans l’ascenseur. Un ascenseur qui secoue et qui le dépose à un étage plongé dans l’obscurité, où dans un appartement sur un écran rouge est projeté un vieux film de vampire. D’abord rechignant à entrer, Alex entre, regarde la télévision, trouve une assiette avec une fourchette et un morceau de gâteau. Il mange le gâteau, et s’écroule inanimé sur le tapis. La porte de l’appartement 4B se referme sur lui.
Alex se réveille dans un placard, il sort inspecte la petite pièce : il ouvre la fenêtre avec vue sur New-York de nuit. Puis il tente de sortir par l’escalier de secours et se retrouve dans la petite pièce. Une voix de femme lui demande son nom, il répond Alex Mosher. La femme répète son nom et éclate de rire. Une silhouette obscure apparait et se démasque : elle est une sorcière très occupée, l’appartement attire des enfants mais ils lui ont été inutile, alors est-ce qu’Alex a quelque chose d’inhabituel pour qu’elle le laisse vivre. Alex ne sait quoi répondre mais en apercevant son livre de nuit, il avoue qu’il écrit des histoires qui font peur. L’intérêt de la sorcière est piqué mais elle doit s’assurer que les histoires d’Alex font vraiment peur. De ce fait, il devra lire à la sorcière l’une de ces histoires chaque nuit et elles auront intérêt à être bonnes, sinon il mourra.
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